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le Samedi 22 janvier 2022 13:20 Éducation PR

La Fédération des Parents Francophones de l’Alberta des deux côtés de la médaille

Mireille Péloquin, directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta. Crédit : Gabrielle Beaupré
Mireille Péloquin, directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta. Crédit : Gabrielle Beaupré
La Fédération des Parents Francophones de l’Alberta des deux côtés de la médaille
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Mireille Péloquin, directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta (FPFA), en convient, la pandémie a donné du fil à retordre à l’organisme au cours de la dernière année financière. Toutefois, selon elle, la pandémie a permis aux conseils d’école des quatre conseils scolaires francophones de se rassembler.

IJL – Réseau.Presse – Le Franco 

Le Regroupement des conseils d’école francophones de l’Alberta (RCEFA) est l’un des points saillants de l’organisme en 2020-2021. Créé afin d’atténuer le sentiment d’isolement provoqué par la pandémie, le RCEFA permet aux conseils d’écoles des quatre conseils scolaires francophones de la province d’échanger virtuellement sur des enjeux communs tels que l’immigration.

«C’est excitant parce que ce regroupement est plein de potentiel», dit Mireille Péloquin. Les conseils d’écoles ont notamment l’occasion de travailler ensemble sur plusieurs dossiers. Le RCEFA est «un bel accomplissement et ça se poursuit [cette année]», indique la directrice générale.

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Par ailleurs, malgré les défis imposés par la pandémie, Mireille Péloquin est fière de souligner que 44 nouvelles places de garderie ont été créées. «Ce n’est pas autant que les années précédentes, mais quand on pense aux défis qu’on avait, ç’a été vraiment une grande réussite».

Une baisse des inscriptions

Le 31 août dernier, la Fédération des parents francophones de l’Alberta a déclaré un déficit de 69 029$. Cette perte financière est liée directement à la pandémie. «Les revenus [de l’organisme] sont basés sur le nombre d’enfants inscrits dans les services de garde.»

Lors de la dernière année, moins d’enfants y étaient inscrits et «c’était impossible de couper du personnel puisqu’on avait besoin de tout le monde pour aider pour la gestion de la pandémie».

«C’était impossible de couper du personnel puisqu’on avait besoin de tout le monde pour aider pour la gestion de la pandémie». Mireille Péloquin

Néanmoins, la directrice générale assure que la FPFA a absorbé le déficit grâce à l’argent épargné les années précédentes. «On n’est pas à découvert, mais on se doit d’être vigilant pour ne pas accumuler un autre déficit semblable puisqu’on ne veut pas se retrouver endetté.»

De l’espoir à l’horizon

D’ailleurs, l’année 2021-2022 s’annonce de bon augure pour les finances de la FPFA. Avec l’entente Canada-Alberta concernant les garderies à 10$ par jour, la porte-parole de la FPFA «espère que les inscriptions dans les services de garde vont augmenter».

De plus, Mme Péloquin affirme que dans la présente année, la FPFA continuera à travailler sur le dossier des garderies et souhaite qu’une association des services de garde voie le jour.

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Elle assure aussi que la FPFA ne négligera pas les parents qui ont des enfants dans les écoles primaires et secondaires. Des ateliers sont, entre autres, offerts aux parents afin de les aider à accompagner leurs enfants dans l’éducation en français au niveau secondaire et postsecondaire.

Le conseil d’administration 

Pour l’année 2021-2022, le conseil d’administration est composé d’Anick Déchène, Pierre Floc’h-Anderson, Roxanne Fluet, Geneviève Gélinas, Yann Gingras, Justine Mageau, Nadine Morton, Nicodème Nzisabira, Frédéric Purtell, Geneviève Savard et Noémie Valois.

Nadine Morton a été élue à la présidence de la FPFA lors de la dernière assemblée générale annuelle de l’organisme, le 20 novembre dernier. Les autres rôles du conseil exécutif seront attribués lors de la première réunion du conseil d’administration de la FPFA. Au moment d’écrire ces lignes, la date de cette rencontre n’avait pas encore été fixée.