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Un deuxième tournoi de golf en français… sans pluie

Par Meghann Dionne 26 août 201523 août 2019
Écrit par Meghann Dionne 26 août 201523 août 2019 191 Vue

Si les rémunérations des enseignants albertains sont parmi les plus élevées du pays, un manque d’alignement et d’équité existe à l’échelle de la province, voire parfois au sein même d’un conseil scolaire. Analyse.

Cheque

Depuis que le gouvernement NPD est au pouvoir, le salaire des enseignants se décide au niveau provincial. Auparavant, c’étaient les conventions collectives, négociées au sein de chaque conseil scolaire, qui régissaient la rémunération.

Gel des salaires

Depuis six ans un barème a instauré le gel des salaires, décidé du temps du gouvernement conservateur. Ainsi, pour la période 2012-2016, il a été établi que les enseignants albertains enregistreraient des augmentations de salaire de 0% pour 2012-2013, 0% pour 2013-2014, 0% pour 2014-2015 et 2% pour 2015-2016. Une situation qui en fait sourciller plus d’un : « Si les profs n’ont presque pas d’augmentation sur quatre ans, j’aimerais que les directeurs généraux et tout le personnel du bureau central soient dans le même bateau », dénonce Philippe Bresee, enseignant à l’école Notre-Dame-des-Monts à Canmore.

Celui qui est aussi président du Comité de politique économique du conseil scolaire FrancoSud fait référence aux augmentations de salaires de certains cadres, dont Yvan Beaubien. L’ancien secrétaire corporatif pour FrancoSud, parti à la retraite en janvier dernier, a reçu une augmentation de plus de 10% sur son salaire l’an passé. « Le gel salarial devrait être le même pour tous », soutient alors Philippe Bresee.

Du côté du gouvernement, on justifie la mesure:  « Les enseignants ont tenu leur rôle en soutenant un accord de gel des salaires, en échange d’une stabilité de l’emploi et d’investissements dans nos salles de classe », assure Lindsay Harvey, attachée de presse pour le ministre de l’éducation David Eggen.

EquiteUne question d’équité

Par souci d’équité, le gouvernement NPD a décidé d’établir une moyenne dans la rémunération des professeurs de la province. Cette moyenne prend en compte le nombre d’années d’études et le nombre d’années d’expérience dans l’enseignement. La grille salariale provinciale montre par exemple qu’un professeur avec quatre ans d’études et dix ans d’expérience devrait gagner 92 073 dollars. Les conseils scolaires en-deçà de ce taux ont alors dû augmenter leurs employés pour s’aligner.

Ainsi, au sein du conseil scolaire FrancoSud, par exemple, les professeurs ont enregistré une augmentation de 0,47% en 2015 pour atteindre la moyenne provinciale. « Le NPD a corrigé les injustices », estime Philippe Bresee qui trouvait la situation incompréhensible et inique auparavant. « Pourquoi un prof de Red Deer gagnerait moins qu’un prof à Rocky View, juste à côté ? », questionne-t-il.

Toutefois, des irrégularités existent parfois au sein d’un même conseil scolaire. À titre d’exemple, depuis le 1er septembre 2015, un jeune enseignant avec  son diplôme de quatre ans en poche gagne environ 59 000 dollars dans une école publique de FrancoSud. Après deux ans d’enseignement, il peut espérer empocher près de 66 000 dollars dans ce conseil scolaire. Des sommes qui diffèrent de quelques centaines de dollars de celles prévues pour les enseignants dans les écoles catholiques du même conseil scolaire. « Nous avons le même employeur mais pas la même convention collective, donc pas les mêmes salaires », pointe du doigt Philippe Bresee.

Malgré les incohérences, il faut noter que les enseignants albertains ne sont pas à plaindre comparativement à leurs homologues dans le reste du pays. Avec parfois des écarts de plus de 10 000 dollars, les professeurs de l’Alberta font partie des mieux payés au pays.

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