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le Samedi 26 juin 2021 18:22 Portrait PR

Dicky Dikamba témoigne de son rôle de père

Dicky Dikamba témoigne de son rôle de père
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Le directeur général de l’Association des Volontaires Unis dans l’Action au Canada (CANAVUA), Dicky Dikamba, est avant tout un époux et un père de famille. Connu dans la communauté albertaine de par ses nombreuses implications, il indique que sa femme et ses quatre enfants sont son roc. Avec eux à ses côtés, il peut «mieux redonner à sa communauté». 

Lorsque sonne 17h30 chaque jour de la semaine, Dicky reçoit un message texte de l’une de ses filles qui lui demande «T’es où?». Ce petit mot lui indique «de rentrer à la maison le plus vite possible». 

À la seconde où il met les pieds chez lui, Dicky se déconnecte du travail. «C’est le temps pour mes enfants.» Alors, lorsque les devoirs sont terminés et bien faits, chez les Dikamba, c’est la fête. «On danse dans le salon et quand il fait beau comme en été, on va faire du vélo ou de la marche». 

Dicky Dikamba, son épouse et leurs quatre enfants. «La famille d’abord, le reste après». Crédit : Courtoisie

Le père de famille essaie de profiter au maximum du temps qu’il a avec ses enfants. Un temps de qualité qu’il sait précieux. En effet, un jour, ses enfants voleront de leurs propres ailes et quitteront le nid familial. «Ça va me faire un peu mal et je trouverai que le temps est un peu court», confie-t-il. 

Il aime donner l’exemple

Dicky veut être un modèle pour ses enfants. Ils sont conscients que leur père est le directeur général du CANAVUA et qu’il est grandement impliqué dans la société albertaine. «Je veux qu’ils sachent que leur papa est un repère dans la communauté». Pour qu’à leur tour, dans quelques années, ils suivent ses traces. 

Selon lui, «un enfant qui réussit dans sa vie est celui qui fait mieux que son père». Cette phrase, il la répète constamment à ses enfants. 

Ainsi, son épouse et lui-même inculquent à leurs quatre enfants l’importance de donner de leur temps à la communauté. Pour ce faire, chaque samedi, la famille Dikamba va cultiver la terre dans une ferme près d’Edmonton. «C’est une façon de les impliquer dans le bénévolat». 

Dicky Dikamba pendant une activité sportive avec sa famille, «je suis très complice avec mes enfants». Crédit : Courtoisie

Il se remémore que son père lui a aussi enseigné «l’amour de pouvoir redonner à sa communauté» et il ne fait que retransmettre cet apprentissage à ses enfants. En effet, dans sa jeunesse au Congo, ce dernier était professeur d’université ainsi qu’à la tête de deux associations caritatives. Étant son secrétaire administratif, Dicky l’a observé et il a forgé ses premières expériences dans le bénévolat. «J’ai hérité de sa fibre associative», souligne-t-il. 

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Une éducation différente

Bien qu’aujourd’hui Dicky soit très proche de son père, il évoque le caractère autoritaire de celui-ci durant sa jeunesse. Il voulait faire «de moi un homme intègre». Autrement dit, son père voulait qu’il devienne un homme qui vit et qui donne son cœur à sa communauté. 

«En Afrique, les pères sont plus autoritaires», assure-t-il tout en se rappelant que le sien ne voulait pas qu’il aille jouer au soccer avec ses amis. Il pensait que son fiston serait le premier à se casser une jambe. Une situation frustrante pour le directeur du CANAVUA, qui comprend avec le recul que son père ne cherchait qu’à le protéger.  

Les fils de Dicky Dikamba pendant le labourage de la terre. Cette activité est une source de nouvelles connaissances pour toute la famille Dikamba puisqu’elle apprend le fonctionnement de la ferme. Crédit : Courtoisie

Aujourd’hui, au Canada, Dicky donne une éducation différente à ses enfants. Étant lui-même protecteur avec eux, il met l’emphase sur une éducation parentale positive au quotidien. Autrement dit, son épouse et lui-même cherchent à comprendre leurs enfants, à les accompagner et à les laisser s’exprimer afin de créer un dialogue de confiance et une communication essentielle à leur épanouissement.

«Je suis pote avec mes enfants», conclut-il avec un grand sourire.