le Mardi 23 avril 2024
le Dimanche 20 mars 2022 9:00 Éducation PR

La 7e année à l’école Claudette-et-Denis-Tardif

Les élèves de 6e année sont très heureux de rester ensemble à Sherwood Park pour continuer leur parcours scolaire. Crédit : École Claudette-et-Denis-Tardif
Les élèves de 6e année sont très heureux de rester ensemble à Sherwood Park pour continuer leur parcours scolaire. Crédit : École Claudette-et-Denis-Tardif
La 7e année à l’école Claudette-et-Denis-Tardif
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Le Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN) et Elk Island Public Schools (EIPS) sont arrivés à un accord pour offrir aux jeunes francophones la possibilité de continuer leur cursus scolaire en 7e année dans une aile de l’école Clover Bar Junior High. Ceux-ci pourront ainsi étudier dans leur communauté de Sherwood Park dès la prochaine rentrée scolaire.

Gabrielle Beaupré
IJL – Réseau.Presse – Le Franco

Entre-temps, les élèves qui termineront les études primaires devront se rendre à Edmonton puisqu’il n’y a aucune école secondaire en français dans le comté de Strathcona. «On savait qu’on perdrait nos 4e, 5e et 6e années [de 2021-2022]», relate Karine Gervais, la présidente de la Société de parents de l’école CDT.

Suzanne Gow, la vice-présidente de la Société de parents de l’école Claudette-et-Denis-Tardif (à gauche), et Karine Gervais, la présidente (à droite). Crédit : Courtoisie

Suzanne Gow, la vice-présidente de la Société de parents de l’école Claudette-et-Denis-Tardif (à gauche), et Karine Gervais, la présidente (à droite). Crédit : Courtoisie

La Société des parents a alors entamé des démarches auprès du CSCN pour permettre à ces élèves de poursuivre leur parcours scolaire tout en restant dans leur communauté. Leur projet était d’ouvrir graduellement chaque niveau secondaire en l’espace de trois ans. «On voulait inaugurer la nouvelle école en sachant qu’on allait avoir des élèves de 7e, 8e et 9e année.»

«À l’écoute des parents», Robert Lessard, le directeur général du CSCN, explique que le Conseil scolaire a entamé les «études nécessaires pour fournir de l’information au conseil d’administration» et prendre en compte ces besoins.

Une anticipation du besoin

Le CSCN a vu avec l’ouverture graduelle de ces différents niveaux plusieurs avantages pour le futur établissement de Sherwood Park. Selon Robert Lessard, il sera plus facile de planifier concrètement le nombre d’élèves du secondaire dans le nouvel édifice. «Nous aurons déjà des élèves qui entameront leur 10e année, alors on connaîtra déjà en partie le nombre d’élèves qui s’en viennent dans cette école.»

De plus, lorsque le nouveau bâtiment sera prêt, «il y aura des éléments au niveau de la programmation, des activités scolaires et de l’environnement scolaire qui seront déjà présents, alors la transition du changement d’établissement se fera en douceur», explique le directeur général du CSCN.

Un partage d’espace

Afin de pouvoir ouvrir les 7e, 8e et 9e années, le CSCN a conclu un partenariat avec le conseil scolaire anglophone EIPS afin de pallier le manque d’espace de l’école CDT. En effet, celle-ci étant déjà au maximum de sa capacité, il a fallu trouver des solutions dans un autre établissement.

Ainsi, l’école Clover Bar Junior High d’EIPS, qui est située dans le comté de Strathcona, accueillera les jeunes élèves durant trois ans. «Nous comprenons l’importance pour les élèves de pouvoir fréquenter une école dans leur propre communauté», indique Trina Boymook, la présidente d’EIPS.

Le programme secondaire de l’école CDT sera installé dans une aile de l’école qui n’est pas fréquentée aujourd’hui. Les élèves auront droit à une éducation totalement en français et ne se mélangeront pas avec ceux de Clover Bar Junior High.

«Nous respectons l’éducation francophone. C’est pourquoi nous avons fourni au CSCN une section de notre bâtiment afin qu’ils puissent préserver la tradition francophone d’une école francophone», explique Trina Boymook.

De plus, faute d’espace dans l’école CDT, la classe de 6e année sera transférée à cette école l’automne prochain. «Libérer leur classe va permettre de faire plus de place dans l’école puisque celle-ci est pleine à craquer», termine Karine Gervais.