Quelques mois auparavant, les organisateurs du Flying Canoë Volant étaient dans l’émoi, en raison du vol des canoës. A quelques jours du festival, bonne nouvelle, il y en a suffisamment pour les courses, grâce à de généreux donateurs.
Il y a quelques mois, les 8 canoës qui servaient à la course ont été dérobés à la Cité francophone. L’information diffusée sur les réseaux sociaux a suscité un élan de solidarité. Des personnes issues des communautés francophones et anglophones ont fait des dons. « Nous avons reçu jusqu’à 16 canots en dons et depuis nous en avons acheté 3 autres », témoigne Daniel Cournoyer, organisateur du Flying Canoë Volant. Conclusion, à quelques jours de l’édition 2020, il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir, et on peut-on donc dire qu’il y a suffisamment de canoës pour la course.
Ce geste de solidarité était selon Daniel Cournoyer, une marque d’engouement pour le festival, et toute l’équipe en avait eu chaud au cœur. Depuis lors, la sécurité a été renforcée à la Cité francophone et les préparatifs du festival prévu se dérouler du 30 janvier jusqu’au 1er février dans la ville d’Edmonton sur les sites du ravin Mill Creek, au Rutherford School et à la Cité francophone vont bon train.

A propos, l’initiateur lance un appel à la mobilisation de tous : « Soyez des nôtres ! C’est une occasion de célébrer l’histoire et la présence francophone avec le grand Edmonton ! ».
Pour cette 8ème édition, les organisateurs attendent 35 000 à 45 000 personnes, si la météo est clémente. Flying Canoë Volant est un festival culturel et interactif gratuit pour familles ou groupes constitués. L’objectif des initiateurs est de contribuer à une ville hivernale dynamique, en célébrant l’histoire locale, celle des canadiens français, des autochtones et métis, mais aussi la magie d’une longue nuit d’hiver à travers diverses activités récréatives et palpitantes.
Il y a six ans, le festival était connu sous l’appellation ‘’The Mill Creek Adventure Walk’’. La Cité francophone, aujourd’hui cheville ouvrière, n’en était qu’un partenaire ordinaire. Par un concours de circonstances, Daniel Cournoyer, par ailleurs directeur de la Cité francophone, soutenu par la communauté, a fait revivre le festival dans une autre dimension, pour en faire l’une des plus importantes attractions d’Edmonton pendant l’hiver. Chaque année, le festival se réinvente en termes d’innovations pour garder un lien fort avec les habitués et gagner davantage en notoriété. Un détour par un soir d’hiver au ravin Mill Creek, pourquoi pas ?