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Edmonton

Les besoins des francophones sur la table

Par Hélène Lequitte 19 septembre 20168 juillet 2019
Écrit par Hélène Lequitte 19 septembre 20168 juillet 2019 187 Vue

Une consultation pancanadienne sur les langues officielles s’est tenue le lundi 13 septembre au Campus Saint-Jean. Directeurs et représentants des organismes francophones, ainsi que les ACFA régionales, ont été conviés pour l’occasion. Le but de cette consultation : expliquer aux représentants de Patrimoine canadien la réalité sociale, économique et politique des francophones en Alberta.

IMG 2997Un tour de table de près de deux heures où les francophones ont pu exprimer et partager à tour de rôle leur réalité francophone. « C’est du jamais vu! Ma première réaction c’est que c’est très positif », souligne Jean Johnson, président de l’ACFA provinciale. Près de 25 organismes ont répondu à l’appel. Ces dialogues sont en prévision de l’élaboration d’un nouveau plan fédéral pour les langues officielles, conçu par la ministre du Patrimoine Mélanie Joly.

M. Randy Boissonnault, député d’Edmonton-Centre et secrétaire parlementaire, aura présidé la rencontre. Les priorités et les défis ne manquent pas dans la Francophonie. Chacun a pu dans un lapse de temps de deux minutes, partager des problématiques précises sur leur organisme.  « Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est le fait que les personnes ont choisi de faire du pouce sur ce que les personnes précédentes ont observé », note Jean Johnson.

Des organismes et des problématiques « interreliés »

En effet, comme un fil d’Ariane, un sujet en amenant un autre, il est apparu lors de la consultation que les problématiques des uns étaient reliées à celle des autres. Le problème des garderies francophones, trop peu nombreuses en Alberta, traitent du sujet sous-jacent de l’assimilation.  Celle-ci concerne par extension les possibilités et les défis d’offrir une éducation en français, tant au niveau secondaire que collégial et universitaire. La capacité limitée des infrastructures souligne le budget asymétrique qui est généralement accordé aux organismes ou aux institutions francophones. Pierre-Yves Mocquais, doyen du Campus Saint-Jean l’a bien exprimé : « si on donne un dollar à un organisme anglophone, il faut donner aussi un dollar à un organisme francophone. 1,3 millions de dollars prévu ce n’est pas les 11,3 millions annoncés ».  L’argent est le nerf de la guerre, mais aussi le corolaire pour comprendre que la construction de nouveaux espaces permettront d’accueillir plus d’étudiants et également de développer de nouveaux programmes.

Le besoin de créer dans le futur une école ou une faculté de journalisme au Campus Saint-Jean a d’ailleurs été évoqué. L’exemple de Philippe De Montigny, ancien président de FJA et journaliste, travaillant actuellement en Ontario, aura permis d’illustrer la difficulté de retenir les jeunes en Alberta, et d’en accueillir d’autres. La construction identitaire francophone chez les jeunes demeure l’un des enjeux majeurs pour le FJA. Des évènements comme le RAJ permettent donc de vivre et de revendiquer sa particularité francophone. Monique Witzell, de la Fédération du Sport l’aura très bien souligné. Pour elle, ce sont des évènements de ce genre qui lui auront permis d’exprimer et de vivre sa Francophonie dans un milieu immergé par l’anglais.  

À ce titre, il est de plus en plus évident que le rôle des ACFA est crucial, puisque c’est par la réalisation d’évènements que francophones et francophiles pourront vivre ou expérimenter un sentiment d’appartenance.  

Michelle Margarit, directrice de l’ACFA de Grande Prairie, a fait le voyage pour assister à cette consultation. « J’étais la seule régionale, je sais que d’autres ont été invitées, mais on a tellement de travail, c’est difficile de toujours venir », explique cette dernière.  La distance géographique est un problème qu’elle aura su aborder, afin d’expliquer le manque de moyens que connaissent les régionales.

L’avenir des francophones

Avec une population francophone de plus en plus vieillissante, les personnes aînées rencontrent elles aussi, leur lot de défis. Les services de santé pour les personnes âgées requièrent des besoins spécifiques, notamment depuis que le Centre St-Thomas a perdu sa mission première d’accueillir les Francos-Albertains.

Quand à la démographie francophone, son avenir se tourne vers l’immigration, vers la diversité. Le programme Entrée express fait pour le moment défaut à des familles déjà sur le territoire canadien.  Canadian Parents for French est un autre partenaire très important pour l’avenir et la promulgation du français au Canada.

Une autre consultation de ce genre a déjà eu lieu à Calgary, afin que les francophones du Sud puissent faire part de leur réalité et de leurs défis.

À l’issue de cette rencontre, M. Boissonnault a été interpelé par le dynamisme de la communauté francophone en Alberta. « Il y avait de très bonnes recommandations, beaucoup de commentaires sur des prestations de services, mais en même temps, il faut célébrer nos réussites », a-t-il mis en avant.

À la suite de cette récolte d’informations en Alberta, mais aussi à travers le pays, un plan d’action sur les langues officielles sera fait pour 2018-2023, et ce, par l’entremise de Patrimoine canadien.  Affaire à suivre …

 

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