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Une bougie pour les attentats de Paris
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Une bougie pour les attentats de Paris

Par Hélène Lequitte 20 novembre 201522 août 2019
Écrit par Hélène Lequitte 20 novembre 201522 août 2019 393 Vue

Le ministre de l’Enseignement supérieur Marlin Schmidt était au Campus Saint-Jean jeudi 18 octobre pour partager la bonne nouvelle : le gouvernement provincial va prendre le relais du fédéral pour débloquer les bourses d’études en français pour les étudiants du postsecondaire. Une solution provisoire en attendant un accord avec Ottawa qui traîne à se finaliser.

Le ministre Marlin Schmidt au milieu des etudiants du Campus Saint Jean

Le ministre a tenu à s’exprimer de façon informelle, au milieu des étudiants. « Nous avons une communauté francophone vibrante et en grande croissance en Alberta et je veux que chacun ait l’occasion de continuer ses études postsecondaires en français », a-t-il déclaré dans l’enceinte du Pavillon Lacerte.

Plusieurs étudiants s’étaient regroupés autour du responsable politique et ont pu tour à tour le questionner pour lui faire part de leurs inquiétudes et interrogations, dont Patrick Cajina Cortez et Kyrsti MacDonald, étudiants en éducation, Amy Vachon-Chabot, étudiante en science politique, et Adam Brown, étudiant membre du Students’ Union de l’Université de l’Alberta.

« La bonne nouvelle, c’est que pendant que nous attendons une réponse du gouvernement fédéral pour convenir d’un accord, nous allons intervenir pour rendre la bourse opérationnelle à compter du 1er novembre », a annoncé officiellement le ministre qui se dit par ailleurs « très heureux de pouvoir combler le vide ».

Des financements nécessaires

Le gouvernement provincial semble prendre la mesure de l’enjeu. « Nous avons l’une des populations francophones à la croissance la plus rapide du pays, a souligné à plusieurs reprises Marlin Schmidt durant sa venue. Nous voulons mettre de l’argent à disposition des étudiants. »

Le responsable a ajouté que son ministère se pencherait sur un budget pour l’année à venir afin d’améliorer le financement des études pour les étudiants albertains. « Notre inquiétude principale est que de plus en plus d’étudiants ne puissent poursuivre leurs études à cause de problèmes financiers. Nous voulons supprimer ces barrières. »

Marc Arnal, président de l’ACFA provinciale, a accueilli la nouvelle avec enthousiasme. « C’est un geste extrêmement positif de la part du ministre. Ça démontre une volonté de la part du gouvernement de soutenir la francophonie », commente-t-il. Ses propres enfants ayant eux-mêmes bénéficié de la bourse, le chef de file est conscient de l’importance de la démarche : « On dit bien que l’avenir appartient aux jeunes ! C’est un investissement absolument spectaculaire de la part du provincial. »

Pour le président de l’ACFA, cet incitatif financier pousse d’autant plus dans la bonne direction qu’il encourage les 40 000 étudiants de l’immersion française albertaine à poursuivre leurs études en français au postsecondaire, un enjeu crucial pour le bilinguisme canadien. « Si on regarde la population admissible, on a 40 000 jeunes en immersion et 8 000 en écoles francophones, soit presque 50 000 étudiants qu’on peut tirer pour faire des études en français », analyse Marc Arnal.

Un soutien à poursuivre

Malgré tout, l’éducation en français en Alberta reste sous-financée. « Au Campus Saint-Jean, il y a un manque à gagner de plus d’un million et demi de dollars », souligne Marc Arnal. L’institution reçoit en effet des aides gouvernementales pour seulement 514 étudiants alors qu’elle en compte plus de 700.

Le doyen du Campus, Pierre-Yves Mocquais, également présent lors de la visite de Marlin Schmidt, a d’ailleurs pointé du doigt l’incertitude autour de la nouvelle enveloppe fédérale pour 2018-2023, alors qu’un engagement solennel en faveur de l’éducation en français a été fait.

Inquiets de la lenteur des négociations avec Ottawa, certains étudiants ont demandé si contacter le bureau de la ministre de la Francophonie, Mélanie Joly, serait bénéfique. Réponse du ministre : « Absolument ! Ce serait très efficace. Il faut s’assurer qu’elle comprenne bien ce qui est en jeu. Plus de pression on exercera, mieux ce sera. »

Questionné sur les raisons de l’enlisement des négociations, Marlin Schmidt est resté vague, incertain des motivations qui animent le fédéral, tout en ironisant : « L’Albertain cynique pourrait dire que le fédéral ignore tout ce qui se trouve à une certaine distance d’Ottawa ! […] Il faut continuer de défendre notre situation et de s’assurer qu’ils comprennent bien la vitesse à laquelle notre communauté de langue française grossit. »

Les étudiants admissibles à la bourse d’études Fellowship for full-time studies in French pourront déposer leur candidature dès le 1er novembre sur le site du gouvernement : https://studentaid.alberta.ca/

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