Ce dimanche 13 janvier, l’association Calgary Accueil proposait de tirer les rois autour de la fameuse galette, avant d’éliminer les calories sur la patinoire du parc d’Elboya. Un moment privilégié pour les petits et les grands, et un moment convivial pour faire honneur à la tradition. De quoi commencer du bon pied cette nouvelle année !
Pour sa 6e édition de la célébration de l’Épiphanie, Calgary accueil a reçu plus de 80 personnes dimanche dans les locaux d’Elboya Heights Community, loué pour l’occasion. « L’idée c’est de faire un événement de début d’année où les Français, les francophones et les francophiles se retrouvent », explique Emmanuel Giry, président de l’association Calgary Accueil.
Juste après avoir dégusté la traditionnelle galette à la frangipane, les participants ont pu aussitôt éliminer les calories du gâteau en s’essayant sur la patinoire se trouvant juste à leurs pieds. D’après Emmanuel Giry, l’événement a plu autant aux parents qu’aux enfants. « Les enfants aiment bien les bons gâteaux, le cérémonial de la fève avec la couronne, tandis que les parents aiment se retrouver entre adultes, et tous adorent patiner », confie-t-il.

Conserver la tradition
« Le partage de la galette est une tradition bien française qui fait partie de nos événements signatures au même titre que le 14 juillet », raconte Emmanuel Giry, fier de conserver la tradition de la galette. Une tradition qui est présente également dans d’autres pays francophones tels que la France, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique ou encore le Liban, mais sous diverses formes.
Au-delà de la dimension religieuse, c’est la gourmandise et l’ambiance chaleureuse du chocolat chaud après le patinage qui ravissent le plus Antoine, six ans, venu avec sa maman. Pour le président de l’association, « c’est notamment l’occasion pour les enfants de se faire de nouveaux amis ou de retrouver ceux que l’on a déjà autour d’un moment sympa ».

Les origines de la galette des rois
La tradition vient des Saturnales, une fête romaine célébrant le dieu Saturne et le Soleil. Un repas était alors partagé entre les maîtres et les esclaves et une fève (un haricot) était glissée dans un gâteau ou une galette dont l’aspect rond et doré rappelait le soleil. Celui qui tombait dessus était ainsi désigné roi du festin. La tradition a été conservée après la christianisation, l’Église ayant fait coïncider la fête avec la célébration de l’arrivée des Rois mages devant le berceau de l’enfant Jésus. Quant à la galette actuelle, composée de pâte feuilletée et de frangipane, elle serait arrivée beaucoup plus tard, à la fin du 17e siècle.