Le 12 mars au campus Augustana de l’Université de l’Alberta, le salon du livre francophone et, plus largement, la célébration de la francophonie, ont attiré une foule de 100 visiteurs. Parmi eux, des francophones et des francophiles rassemblés autour d’une passion commune : la langue française.
Sous l’impulsion de la librairie de l’Université de l’Alberta, le salon du livre francophone a été lancé il y a deux ans à Camrose. « On remercie la librairie, car depuis le début ils remettent des livres à nos lauréats », indique Nathalie Bernard, présidente et trésorière du Cercle local de l’ACFA de Camrose.

Crédit photo Sue Wolfe
Pour l’événement, plusieurs invités de marque se sont déplacés : le député provincial Bruce Hinkley de la circonscription Wetaskiwin-Camrose, la vice-présidente de l’ACFA provinciale Marie-Laure Polydore, le directeur de la Société historique francophone Denis Perreaux, le doyen du campus Augustana Allen Berger et les représentants des conseils scolaires locaux, à savoir le Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN) et le Battle River School Division qui offre l’immersion.
Pour égayer la rencontre, les enfants de l’école francophone Les Fondateurs ont entonné quelques chansons, puis une vingtaine d’élèves de la 6e à la 12e année, ainsi que des étudiants universitaires, ont reçu des prix d’excellence afin de souligner leur réussite scolaire et leur engagement envers le français. Les plus méritants sont repartis les bras chargés de livres !

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Les bouquins présentés étaient d’ailleurs adaptés au public, avec des romans, des bandes dessinées, de la littérature jeunesse et des jeux. « C’est précieux d’avoir ça sur place, relève Nathalie Bernard, un accès à la littérature et aux ressources francophones. »
La famille Rostaing, établie dans la région depuis le début des années 1900, est également intervenue et quelques faits historiques concernant la francophonie locale ont été partagés avec les visiteurs. « C’est un moment rassembleur pour les familles non seulement francophones mais aussi francophiles, on veut vraiment rassembler tous ceux qui apprécient la langue et qui l’apprennent », souligne l’organisatrice.

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L’organisme Canadian Parents for French (CPF), la Société généalogique de Camrose, la bibliothèque municipale et le Centre des arts de la ville étaient aussi de la partie pour cette deuxième édition réussie. « C’est très satisfaisant de voir l’achalandage, on a l’intention de continuer à offrir le salon », promet Nathalie Bernard. En attendant l’année prochaine, les jeunes ont de beaux moments de lecture devant eux !