Été 2019 : le joueur professionnel de football originaire du Nipissing, en Ontario, Ryan Hunter, comptait démontrer aux entraineurs des Chiefs de Kansas City qu’il a tout ce qu’il faut pour évoluer dans la Ligue nationale de football américain (NFL) et qu’il mérite sa chance.
Cet article est puisé des archives du journal Le Voyageur. Ce que vous lirez est le fruit d’une entrevue publiée en aout 2019. Le joueur de garde offensif mesurant 1,92 m (6’ 3“) et pesant 143 kg (316 lb) aimerait disputer son premier match professionnel dans l’uniforme rouge, jaune et blanc des Chiefs et devenir l’un des premiers joueurs de l’Ontario français à embarquer sur le terrain d’une formation de la NFL lors de la prochaine saison régulière.
La carrière de ce Franco-Ontarien a débuté il y a un peu plus de 10 ans dans le circuit junior de football de l’Association du sport scolaire du District de Nipissing (NDA), où il a joué deux saisons avec les Barons de l’École secondaire catholique Algonquin.
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Afin de progresser, Ryan Hunter a décidé de fréquenter une école secondaire spécialisée dans le développement de jeunes joueurs aux États-Unis avant de disputer cinq saisons dans l’alignement des Falcons de l’Université Bowling Green d’Ohio, une formation membre de l’Association américaine des sports collégiaux (NCAA).
La candidature de cet agent libre a été retenue par les Chiefs au mois d’avril 2018 et, depuis ce temps, Ryan Hunter pratique avec sa nouvelle formation à temps plein. Il a tenté d’enregistrer autant d’information et de conseils que possible au cours de l’année 2018-2019 et espère maintenant faire une bonne impression auprès de ses entraineurs.
«Je pense que la chose que j’ai retenue a été simplement d’apprendre à devenir un joueur professionnel. L’année passée, c’était ma première année dans la ligue et, chaque jour, je faisais ce que les entraineurs voulaient que je fasse. Mais cette année, je suis plus confortable dans mon environnement et je sais ce qui s’en vient lors des pratiques. Je suis capable de me concentrer sur le football et pas ce qui arrive avec les autres joueurs», estime M. Hunter.
Il s’est dit satisfait de son camp d’entrainement, au moment de l’entrevue avec Le Voyageur. «J’ai quand même deux autres matchs présaison à jouer, donc il faut que je continue à faire un bon travail et à bien jouer. Je pense que si je peux démontrer aux entraineurs que je devrais être ici pour la saison, que si quelqu’un se fait mal, ou si pendant la saison je commence à jouer de mieux en mieux, je peux leur démontrer que je devrais avoir ma chance de jouer.»
Au cours de la saison morte, un entraineur de la région de Kansas City l’a aidé à développer un programme d’entrainement personnel qui mise sur des habiletés qui lui seraient utiles sur le terrain. Entre autres, Ryan Hunter a fait beaucoup de course et d’haltérophilie. Il a aussi appris à faire du jiujitsu et de la boxe afin d’améliorer son conditionnement physique.
Papillons dans l’estomac
Malgré quelques papillons dans l’estomac, il a hâte d’entendre l’annonceur maison des Chiefs ou de l’une des 31 autres équipes de la NFL prononcer son nom et de prendre part à son premier match de ce circuit.
«C’est définitivement excitant et un peu intimidant à cause que le stade Arrowhead est immense. Je crois qu’il y a 90 000 places. La première fois que j’ai joué [un match hors-concours], ç’a été un peu intimidant, mais aussi excitant de pouvoir jouer dans la NFL», admet-il.
«Je pense qu’à date j’ai fait une très bonne job de démontrer aux entraineurs que je devais être ici. Il faut juste que je continue avec deux autres matchs présaison pour démontrer [à Kansas City et aux 31 autres équipes de la ligue] que si je me fais couper, qu’une autre équipe va vouloir me signer. Par contre, lorsque la saison commence, j’espère être ici, à Kansas City, car j’adore l’équipe et la ville.»
Éric Boutilier (Le Voyageur)