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le Jeudi 1 avril 2021 0:19 Red Deer

À Red Deer, le bien-être passe par Paris

À Red Deer, le bien-être passe par Paris
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PUBLIREPORTAGE. Nathalie Belkhiter est une passionnée du bien-être à la personne. En pleine pandémie, elle trouve le courage et la ténacité d’ouvrir son salon d’esthétisme, Paris Aesthetic. Un havre de paix, au centre-ville de Red Deer, où elle et son équipe vous accueillent pour un moment d’exception.

 

Nathalie Belkhiter et son mari Cyril ont quitté la France le 14 mars 2018. « Nous avions besoin de changement, de gagner notre vie correctement », explique la cheffe d’entreprise. Cette mère de trois enfants n’hésite pas, « mon mari et moi n’avons pas peur de faire des heures, nous avions un restaurant et j’avais un institut de beauté. Sauf qu’à la fin du mois, nous ne gagnions pas notre vie ». La faute au système fiscal français, souligne-t-elle.

Nathalie Belkhiter vous accueille avec le sourire à Paris Aesthetic, un havre de paix au centre-ville de Red Deer. Crédit: courtoisie

Alors que son mari trouvait un emploi de charpentier à Edmonton, lors d’un forum Destination Canada à Paris, elle préparait une liquidation judiciaire du restaurant et vendait tout très vite, « jusqu’aux chaussettes ! », s’amuse-t-elle. Elle s’occupe de la logistique à distance, trouve un lieu de vie, une voiture… les voilà prêts pour leur nouvelle vie avec 10 000 euros en poche.

Des débuts compliqués

Au lendemain de leur arrivée, son époux est à la tâche. Elle, avec sa petite fille de deux ans sous le bras, se rapproche de la Cité Francophone pour y trouver du travail, en vain. Elle y passe des heures insensées, mais se lie d’amitié, se crée des contacts.

Finalement, elle décide de créer sa propre entreprise. « Mon visa de travail me permettait de devenir entrepreneure, j’ai commencé dans mon sous-sol ! » Son salon d’esthétisme voyait le jour.

Très rapidement les choses se compliquent. Son mari se retrouve en conflit avec son employeur (soupçonné pour des abus professionnels répétés) ; ils sont aussi obligés de quitter leur logement suite à une mésentente avec leurs propriétaires, des compatriotes. « Un de mes fils nous a rejoints. Une personne de plus dans les lieux, ils ne l’ont jamais accepté. Nous avons été victimes de harcèlement », explique-t-elle, avec une pointe de colère.

Au Sud, le soleil brille

Peu importe, ils quittent alors Edmonton. Une décision qu’ils ne regrettent pas, au contraire. « Mon mari a retrouvé du travail très vite, et mon salon, Paris Aesthetic, est ouvert depuis le 1er septembre 2020 ». Elle y propose de nombreux services comme l’épilation, le gommage corporel, le massage relaxant ou thérapeutique.

Paris Aesthetic, c’est un cocon de bien-être loin des turpitudes de la vie. Crédit : Courtoisie

« Au tout début, c’était surprenant. Ma clientèle était essentiellement masculine, et évidemment j’ai eu droit à quelques demandes “bien particulières” », sourit-elle avec le recul. Elle a dû apprendre à dire non, avec politesse tout en se faisant respecter. Aujourd’hui, sa clientèle masculine fait partie de son quotidien.

« J’ai réussi à instaurer un climat de confiance essentiel, un “cocooning” qui répond à leurs besoins, sans gêne ni jugement ». Elle s’amuse d’ailleurs de voir certains de ses clients s’endormir lors d’une épilation corporelle.

Aujourd’hui, sa petite entreprise fonctionne très bien. Loin des tumultes de leurs premiers pas en Alberta, elle se réjouit. Un rêve de petite fille devenu réalité. « Prendre soin de l’autre, de soi, est une passion depuis que je suis enfant », explique-t-elle.

Elle se décrit elle-même très « bling-bling », mais n’oublie pas de faire un petit clin d’œil à sa maman, Pilar. « Elle était très coquette, toujours tirée à quatre épingles malgré les six enfants qu’elle avait à élever », dit-elle avec tendresse.

Des défis au quotidien

Nathalie Belkhiter n’a pas peur de la difficulté ni de l’inconnu, mais elle connaît ses limites. « Lorsque je suis arrivée au Canada, je ne connaissais pas un mot d’anglais. Aujourd’hui, ce n’est guère mieux et je suis une mauvaise élève, c’est certain », clame-t-elle.

« C’est un effort surhumain » lorsqu’elle s’attelle à la gestion de son entreprise. Elle n’hésite pas non plus à redoubler d’efforts lorsqu’elle accueille sa clientèle féminine, plus encline à partager leurs humeurs, leurs sentiments.

Le logo de Paris AestheticCrédit : Courtoisie

Parfois découragée, elle compte sur ses enfants pour la soutenir, « ma fille de cinq ans est bilingue, mon fils de dix-huit aussi, ils me poussent alors j’apprends malgré moi ! » D’origine franco-espagnole, elle espère aussi rejoindre une clientèle hispanophone de plus en plus présente dans la région.

D’un naturel résilient et enthousiaste, elle reste aussi surprise face à la difficulté de trouver des employés de qualité. « On parle de chômage dans la province, mais j’ai des difficultés à trouver des personnes sérieuses et qualifiées pour rejoindre mon entreprise », raconte-t-elle, tout en assurant qu’elle prend soin de ses employées comme de ses clients.

Alors, elle continue à chercher, en espérant un jour déléguer un peu plus et consolider cet équilibre professionnel et familial qui lui tient à cœur, « tout en offrant le meilleur du bien-être à ma clientèle ».

Pour contacter Paris Aesthetic :

Nathalie Belkhiter

info@parisaesthetic.net

Tél : 877-460-2657

4820 Gaetz Ave #2 Red Deer, AB T4N 4A4