Ces pages sont les vôtres. Le Franco souhaite donner la possibilité aux lecteurs d’exprimer leurs opinions. Gaétane Pelletier-Lucsanszky, résidant à Vegreville, publie ce texte plein de sagesse dans lequel elle évoque notre désir collectif de sortir de cette pandémie indemne.
Partout au monde, nous avons été pris par surprise avec cette pandémie de Covid-19. N’ayant pas de vaccin ni de médicament antiviraux correspondants, les gouvernements ont été obligés de revenir aux méthodes ancestrales, c’est-à-dire masques, distanciation sociale, désinfections, confinement et enterrement rapides après le décès. Ces méthodes font que nous sommes encore là aujourd’hui, elles ont permis à nos ancêtres par le passé de surmonter les épidémies les plus féroces. Albert Camus, dans son roman La Peste, nous rappelle largement ce genre de situations.
Même en notre temps, tout le monde ne comprend pas simultanément l’importance des mesures imposées par le Ministère de la Santé. L’incrédulité est ce qui coûte le plus cher en vies humaines. À un moment donné, après avoir perdu trop de gens, chacun finit bien par comprendre que l’infection est réelle. C’est seulement à ce moment que le respect des règles devient généralisé et que la santé revient peu à peu.
À lire aussi :
L’ACFA RÉGIONALE D’EDMONTON RÉAGIT AUX «ACCUSATIONS» TENUES LORS DE SON AGA
La majorité d’entre nous souhaite ardemment que le virus soit vaincu au plus tôt avec un vaccin. Jason Kenny nous annonce que l’Alberta attend présentement 677 000 doses de vaccins d’ici la fin mars, à deux doses par personne, ça va donner 338 500 personnes vaccinées. Justin Trudeau nous dit que nous aurons des doses pour tous ceux qui veulent être vaccinés d’ici l’automne. Nous sommes déjà confinés depuis 9 mois et nous allons l’être encore durant plusieurs mois. La population devient peu à peu habituée aux règles d’hygiène imposées.
Que vont devenir nos vies après cette crise sanitaire ? Avant que tous les restaurants, théâtres, cinémas et églises fassent faillite, on pourrait peut-être les aider en élaborant des protocoles plus poussés qui leur permettraient d’ouvrir. Lors de la réservation, en plus de recevoir une date et une heure, le numéro de siège, on pourrait trouver sur le billet, la porte où entrer, et l’allée à emprunter. Les réservations se feraient une rangée sur trois et il y aurait deux places vides de chaque côté du spectateur. Pour ma part, je n’aurais pas d’objections à signer d’avance un engagement à respecter toutes les normes, pourvu que cela m’apporte la joie de vivre normalement.
Gaétane Pelletier-Lucsanszky
Pour nous soumettre vos texte d’opinion, écrivez-nous: REDACTION@LEFRANCO.AB.CA