le Vendredi 19 avril 2024
le Lundi 21 mars 2022 17:00 Grande Prairie

La francophonie et la discrimination francophone en Alberta

Crédit : Islander Images / Unsplash.com
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Ilan Kouamé - Jeune plume École Boréale - 8e année
La francophonie et la discrimination francophone en Alberta
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Il est important de parler beaucoup de langues en Alberta. Ceci permettra à d’autres personnes qui ne parlent pas l’anglais de pouvoir vivre en Alberta. Dans ce journal, je veux faire la promotion du français afin de permettre aux Franco-Albertains qui sont intimidés de parler fièrement la langue française dans la belle province de l’Alberta.

Comme vous le savez, en Alberta, il y a une compagnie francophone qui s’appelle l’ACFA, ce qui veut dire Association canadienne-française de l’Alberta. Son but est de donner aux francophones de la province de l’Alberta un moyen de se réunir et de créer une communauté vivante en Alberta. L’ACFA a été créée en 1995. Ça fait 27 ans que cette association a été créée.

En Alberta, il y a beaucoup de francophones, un total de 268 615 Albertains et Albertaines, 19% de la population de l’Alberta en tout. À Edmonton, il y a beaucoup de francophones qui se sont bien débrouillés pour ne pas être jugés par des anglophones. Comme tous les francophones en Alberta, ils se sentent heureux d’être dans une province anglophone parce qu’ils peuvent parler les deux langues du Canada.

Monsieur Kouame, père d’un enfant qui habite en Alberta, est un Franco-Albertain qui a vécu au moins

40 ans en Afrique, dans son pays natal, la Côte d’Ivoire. Il est venu au Canada en 2018, à Trois-Rivières, au Québec. La langue maternelle de monsieur Kouame est le français, c’est pour ça qu’il a pu s’adapter au Québec.

Plus tard, il a décidé de changer de province et il s’est installé en Alberta. C’était difficile pour lui parce que les gens à Edmonton parlaient l’anglais. Ensuite, il a décidé de se rendre dans une autre ville pour pouvoir chercher un travail francophone avec l’ACFA.

Selon monsieur Kouame, ses collègues l’entendent des fois parler en français au téléphone. Ils sont curieux d’entendre son accent anglais; ils ne se moquent pas de son accent anglophone gentil. L’Alberta a beaucoup de francophones, surtout des Africains français. Il y a en beaucoup, surtout à Edmonton : c’est la place où on trouve beaucoup d’Africains français; il y a une grande communauté africaine.

Concernant les problématiques des Français installés en Alberta, ce n’est pas un problème parce que ça peut les rendre franco-albertains et ils peuvent être heureux d’être en Alberta. Techniquement, les anglophones ne jugent pas les francophones en Alberta parce qu’ils savent que c’est une des langues du Canada.

Les Franco-Albertains africains ne sont pas jugés aussi parce qu’ils ont beaucoup fait pour l’Alberta. Ils ont aidé à agrandir le nombre de la population franco-albertaine. Puis, des écoles francophones sont nombreuses en Alberta, surtout à Edmonton. C’est là-bas qu’on trouve les conseils scolaires Centre-Nord, Centre-Est et Nord-Ouest qui dirigent de nombreuses écoles francophones de l’Alberta dans les villes comme Edmonton, Fort McMurray et Grande Prairie.

Aussi, la ville où il y a beaucoup d’écoles francophones doit être Edmonton avec 20 écoles francophones. Dites-moi, penseriez-vous cela si vous voyez des francophones qui se parlent en français?

Petite rectification pour tous :

L’Association Canadienne Française de l’Alberta, régionale de Wood Buffalo a été officiellement fondée en 1980. Son but est de promouvoir le bien-être culturel, intellectuel, social et économique des francophones. Depuis plus de 30 ans, elle est au service de la communauté francophone (estimée à environ 7% de la population de Wood Buffalo-Cold Lake). Source : ACFA régionale.

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