IJL – RÉSEAU.PRESSE – LE FRANCO

Mouna Gasmi est la directrice générale du Centre d’Appui Familial du Sud de l’Alberta. Photo : Courtoisie
«Notre communauté est très vivante et active. Il y a une grande demande pour nos services. C’est appuyé par les chiffres qu’on a cumulés l’année dernière au niveau des inscriptions», affirme Destiny McLean, responsable du bureau satellite du CDAF à Lethbridge.
Les ateliers «après école» sont particulièrement prisés et continuent de rencontrer un grand succès en ce début d’année scolaire. «Notre objectif est que ces activités ressemblent à des clubs de science, d’art et de sport, pour permettre aux enfants d’apprendre le français tout en s’amusant, au-delà des cours en classe», explique-t-elle.
Ces activités parascolaires, menées en français, jouent un rôle clé dans le développement de l’identité francophone des jeunes et renforcent leur sentiment d’appartenance à la langue, souligne Destiny.
Les activités préscolaires, destinées aux tout-petits de la garderie et de la prématernelle, ont également connu un grand succès au cours de la dernière année. La proximité de l’École La Vérendrye facilite le recrutement. «Cela nous donne accès à un bassin de près de 40 enfants», ajoute Destiny McLean.
Bien qu’elle apprécie cet avantage, Destiny exprime son souhait d’élargir l’accès aux membres de la communauté situés en dehors du noyau familier de La Cité des Prairies où se trouvent la plupart des organismes et l’école francophone de Lethbridge. «Je veux vraiment augmenter notre visibilité. J’aimerais [à terme] visiter les écoles d’immersion et attirer les jeunes et leurs parents. Ils sont tout aussi importants», explique-t-elle.
Que ce soit lors du festival familial mensuel qu’elle organise autour de thèmes spécifiques – celui du 28 septembre sera dédié à l’automne – ou lors d’événements pour adultes, comme la soirée vin, fromage et peinture prévue le 27 septembre, l’objectif est donc d’inclure un maximum de parents de la communauté, qu’ils aient des attaches directes ou lointaines avec la langue française.
«La langue nous unit, mais même si tu ne parles pas français, tu es le bienvenu. Les parents d’enfants en immersion doivent faire partie de notre communauté. Sans eux, leurs enfants n’ont aucun lien avec le français en dehors de l’école», rappelle-t-elle.
Beaucoup d’autres ateliers et activités auront lieu en octobre à Calgary. «Entre nous mamans» permettra notamment aux mères de se réunir «sans enfants et sans papas», mentionne Mouna Gasmi. Pour connaitre la liste complète des programmes et consulter le calendrier du CDAF
Le bureau satellite à Lethbridge a créé une page web

Destiny McLean est la responsable du bureau satellite à Lethbridge. Photo : Courtoisie
Le CDAF pousse à l’extérieur de Calgary
Red Deer, Airdrie, Medicine Hat, Brooks, Canmore… Le CDAF continue d’étendre ses services pour répondre aux besoins des familles dans le sud de la province, assure sa directrice générale, Mouna Gasmi. «On essaie d’organiser des activités en région là où il y a des besoins. Notre équipe se déplace environ une fois par mois, dépendamment des endroits. Sinon, tout ce qui est offert en ligne est bien sûr ouvert à tout le monde», précise-t-elle.
Le Francotoks qui se tiendra à Okotoks les 21 septembre, 19 octobre et 16 novembre permettra, par exemple, aux enfants âgés de 3 à 6 ans de participer à des matinées d’activités en français avec leurs parents. «Le premier weekend, il y aura la cueillette de citrouilles et, ensuite, ce sera d’autres activités thématiques.»
À Calgary, les activités reprennent aussi après un été «relativement calme». Le club de soccer reprendra du service à partir du 21 septembre, à la demande de nombreux parents qui souhaitent compter sur une activité sportive en français pour l’année. «Les entraînements vont avoir lieu à l’extérieur en septembre au Erin Woods Park, puis au Calgary Soccer Centre en octobre».
Nouveauté cette année, l’École Terre des Jeunes accueillera pour la première fois des activités «après école» du CDAF, tout comme la Mayland Heights School du Calgary Board of Education, une école d’immersion française. «C’est bien d’accorder de l’importance aux familles francophiles. En leur proposant des activités en français, on espère qu’ils puissent développer leurs compétences», explique Mouna, faisant ainsi échos aux propos de sa collègue de Lethbridge.
Dans les deux cas, les inscriptions se remplissent «très rapidement», assure-t-elle. Une vingtaine de jeunes participent en moyenne aux ateliers.
Glossaire – Faire échos : répéter les paroles d’autrui en validant les dires