le Vendredi 29 mars 2024

De jeunes poètes de l’école Michaëlle-Jean nous partagent leurs écrits avec une grande fierté. Merci pour cette très belle collaboration.

La rédaction

Adam Kaddouri 

Jeune poète – cours 30-2, 12e année, école Michaëlle-Jean

La raison pour laquelle j’ai choisi ce poème, c’est que chaque année, je constate que la guerre devient de plus en plus endémique, alors que, paradoxalement, on est en train de vivre dans la période la plus paisible depuis le début des temps. Mais cette paix est pourtant toujours en train d’être confisquée à d’autres personnes. Les personnes qui me font le plus de peine sont les enfants, car ils n’ont pas fait d’erreur pour recevoir ces conséquences; ce n’est pas juste de se réveiller et de trouver sa vie chamboulée.

Sans titre

On était enfants avec des rêves 

Maintenant on est des enfants qui rêvent de trêve

Sortir dehors tout le temps j’ai peur pour ma vie

Quand est-ce que je vais oublier ces ennuis

Pourquoi est-ce qu’on doit être martyrisés

Toute la force de mon âme est usée

Les rues des champs de bataille

Si juste la paix était une trouvaille

Hamza Mohamed Sougueh 

Jeune poète – cours 30-2, 12e année, école Michaëlle Jean

J’ai écrit ces poèmes pour les gens qui ont de très grands potentiels dans un domaine, mais qui ne croient pas en eux. Les deux poèmes ont la même signification. Le but de ces poèmes, c’est de partager, de ne pas se laisser influencer par les mauvaises nouvelles qui causent souvent du stress. Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.

Sans titre

J’ai enfin eu ma réussite            

Après avoir couru                        

Dans les rues                               

Me voilà                                       

Au-delà                        

Quelle coïncidence                     

D’avoir autant de confiance        

Après toutes ces condoléances       

Ô quelle expérience ! 

Sans titre 

Cette  sécheresse

Me donne du stress

Ô j’ai cogité

Grâce à ce comité

J’ai reçu l’autorité