De jeunes poètes de l’école Michaëlle-Jean nous partagent leurs écrits avec une grande fierté. Merci pour cette très belle collaboration.
La rédaction
Adam Kaddouri
Jeune poète – cours 30-2, 12e année, école Michaëlle-Jean
La raison pour laquelle j’ai choisi ce poème, c’est que chaque année, je constate que la guerre devient de plus en plus endémique, alors que, paradoxalement, on est en train de vivre dans la période la plus paisible depuis le début des temps. Mais cette paix est pourtant toujours en train d’être confisquée à d’autres personnes. Les personnes qui me font le plus de peine sont les enfants, car ils n’ont pas fait d’erreur pour recevoir ces conséquences; ce n’est pas juste de se réveiller et de trouver sa vie chamboulée.
Sans titre
On était enfants avec des rêves
Maintenant on est des enfants qui rêvent de trêve
Sortir dehors tout le temps j’ai peur pour ma vie
Quand est-ce que je vais oublier ces ennuis
Pourquoi est-ce qu’on doit être martyrisés
Toute la force de mon âme est usée
Les rues des champs de bataille
Si juste la paix était une trouvaille
Hamza Mohamed Sougueh
Jeune poète – cours 30-2, 12e année, école Michaëlle Jean
J’ai écrit ces poèmes pour les gens qui ont de très grands potentiels dans un domaine, mais qui ne croient pas en eux. Les deux poèmes ont la même signification. Le but de ces poèmes, c’est de partager, de ne pas se laisser influencer par les mauvaises nouvelles qui causent souvent du stress. Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.
Sans titre
J’ai enfin eu ma réussite
Après avoir couru
Dans les rues
Me voilà
Au-delà
Quelle coïncidence
D’avoir autant de confiance
Après toutes ces condoléances
Ô quelle expérience !
Sans titre
Cette sécheresse
Me donne du stress
Ô j’ai cogité
Grâce à ce comité
J’ai reçu l’autorité