Par Kaylie Murangwa
Saviez-vous que l’avenir de notre planète a deux issues?
Selon un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), soit nous serons dans une bonne situation, soit ce sera la catastrophe. En m’informant de cela, rien ne m’empêche de me voir dans ces cas. Après avoir contemplé ci-dessous, je m’imagine dans l’avenir proche dans le cadre de ces deux possibilités.
Je suis à table et mon humanoïde Xaq m’amène mon déjeuner avec des mandazis (pain swahili) qu’il a préparés de ses propres mains.
On est en 2100 et c’est mon 93e anniversaire. Vous ne pouvez pas y croire. J’ai encore l’air d’avoir 20 ans et ma durée de vie n’a pas de fin. Je suis à table et mon humanoïde Xaq m’amène mon déjeuner avec des mandazis (pain swahili) qu’il a préparés de ses propres mains. Je regarde vers la fenêtre et je suis tentée de faire une marche. Ça se fait rarement.
La population sur notre belle planète? Plus de 11 milliards de personnes, c’est surpeuplé. Je vis dans une mégaville où j’habite un micro-appartement au 800e étage.
Le travail? L’intelligence artificielle et les robots l’effectuent pour nous, plus vite et mieux. Xaq me saupoudre une matière invisible qui commence à former sur mon corps un nouveau maillot de corps en lycra blanc. Il enfile mes robots-chaussures et c’est parti.
Avec excitation, je franchis la vitre transparente en bas, au rez-de-chaussée. J’inspire l’air frais de l’atmosphère. Le calme règne dans les rues, car les voitures électriques et les voitures volantes ne font aucun bruit. Je croise un couple d’humanoïdes occupés aux tâches qui leur ont été assignées.
Ma destination : l’espace vert où trônent des arbres âgés bien plus que je ne le suis.
Je me penche sur l’un d’eux; il a vécu, témoin de ces paroles du passé qui, autour de lui, évoquaient que vivre en 2100 serait un cauchemar. La raison : les changements climatiques.
À cette époque, l’activité humaine créait de la pollution. Mais aujourd’hui, le dioxyde de carbone n’est plus relâché dans l’atmosphère, les gaz à effets de serre ont disparu. La couverture de gaz autour de la Terre qui retenait l’énergie du soleil et la transformait en chaleur a disparu. Des solutions ont été trouvées pour mettre fin à ces problèmes.
Ils, les gouvernants, ont atteint leur objectif de zéro émission pour 2100. Ils ont maintenu l’augmentation de la température à 1,8° Celsius. Nous avons gagné la lutte contre le changement climatique!
Une vision optimiste…
Maux de tête lancinants, vertiges, crampes musculaires… Je vais avoir un coup de chaleur. Quelle façon de fêter mon 93e anniversaire dans ce nouveau siècle! C’est seulement le printemps et les canicules sont déjà indescriptibles.
Je n’ai encore rien vu. En été, les semaines se suivent et se ressemblent : il fait plus de 40° Celsius. Rien de surprenant puisque le réchauffement climatique a atteint sept degrés Celsius.
Catastrophique!
Les vacances à Bali ou la balade dans les rues de New York, c’est du passé. Ces lieux côtiers sont désormais submergés.
Les vacances à Bali ou la balade dans les rues de New York, c’est du passé. Ces lieux côtiers sont désormais submergés. Cette chaleur cause la fonte des glaciers et la dilatation thermique de l’eau des océans en augmente son volume. Le niveau des océans atteint des records : 1,8 mètre; les récifs coralliens et les plages sont devenus, par leur absence, des sujets de cours d’histoire.
Je fais partie de ces 2 milliards de réfugiés dont les eaux ont emporté ma ville. Cela a provoqué une poussée migratoire sur une petite partie de notre planète et engendré une surpopulation. Et pourtant, même ici, je n’ai pas fui les problèmes météorologiques.
Les cyclones, les ouragans, les tornades, les inondations et les sécheresses ne sont plus considérés comme «extrêmes» en raison de leur fréquence. Les incendies de forêt font rage en Colombie-Britannique, les inondations sont fréquentes au Japon et la neige a laissé place à la pluie au Groenland.
Les fréquentes sécheresses ne facilitent pas la culture des denrées alimentaires et l’accès à l’eau est limité. Le monde se bat pour ces produits de première nécessité. Chaque jour est une lutte pour survivre.
Devant ces deux scénarios, deux options se présentent. La première (corrigez-moi si je me trompe) est un rêve au présent. La deuxième, une réalité si rien ne change.
Certains vont mettre la tête dans le sable, comme l’autruche. D’autres vont parvenir à trouver une solution. Quelques-uns vont se mettre en colère et se plaindre. Il y en a qui ne veulent bien sûr pas se stresser, ils choisissent donc de ne pas s’informer.
Parmi ceux qui sont passés à l’action (non pas que j’y sois nécessairement favorable), certains activistes se sont collés à des tableaux célèbres pour attirer l’attention du public sur la crise climatique, alors que d’autres, créant l’émoi, ont jeté des boîtes de soupe à la tomate sur le célèbre tableau de Van Gogh, Les tournesols (Galerie nationale de Londres). Leur objectif : se demander «pourquoi pensez-vous qu’un tableau est plus important que la préservation de la vie sur Terre?»
Finalement, une certaine population achète des voitures électriques.
Moi, je suis tombé sur une fille courageuse. À l’âge de 15 ans, elle proteste devant le parlement suédois en dénonçant son inactivité envers les changements climatiques. Ensuite, elle lance la grève de l’école pour le climat qui a rassemblé plus de dix millions de personnes autour du monde pour manifester. Des milliers d’élèves sèchent alors l’école tous les vendredis pour manifester contre les changements climatiques. Elle a encouragé d’autres jeunes à agir et à se préoccuper de cette cause.
Ceux qui se sont mis en colère? Leur colère s’est rapidement dissipée tout en regardant leur émission du soir. Ceux qui sont ignorants? Nous restons dans l’espoir de leur réveil.
Pour ceux d’entre nous qui ne sont pas prêts à ne faire qu’un avec les arbres (mouvement Chipko) ou d’être Greta Thunberg : comment pouvons-nous contribuer à prévenir les catastrophes qui nous attendent?
Nous semblons impuissants, mais nous avons des moyens d’enrayer le réchauffement climatique. Avez-vous pensé à voter? Même si vous n’avez pas la majorité, d’ici quelque temps, vous aurez ce pouvoir. Alors, voter pour des personnes enclines à résoudre ces problèmes permet de l’infléchir.
C’est notre avenir. Notre jeunesse n’est pas une excuse.
Avez-vous pensé à écrire à votre député? Je serais curieuse de connaître son avis sur le climat. Pour les «intellos» parmi nous, j’ai de bonnes nouvelles. Les Nations Unies nous fournissent assez d’informations. Ils nous donnent ainsi des mesures pour lutter contre la crise climatique.
Cela suffira-t-il à empêcher la crise climatique? C’est à toi et tes parents de décider.
Entretemps, avant que 2100 n’arrive, la conversation continue.
Pour plus d’information :
Les Nations Unies
Population : bit.ly/3HbXSAF
Agissons : bit.ly/40CWVZ3
Niveau des océans : bit.ly/41OFdTk
Le GIEC : bit.ly/41RVZkG
3. Kaila Mbassi Djimfack
École Joseph-Moreau
7e année
Nos océans, des poubelles ambulantes
Selon une étude, 90% des déchets marins proviennent des fleuves d’Asie et d’Afrique. Tout ce plastique provient aussi de nos utilisations quotidiennes et 20% des filets de pêche qui sont perdus ou abandonnés en mer. Ces déchets s’accumulent et sont transportés par de nombreux réseaux fluviaux, ensuite déversés dans l’océan. En somme, douze millions de tonnes de déchets sont répandues chaque année dans nos océans.
Depuis quelques années, nous retrouvons plusieurs animaux marins empêtrés dans des filets de pêche abandonnés ou d’autres déchets, ce qui les empêche de nager ou de s’orienter, souvent ils sont même tués. Par moment, il leur arrive de ne pas faire de différence entre les déchets et la nourriture. 94% d’estomacs d’oiseaux en contiennent et des tortues confondent le plastique à des algues. En moyenne, les déchets tuent plus d’un million d’oiseaux marins et 100 000 mammifères marins chaque année. De plus, en 2019, en Floride, une tortue marine a été retrouvée morte avec 140 morceaux de plastique dans son corps et une baleine avec des microplastiques dans son estomac.
Depuis quelque temps, plusieurs projets ont été lancés pour nettoyer l’océan. Tel que Jenny The Ocean Cleanup qui a pour but de nettoyer «le septième continent» dans le Pacifique et Mr Trash Wheel qui ramasse les ordures dans le port de Baltimore aux États-Unis. Jenny est un protocole qui consiste à ce que deux navires traînent des filets à vitesse lente à la surface de l’océan; ensuite, il suffit de les refermer et de les amener au recyclage.
Mais tous les déchets ne sont pas aussi faciles à ramasser. Ils sont souvent microscopiques ou toutes petites particules dues aux vagues, au vent et aux rayons du soleil. Le nettoyage des plages est aussi utile. «Cela sensibilise les citoyens et leur montre quels objets sont les plus abondants», explique Jennifer Provencher, chercheuse en biologie à Arcadia, en Nouvelle-Écosse.
Tout le monde pense que le recyclage est une solution magique et essentielle. Alors que, même au Canada, seulement 10% des déchets produits chaque année sont recyclés et 90% sont jetés. La meilleure façon de régler ce problème est de moins utiliser le plastique en utilisant des sacs en toile réutilisables, des pailles en métal et faire du compost*; bref, tout ce qui va améliorer votre quotidien en réduisant le nombre de déchets. Mais ça ne compte pas arriver de si tôt. Il y a des millions de tonnes de déchets sur la planète et la majeure partie dans les océans, ça nous prendrait des décennies à nettoyer tout l’océan.
De toute façon, personne ne doute que l’avenir de la planète et de notre environnement est entre nos mains.
Glossaire – Compost : Mélange de terre, de fumier, de résidus organiques et de matières minérales
Donel Kuengue
École La Prairie
7e année
«La déforestation n’est pas une bonne chose parce que les feuilles des arbres permettent de nettoyer le gaz carbonique et nous donnent de l’air respirable. Aujourd’hui, près de dix tonnes de gaz carbonique sont nettoyées par les arbres», Daren Kuengue.
«La déforestation n’est pas une bonne situation parce que le fait de couper les arbres détruit la nature et il y aura plus de risques d’érosion et la destruction du sol et il n’y aura plus de route pour circuler». Patrick Kuengue.
«La déforestation n’est pas une bonne situation parce que le fait de couper les arbres détruit la nature et il y aura plus de risques d’érosion et la destruction du sol et il n’y aura plus de route pour circuler», Patrick Kuengue
La déforestation n’est pas bien parce que les plantes et arbres peuvent subvenir aux besoins des hommes et des animaux, comme dans les domaines de la médecine, le domaine du transport et beaucoup d’autres.
«Nous voyons une multitude de problèmes liés à la déforestation et devons réagir face à ce problème parce que si les plantes disparaissaient, il n’y aurait plus de médicament, d’aliment de transporter d’autre dont nous, en tant que protecteur de la nature, nous devons la protéger», Georgia Kuengue
La coupe intensive* du bois est une des plus importantes causes. Plusieurs activités humaines endommagent l’environnement. Par exemple, 73% des terres agricoles sont détruites pour l’agriculture comme aussi 10% des terres forestières sont détruites pour l’avancée de la population urbaine et enfin 10% des terres forestières sont détruites pour la construction des infrastructures écolières.
La déforestation accentue les risques d’érosion. Ce problème, bien évidemment, qui détruit les routes, car les arbres soutiennent le sol et absorbent cette eau de pluie. La coupe massive d’arbres accentue aussi la diminution de l’oxygène dans l’air, car les arbres diminuent le gaz carbonique présent dans l’air. Une autre conséquence est que ça nous rend vulnérables aux changements climatiques et aux maladies.
La population mondiale peut travailler ensemble afin de contrer la déforestation et ainsi aider la planète Terre à mieux se porter. Une des solutions est d’aller aider à planter les arbres, car plus nous en planterons, plus le gaz carbonique sera nettoyé et le niveau d’oxygène augmentera. Nous pouvons également réduire la consommation de papier, car si nous réduisons l’utilisation du papier, il y aura moins d’arbres coupés par année.
Glossaire – Intensive* : Qui, par la mise en œuvre de moyens importants donne de hauts rendements
1. Laurene Igiraneza
École Alexandre-Taché
9e année
Notre planète demain : l’écomobilité
Selon la Ville d’Edmonton, le transport représente 30% de nos émissions de gaz à effet de serre et 42% de l’énergie utilisée. En raison des préoccupations environnementales croissantes, la Ville a commencé à investir dans de nouvelles façons de rendre les transports plus écologiques.
Dans la motivation de rendre le transport en commun plus respectueux de l’environnement, Edmonton a intégré des autobus électriques, faisant d’ETS la première agence de transport en commun en Amérique du Nord à installer des chargeurs surélevés à l’intérieur des installations de transport en commun.
Non seulement les autobus sont électriques, mais le système de transport Light Rail Transit, communément appelé LRT, est alimenté à l’électricité. Cela signifie qu’il est alimenté par la même source d’énergie qu’un ordinateur, ce qui le rend beaucoup plus durable que les trains fonctionnant au gaz.
Dans le but de rendre la mobilité plus durable, en 2021, Edmonton s’est également associée à trois différentes sociétés de trottinettes électriques, dont deux font leur retour en 2023 dans la ville. Edmonton est dans un programme de licence de deux ans avec ces entreprises, avec 750 trottinettes électriques et 250 vélos électriques.
Faire des changements pour l’environnement n’est pas une promenade dans le parc. Comme la Ville a relevé ses défis. Depuis que les trottinettes et les vélos électriques ont été présentés dans la ville, de nombreuses inquiétudes* ont été soulevées.
Edmonton a un problème de vandalisation. Une douzaine de trottinettes ont été incendiées et certaines ont même été retrouvées dans des lacs. Désormais, les habitants d’Edmonton se plaignent également de la quantité de scooters qui encombrent la ville.
Les changements devraient commencer jeunes, en commençant par les étudiants d’aujourd’hui. En Alberta, il y a des villes avec des vélos et des scooters électriques, ce système est déjà disponible, il pourrait être utilisé comme moyen de transport pour les élèves vivant dans leurs zones scolaires lorsque le temps se réchauffe.
Plutôt que les parents les conduisent comme le font la plupart des parents. D’après «Les magazines pour enfants», deux enfants sur trois sont conduits à l’école, craignant pour la sécurité de leur enfant.
Cela provoque beaucoup d’émissions de carbone dans l’air. Un système parent peut également être mis en place. Au sujet d’un système parental, saviez-vous que le covoiturage était aussi un procédé utilisé? Si les parents ne se sentent toujours pas confortables en laissant leur enfant marcher, au lieu de conduire un seul enfant à l’école comme le font la plupart des parents, ils pourraient faire du covoiturage. Un covoiturage, c’est quand un parent emmène plusieurs élèves dans une voiture. Cela réduit le nombre de véhicules dans les lignes de l’école chaque matin. Prendre des bus scolaires est également un moyen productif de réduire la pollution par le carbone.
Mes interviews avec des étudiants albertains :
«Je pense qu’avoir un système parental est une bonne idée, surtout pour les élèves qui doivent être conduits à l’école tous les jours.». Joyce Answer.
«J’ai toujours pris le bus scolaire. J’ai trouvé que prendre le bus est plus productif qu’être conduire. C’est une façon pour moi de me faire de nouveaux amis et d’apprendre à connaître mes camarades de classe. Je pense qu’avoir un système parental est une bonne idée, surtout pour les élèves qui doivent être conduits à l’école tous les jours.» – Joyce Answer
«Je ne me fais pas souvent conduire, mais j’ai appris à aimer prendre les autobus scolaires.». Vanessa MBata.
«Je ne me fais pas souvent conduire, mais j’ai appris à aimer prendre les autobus scolaires. Avoir un système scolaire serait formidable. Je pense que si les parents coopèrent et sont d’accord, ce serait vraiment bon pour notre environnement.» – Vanessa MBata.
Glossaire : Inquiétude* : État de préoccupation, de trouble ou de tourment qui empêche la sérénité
2. Kenda Ebrahim
École À la Découverte
7e année
La pollution de l’air empire en Alberta
L’Alberta est une province canadienne riche en ressources naturelles, mais elle est également connue pour être l’une des régions les plus polluées du pays. La pollution de l’air en Alberta est un problème majeur qui affecte la qualité de vie des habitants et l’environnement de la province.
«Notre Terre est en train de mourir». Keena.
Nous avons demandé à quelques personnes ce qu’ils pensent de la pollution de l’air et voici leurs réponses. «Notre Terre est en train de mourir», a répondu Keena, la jeune fille âgée de 10 ans.
«Chaque fois que je marche dans la rue, je sens des odeurs désagréables qui me font tousser». Qaïs.
«Chaque fois que je marche dans la rue, je sens des odeurs désagréables qui me font tousser», a répondu le jeune enfant Qaïs, âgé de 8 ans.
La principale source de pollution de l’air en Alberta est l’industrie pétrolière et gazière. Cette industrie est responsable de la production de grandes quantités de gaz à effet de serre, de particules fines et de divers autres polluants atmosphériques. Les émissions de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de composés organiques volatils provenant des activités industrielles ont des effets nocifs sur la santé humaine, tels que des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et même des cancers.
La pollution de l’air en Alberta a des conséquences importantes sur la santé des habitants, l’environnement et l’économie de la province. La pollution de l’air a des effets nocifs sur la santé humaine. Les particules fines et les polluants* atmosphériques émis par l’industrie pétrolière et gazière peuvent entraîner des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des cancers et un risque accru de mortalité. Les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques, les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution de l’air.
La pollution de l’air peut avoir des répercussions économiques. Les coûts associés aux soins de santé pour les maladies liées à la pollution de l’air peuvent être élevés, tout comme les coûts associés à la réduction de la productivité et à l’absentéisme au travail en raison de problèmes de santé. La pollution de l’air peut également affecter l’industrie touristique, car les voyageurs peuvent être dissuadés de visiter une région polluée.
Le gouvernement de l’Alberta a mis en place des mesures pour réduire la pollution de l’air, mais celles-ci sont souvent critiquées pour leur manque d’efficacité. Les normes de qualité de l’air sont moins strictes que dans d’autres provinces canadiennes, ce qui signifie que les entreprises peuvent émettre davantage de polluants sans être pénalisées.
Certains groupes environnementaux affirment que le gouvernement travaille en étroite collaboration avec l’industrie pétrolière et gazière et ne prend pas suffisamment de mesures pour protéger l’environnement et la santé publique.
En réponse aux préoccupations croissantes concernant la pollution de l’air en Alberta, des groupes de défense de l’environnement, des militants et des citoyens ont organisé des manifestations et des campagnes de sensibilisation pour faire pression sur le gouvernement et l’industrie pour qu’ils prennent des mesures plus efficaces pour réduire la pollution de l’air. Certains groupes ont également poursuivi en justice le gouvernement et les entreprises pour non-respect des lois environnementales.
Cependant, l’industrie pétrolière et gazière reste un pilier économique important de l’Alberta et de nombreux emplois dépendent de son succès. Certains défenseurs de l’industrie soutiennent que la réduction de la production de pétrole et de gaz aurait des conséquences économiques néfastes pour la province et le pays dans son ensemble. Il existe des solutions pour réduire la pollution de l’air en Alberta sans nuire à l’industrie pétrolière et gazière.
Glossaire – Polluant : Agent* (physique, chimique, biologique) qui souille l’environnement
Pour plus d’information :
Gouvernement du Canada : canada.ca/fr
Conservation Nature : conservation-nature
1 Ines Ettouhami
École Michaëlle-Jean
8e année
Mais que se passe-t-il sur Terre?
Les plaines deviennent des déserts,
Les plateaux et steppes colorés
se transforment en terrains érodés.
Couche d’ozone, fonte de la banquise
Il y en a qui ont fait plein de bêtises
On met en jeu notre futur,
En face-à-face avec la nature.
Catastrophe et cataclysme,
destruction imminente
Notre avenir est sous l’emprise
des enchères et des ventes.
On est ici aujourd’hui
Mais qui sait?
Ne restons pas là, ahuris
Agissons pour l’humanité.
2 Juliet Saumure-Campbell
École Maurice-Lavallée
10e année
Notre couverture
Auparavant allégresse
Est maintenant morose
Nous étions trop occupés
Pour réaliser
Le gris
À nos yeux
Est bleu
3 Hanan Salem
École Michaëlle-Jean
8e année
Douce soie bleue
En t’appelant les cieux
Belles feuilles vertes qui décorent tes troncs
Joyeux petits oiseaux à la voix jubilante
La Terre est ce que l’œil humain a pu voir du paradis
Mais petit à petit ça ressemble à l’enfer
Des feux de forêt
Pollution des océans
Réchauffement climatique
Les larmes coulent doucement
Quand on voit l’état de notre Terre
Cette magnifique sphère
Qui un jour tourna autour du Soleil
Ne laissera pas les générations à venir voir sa lumière
Car dans le chaos la sembrese règne sur la Terre
Cher lecteur, pense à ce que la vie pourra réserver dans le futur
Et sauver ce qui sera le refuge des descendants dans les temps à venir.
4 Alice Saumure-Campbell
École Claudette-et-Denis-Tardif
7e année
Cré-moé, cré-moé pas, quelque part en Alaska, un phoque s’inquiète
Et ce n’est pas pour des miettes
Conoco Phillips s’installe tranquillement
Le phoque regarde au loin en trouvant cela troublant
Son petit coin de pays auparavant naturel et intact est maintenant compromis
Uniquement pour faire profiter l’économie
Des conséquences néfastes au climat sont assurées
Le phoque s’inquiète pour la postérité.
13. Amraan Nedjar
École Gabrielle-Roy
5e année
La glace fond comme la neige au printemps
Que ça fait mal de voir les forêts diminuer entièrement
Il serait temps d’agir, vous ne croyez pas?
D’intervenir pour celle qui nous offre la vie
pour cette Terre pleine de bonté et sans tracas
et à cause de nous elle se ride et se plie.
Déforestation, réchauffement, extinction
Les espèces menacées font la une dans les cœurs
Les ours blancs sans pelage
Qui se dissipent doucement dans l’âge.
On a besoin d’aide maintenant!
Et pas dans vingt ans
Que nos enfants peuvent vivre facilement.
Avec la neige, les arbres et les océans tout ensemble!
La belle Terre mérite la paix tout comme jamais!
14. Kalahari Miron Harvey
École Desrochers
5e année
La pollution diminue notre population
Nous devons prendre action
C’est notre mission
Soyons conscients de nos réflexions
Ayons du respect pour notre planète en déclinaison
Les gaz, ce n’est pas bon pour la santé
Ce n’est pas bon pour les poumons
C’est pourquoi nous en mourrons
La terre doit être notre propriété
Arrêtez de couper nos forêts
Je suis tanné de me faire ignorer
Je suis en train de tourbillonner
J’apprécierais si on collaborerait
Notre planète n’est pas une poubelle
Les déchets s’empilent de plus belle
La surconsommation industrielle monte jusqu’ au ciel
La respiration n’est pas éternelle
C’est l’appel de l’essentiel
15. Philippe Taylor
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
La Terre a besoin d’aide
La pollution la rend malade
Elle crie à l’aide!
Elle est maussade
Ces gaz dans l’air
Le réchauffement climatique
Elle ne sait pas quoi faire
Elle est en panique
Nous les humains
Devons l’aider
Lui tendre la main
Il ne faut pas l’abandonner
La Terre pleure
Il faut la réconforter
Par de p’tits gestes réparateurs
Il faut l’aimer
Recycler
Panneaux solaires
Marcher
Sont des exemples de ce qu’on peut faire
L’océan a besoin d’aide
Les animaux ont besoin d’aide
Les humains ont besoin d’aide
La Terre a besoin d’aide
16. Fortune Toukem
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
Notre planète n’est plus comme avant.
Des enfants sans abris qui n’ont nulle part où aller.
La population ne respecte pas l’environnement.
Des déchets qui polluent l`environnement.
La pollution de l`air.
Des animaux qui disparaissent dans la forêt.
Des déchets dans la rue causent la tristesse.
Le gaspillage des ressources naturelles.
Des chiens errant dans la rue sans propriétaire.
La pauvreté.
La maltraitance.
Si vous voulez protéger notre planète, arrêtez de tout détruire.
Arrêtez de détruire.
Arrêtez.
17. Miradie Mbuta Abusene
École Père-Lacombe
6e année
Quand je regarde dehors je peux te voir
Mon arbre très fort, même quand il commence à pleuvoir
J’espère que tu restes là, car nous respirons grâce à toi
Moi et toi, nous respirons le même air
Mais la pollution des humains brise notre lien
Humain 1, Humain 2, Humain 3,
Tous ont des droits
Mais pas le droit de tuer
Notre Terre, notre terre n’est pas notre propriété
Mais si on continue de la dégrader
Les humains ne vont jamais voir demain
S’ils continuent sur leur même chemin.
18. Laila ElGendi
École Gabrielle-Roy
5e année
Pollution, pollution!
Que c’est triste, en urgence, une solution!
Les poissons crient au secours
Beaucoup ont du plastique autour du cou
Les arbres ont soif et sont dans la désolation
Ils ont besoin de consolation
Les hommes ne sont pas des solutions
Les hommes sont des problèmes! Quelle frustration!
Quelle désolation que cette interminable pollution!
Quelle Terre pour la génération de demain?
Quel avenir si tous se comportent de même?
Tristesse, tristesse, tristesse!
Quelle frustration ça me donne de regarder les poissons mourir comme cela!
Tous les jours je regarde en larme notre belle Terre malheureuse comme ça
Ça me donne de la peine de voir notre air et notre terre être pollués comme ça!
Mais comme ça me donne de l’espoir quand je vois des gens faire tout ce qu’ils peuvent pour éviter cette catastrophe!
Toi, moi, nous pouvons être des solutions.
Eh oui, tous ensemble, nous pouvons être cette consolation!
NOUS DEVONS ÊTRE CETTE SOLUTION.
19. Youssouf Hanounsan
École Gabrielle-Roy
5e année
Oh… que je cherche les poissons qui sont morts de pollution!
Les déchets et les plastiques.
Oh, qu’on doit chercher une bonne solution!
Ils détruisent notre chère mère océanique.
Oh, qu’on doit arrêter cette guerre,
Humains contre mère Nature.
Presque plus de santé dans l’air,
Nos poumons sont dans un abattoir.
Les ours polaires qui souffrent me peinent,
Plus d’abris, plus de glace.
On doit être des leaders, des capitaines.
On doit arrêter avec les menaces.
Je vois la mort de la flore et de la faune
Ne serons-nous pas les prochains?
Je veux protéger cette terre. Je cherche des solutions.
Ça, c’est le but de mon poème sur la pollution.
6. Amy Minchin
École Gabrielle-Roy
5e année
Oh, l’environnement, comme il est fier
Mais la pollution est comme une sorcière.
Notre belle Terre est en train d’être détruite
Et c’est le même cas pour l’océan, le bois et la pluie.
Les animaux sont dans le piège de l’extinction,
Et les humains, c’est une explication.
Les poissons qui nagent au fond de l’océan,
Sont fâchés, ils ne sont pas très contents.
Qu’ont-ils fait pour mériter ce sort?
J’aimerais les aider, mais comment, ils seront tous morts!
Si tu vas à la plage pour te baigner,
tu trouveras que l’océan a beaucoup changé.
L’eau n’est plus bleue, je ne suis pas heureux.
Le sable est moins propre. Et les algues sont mortes.
Si tu veux te promener dans la nature,
Ils ont coupé tellement d’arbres que tu marcheras en zigzag.
C’est tellement méchant.
Il n’y a nulle part où je peux aller sans voir de la poubelle par terre.
Même sur les terrains parlementaires.
Que je suis mécontente, malheureuse, triste!
DE VOIR CE DÉSASTRE!
7. Owen Oberg
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
En détruisant tes terres et les mers, on dirait que tu n’es plus verte.
Nous, les humains, on ne t’apprécie pas
Vivre avec nous, ça doit être dur.
Important, c’est ce que tu es.
Recycler, c’est ce qu’on devrait faire.
On te détruit tout le temps, sans arrêt.
Nous t’aimons, mais on ne le montre pas.
Nous te tuons, plus vite que nous voudrions.
De plus en plus, tu disparais pour ne plus revenir.
Méchants, c’est ce que les humains sont envers toi.
En étant négligents, nous te maltraitons.
N’avoir que soi-même en tête, nous te négligeons.
Tu es incroyablement belle et attentionnée, on ne le voit juste pas.
8. Soryn Price
École Desrochers
6e année
Il faut faire plus de sensibilisation
Sur la surconsommation d’électricité de la population
La pollution mène à la déforestation
On a vraiment besoin d’avoir cette conversation
Greta Thunberg la reine verte
Constamment en train de partager le message
On doit être plus alerte
On doit être plus sage
Notre avenir est en péril
Nous devons tous être engagés
Agir pour notre terre fertile
Et ne pas rester les bras croisés
Il le faut pour les fleurs, les abeilles
Pour les coraux, les mers
Il nous faut préserver toutes ces merveilles
Pour notre futur éphémère
Les animaux sont en danger
Ils vont périr
Le monde est en train de mourir
On doit l’arrêter
Sur toi, on doit dépendre,
D’arrêter l’exploitation
Ce n’est pas une légende
C’est une très, très grande mission
La Terre crie à l’aide
On doit arrêter la pollution
On va perdre les pinnipèdes
Ou même détruire notre nation
Les déchets vont dans la poubelle
Et non par terre
Regarde pas juste un documentaire
Travaille pour une Terre plus belle
On doit trier les déchets
Soit par le recyclage, le compostage ou dans la poubelle
Tu dois être un modèle
Faut pas rester muet
9. Nicole Andrew
École Desrochers
6e année
Quand ont fait des produits
On introduit
Le réchauffement climatique
Qui crée la panique
Notre planète va mourir
Avec le plastique
Ou va tous courir
On ne va pas dire que c’est fantastique
C’est pas aussi simple que cuisiner une tarte
On peut pas le réparer avec une carte
C’est traumatique ce réchauffement climatique
Est-ce que ça va devenir un problème galactique?
On pousse la Terre à ses barrières
Pour tout ce qu’on veut faire
Va-t-on atteindre la limite
Et voir notre maison s’écrouler comme une dynamite
Le réchauffement climatique
C’est plus notre faute
Que celle des animaux
Ce n’est pas énigmatique
Est-ce que notre planète va couler comme le Titanic?
Ou périr sous l’Atlantide?
Il ne faut pas être tyrannique
Pourquoi est-ce qu’on attend?
Notre monde est en peine
On doit le prendre en charge comme un capitaine
Notre planète va fondre
Et nous serons tous sombres.
10. Alexandra Turabumumkiza
École Père-Lacombe
6e année
Notre belle Terre,
Aujourd’hui pleine de déchets et de poussière
Je veux respirer de l’air frais
Mais il n’y a plus d’arbres pour nous aider à respirer
Je veux avoir un futur sans gaz toxique
Qui rentre dans mes poumons
Et tue la protection atmosphérique
Un futur plus stable
S’il vous plait, pour notre Terre
Ayez du respect
Je ne veux rien que la paix
11. Laurier Moquin
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
Sans tout ce plastique
Le monde verra comme la Terre est magique
Si tu vois du vert
En plein hiver
C’est à cause du réchauffement climatique
Qui rend la chose moins fantastique
L’environnement
N’est plus ce que c’était avant
Avec toute cette pollution dans les océans
Il n’y en aura plus dans cent ans
Des milliers de sacs de poubelle
Notre planète sera moins belle
Les glaciers
Vont fondre jusqu’à nos pieds
Les montagnes
Aussi grandes qu’un hippopotame
La création
Est devenue la destruction
La sécheresse
Crée la tristesse
Aujourd’hui
On voit rien comme si c’était la nuit
Maintenant nous sommes comme dans un four
Aider la planète, car elle réclame de l’amour
12. Jesse Rushema
École Père-Lacombe
5e année
Aujourd’hui en science
J’ai appris que les humains n’ont pas de patience
Et veulent polluer pour fabriquer
Des vêtements et des souliers
Un jour j’ai rêvé de jouer au basket dehors toute la journée
Mais aujourd’hui c’est meilleur de jouer à l’intérieur
Parce que je ne veux pas respirer de la fumée
La nuit je regarde au ciel et il y a des étoiles qui manquent
Je ne sais pas pourquoi les humains sont vraiment méchants
Les arbres qui produisent l’oxygène on les remplace avec des usines
Un jour, je veux jouer au basketball
Sans que j’étouffe
Il faut arrêter
Sinon mon anxiété va continuer
4. Marie-Christelle Banyansekera
École Père-Lacombe
6e année
La nuit, quand je rêve, je vois une Terre si belle.
Mais quand je me réveille, je suis tellement fâchée.
Parce que je vois que notre air est vraiment pollué.
Un environnement pollué.
À cause de l’activité humaine.
Une Terre gaspillée.
Qui était si belle.
Avions, usines et machines.
Avec cet embêtant dioxyde.
Je voudrais qu’il disparaisse.
Pour qu’on ait un air plus frais.
Le gaz à effet de serre.
Ne capture pas que la lumière.
Mais des rayons très brûlants.
Et un effet polluant.
Les présidents et premiers ministres.
Eux, doivent agir plus vite.
Avant que nous disparaissions comme ça.
Sans une chance de bien vivre.
La couche d’ozone se détruit.
Plus rapidement que nous pensons.
Plus de couverture pour nous couvrir.
Nos corps seront révélés alors.
Douze ans que je suis là.
Avant, je ne savais même pas.
Le danger qui nous pourchassait.
Et comment nous endommagions l’air.
Le futur, quelque chose que nous voulons.
Une voiture, par exemple, nous empoisonne sans que nous le sachions.
Son pétrole change notre air.
Le futur, alors, c’est juste un rêve.
Ce que nous voulons,
C’est la révolution
Contre cette horrible pollution!
A . R . R . Ê . T . O . N. S!
5. Lahia Toure
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
Je suis née il y a 4 milliards d’années
Avant que les animaux ou humains existaient, il n’y avait pas de déchet.
Mais aujourd’hui, c’est différent, tout le monde m’oublie maintenant.
Le plastique est mon pire ennemi.
Arrêtez! Ça me détruit!
Chers humains, je suis la planète Terre. Je suis votre maison, la seule planète habitable dans le système solaire.
Je suis là, je vous donne de l’air.
Je suis là…
Pourquoi est-ce qu’on ne me protège pas?
Cette édition est peut-être l’une des plus importantes pour notre petite équipe et je remercie le Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN) pour cette nouvelle collaboration. Car même si ce n’est plus un secret pour personne que Le Franco, votre journal, est en difficulté, ce genre de projet préserve l’espoir de jours meilleurs.
Une fois de plus, les élèves ont été nombreux à s’exprimer sur la thématique de l’environnement : Notre planète aujourd’hui et demain. Par la poésie pour le présent, par l’élaboration d’articles journalistiques pour le futur, chacun.e a pu dévoiler son ressenti face aux difficultés environnementales que nous connaissons, mais pas seulement. La maltraitance, l’insécurité alimentaire et d’autres sujets ont été soulignés. Une fois encore, des pépites se sont glissées dans nos pages…
Gabrielle Audet-Michaud, notre seule journaliste actuellement à l’emploi, a pu offrir une formation pertinente à ces jeunes néophytes de 5e à 12e année. Il faut d’ailleurs souligner le courage et la volonté de tous ces jeunes qui ont trouvé le temps de participer à ce projet… De remercier celles et ceux qui les ont accompagné.e.s dans cette aventure : Renée Levesque-Gauvreau et Gabrielle Beaupré pour leur dévouement logistique et administratif au CSCN; les enseignant.e.s et aussi les intervenant.e.s scolaires communautaires qui, dès le début, ont suivi ces jeunes dans l’aventure; Isabelle Déchène Guay, notre réviseure, qui a tout de même jeté un petit coup d’œil furtif à ces textes après que le jury les ait évalués; et finalement, Andoni Aldasoro, notre graphiste, qui a toujours de très belles idées pour mettre en valeur ce contenu de qualité
Une nouvelle fois, je tenais aussi à souligner la présence dans nos pages d’une ancienne gagnante de Plumes jeunesse qui, aujourd’hui, par sa chronique jeunesse, partage avec vous et ses camarades une vision de la société qui lui est propre et précieuse. Notre rôle pédagogique est grâce à ses mots dans la lumière.
Au nom de toute l’équipe, nous espérons que le contenu de cette édition papier vous plaira et vous offrira l’occasion d’un moment de discussion, d’échange et de réflexion en famille et entre amis.
Bonne lecture et à bientôt pour une nouvelle édition!
1. Anaïs Orsot
École Père-Lacombe
6e année
À l’horizon tout ce que je vois, c’est des déchets. L’air dehors est tellement pollué.
Les humains n’ont aucun respect. Mais tout ce que je cherche, c’est la paix.
Chère Terre, pardonne-nous pour nos péchés.
C’est comme s’il y a une flèche
Qui nous guide vers des gestes désastreux. Je trouve ça vraiment malheureux
Que les personnes ne cessent d’arrêter. Et on risque plus tard de s’endetter.
Est-ce ma faute d’essayer d’aimer?
Est-ce ma faute d’essayer de protéger?
On ne peut pas arrêter de créer des choses qui ne font rien que polluer.
Si ça continue comme ça, on risque de s’empoisonner. Je vais essayer de recycler.
Et je voudrais être pardonné. Je déteste ce qu’on a créé.
Quand on sait que notre terre est vraiment sacrée.
Chère Terre, tu es vraiment précieuse, et ça me rend vraiment anxieuse. Quand les choses artificieuses
Créent des gaz tuants.
Dans combien d’ans serai-je non croyant?
Quand j’aurais 90 ans, devrais-je dire au revoir à mes océans?
2. Julie Sieben
École Sainte-Jeanne-d’Arc
5e année
La planète n’est pas comme le passé.
Les personnes ne sont pas organisées.
Qu’est-ce qui est arrivé à nos océans?
Est-ce que les personnes détestent l’environnement?
La planète est malheureuse.
Pourquoi beaucoup de personnes sont paresseuses?
Qu’est-ce qu’on a fait avec nos intérêts
Pour la planète d’être couverte de déchets?
Je n’aime pas toutes les guerres,
Qui détruisent notre terre.
Il faut protéger notre agriculture.
Et sauvegarder notre belle température.
J’aime aller explorer nos belles forêts.
Et aller camper à mon beau chalet.
J’ai de la peine.
Pour la vie humaine.
Je veux voir notre beau soleil,
Qui rayonne dans le ciel.
Si chacun de nous fait notre part,
Notre paysage sera un bel espoir.
3. Émilie Bisaillon
École Desrochers
6e année
Réveille-toi
Regarde autour de toi
Que vois-tu?
Une usine qui pollue?
Regardez ce que vous faites
On n’a pas sept planètes
Êtes-vous satisfaits?
Pas tout à fait
Les sécheresses
Les déforestations
Nos mers, de grandes richesses
Ont besoin d’affection
Le plastique est partout
Ça devrait être tabou
Ça ne peut plus durer
Notre terre s’est assez fait torturer
On doit prendre soin de notre planète
Ramasse tes déchets
Jette pas ton bout de cigarette
C’est comme si on s’en fichait
Penses-tu que c’est bien?
Il faut votre soutien
On peut recommencer
Ce monde terrorisé
Il faut réparer ce qui est cassé
Il faut qu’on agisse
Vite avant que la terre se fasse fracasser
Et qu’on en périsse
Des personnes ont déjà réalisé
Qu’on doit prendre action
On doit mieux s’organiser
Pour arrêter la pollution
Cette pollution
Trouvons une solution
Avant que la honte nous ronge
Et que les glaciers fondent
Nos espaces verts sont limités
Parce qu’on les change en usines
On ne trouve plus de tranquillité
Plus d’abeilles qui butinent
C’est pas trop tard
Pour réparer ce qui est brisé
Plus de fleurs, plus de nectar
Prenez compte de ce que vous lisez
Agence Science-Presse – Pascal Lapointe
Vérifier la source avant de partager une information — qu’il s’agisse d’un texte ou d’une image — et chercher une deuxième source si l’on a des raisons d’avoir des doutes.
Pour commencer, les réflexes de base pour discerner le faux du vrai restent les mêmes : vérifier la source avant de partager une information — qu’il s’agisse d’un texte ou d’une image — et chercher une deuxième source si l’on a des raisons d’avoir des doutes.
Ce sont ces mêmes réflexes sur lesquels on insiste depuis quelques années dans les formations de lutte contre la désinformation, que ce soient celles du Détecteur de rumeurs, l’atelier 30 secondes avant d’y croire ou les outils créés en France et ailleurs. Les avancées fulgurantes de l’intelligence artificielle (IA) montrent que l’acquisition de ces réflexes est encore plus importante qu’auparavant.
Vérifier la source : qui est derrière le compte Facebook, Instagram, TikTok ou autre, de cette photo ? Cette personne s’identifie-t-elle ? A-t-elle un site web sur lequel on peut trouver une page «qui sommes-nous» (en anglais, about us). Si cette photo a été publiée par un inconnu, méfiance*.
Chercher une deuxième source : à l’évidence, si Donald Trump avait été arrêté ou si Emmanuel Macron s’était baigné dans la boue, quantité de médias en auraient parlé, en quelques minutes.
Si la personne qui nous a partagé cette photo n’en est pas l’auteur, il est relativement facile d’en retracer l’origine par une technique appelée recherche d’image inversée. Le Détecteur de rumeurs en parlait ici.
Cette procédure ne prend que quelques secondes. Sur l’écran de l’ordinateur, il suffit de faire glisser l’image suspecte depuis sa page vers celle de Google Images ou, par exemple, de TinEye. Sur le téléphone, on peut télécharger l’image, mais avec Google, il faudra aussi avoir l’application (gratuite) Google Lens, pour chercher dans notre photothèque.
On peut aussi chercher une image à partir de son URL : sur l’ordi, il faut appuyer sur le bouton de droite de la souris et sélectionner «Copier l’adresse de l’image». Sur le téléphone, avec la plupart des navigateurs, il faut appuyer sur la photo et, dans le menu qui apparaît, sélectionner Partager, puis Copier.
Pour plus de détails, ce texte des Décrypteurs de Radio-Canada ou cette vidéo de l’Agence France-Presse (en anglais) ou celle-ci de notre collègue Camille Lopez.
Si la photo a déjà été abondamment rediffusée, il faudra peut-être cliquer sur quelques-unes avant de trouver l’originale. La fonction «Voir la source de l’image» permet de restreindre les résultats, mais ne conduit pas nécessairement à la source originale.
Dans le cas de fausses photos devenues virales, il est probable que vous remarquiez tout de suite, parmi les résultats de votre recherche, des médias ou des individus qui ont d’ores et déjà signalé qu’il s’agit d’une fausse photo, preuves à l’appui. Dans le cas des fausses photos de Trump, du pape ou de Macron devenues virales en mars 2023, il s’agissait d’images générées par la dernière version d’une IA appelée Midjourney : elle fait, pour l’image, l’équivalent de ce que fait ChatGPT pour le texte, c’est-à-dire créer une image à partir d’une requête.
L’auteur lui-même peut s’être identifié. Dans le cas de la fausse arrestation de Donald Trump, il s’agit d’Eliot Higgins, fondateur du média d’enquête Bellingcat, le 20 mars 2023, avec l’aide du logiciel Midjourney.
Quant à la «photo» du pape dans un manteau de marque Balenciaga, elle a été publiée le 24 mars sur le sous-forum de la plateforme Reddit consacré à Midjourney, en compagnie de trois autres images (Midjourney en crée quatre pour chaque requête). L’auteur, qui a été interviewé par BuzzFeed le 27 mars, s’est dit surpris que tant de gens soient tombés dans le panneau. C’est «définitivement apeurant» que «des gens aient pensé que c’était vrai sans se questionner».
Enfin, il faut savoir qu’au moins une IA place une «signature», sous la forme d’une discrète bande multicolore, en bas à droite de toutes ses images. Il s’agit de DALL-E, qui avait commencé à faire sensation sur Internet dès l’été 2022. Une pratique dont le Détecteur de rumeurs aimerait bien qu’elle soit imposée aux autres : une signature ne solutionnerait pas tous les problèmes de désinformation, mais elle les atténuerait.
Différents médias ayant examiné en mars 2023 les photos générées par IA ont tous remarqué les mêmes défauts : des objets qui défient les lois de la gravité, des inscriptions incompréhensibles, des ombres ou des reflets irréalistes… et des mains qui ont six doigts.
Le point commun à tous ces défauts : l’IA voit des pixels, mais elle ne les comprend pas. De la même façon que ChatGPT voit des séquences de mots et prédit la plus probable, Midjourney, DALL-E et les autres voient des assemblages de pixels et font «simplement» des prédictions à partir de là.
S’il s’agit de produire un visage déjà apparu sur des millions de photos, comme le pape, c’est facile. Mais s’il s’agit de produire une main qui est souvent à moitié cachée, ou floue, parfois ouverte, parfois fermée, parfois à moitié fermée, le risque d’erreur est plus élevé.
Les mains aberrantes sont devenues des erreurs si typiques qu’elles ont engendré des mèmes cet hiver.
Problème similaire avec toute image qui implique de la profondeur. L’IA voit deux dimensions — longueur et largeur des objets — mais ne comprend pas ou ne sait pas comment interpréter la troisième dimension, expliquait en février l’informaticien Peter Bentley, du Collège universitaire de Londres, dans un reportage de la BBC. «Ces modèles sont séparés de la réalité, ils n’ont ni la connaissance ni la capacité à considérer le contexte d’une image. Ils ne font que combiner le tas de données que nous leur envoyons.»
C’est ainsi qu’une IA a correctement reproduit un parasol tenu par le pape sur une plage, mais qu’elle a ignoré qu’un parasol ne peut pas être planté dans le ventre du pape. Ou qu’elle a produit ce qui ressemble à une tasse de café, mais tenue à l’envers. Ou qu’elle présente des ombres ou des reflets qui ne collent pas à la réalité (voir d’autres exemples ici, ici et ici). Ces erreurs, résumait le 27 mars le journaliste James Vincent, spécialisé en IA, sont «des produits d’un système qui connaît la surface de la réalité, mais pas les règles sous-jacentes qui gouvernent les interactions entre les objets du monde physique».
Enfin, les inscriptions, comme celles sur les casques des policiers, posent un problème particulier. Le robot voit une série de pixels et tente de reproduire la «forme» la plus probable, mais il n’a manifestement pas «compris» que cette «forme» devait avoir une signification : qu’il s’agisse d’un logo ou d’un acronyme.
Et quand bien même le saurait-il, encore faudrait-il qu’on ait inscrit dans sa programmation les acronymes et les logos de toutes les polices du monde… et de toutes les équipes sportives. C’est la raison pour laquelle on se retrouve avec des séquences de lettres qui n’ont pas de sens… comme sur la couverture d’un livre que lit Donald Trump en prison.
Parfois, un outil de grossissement, l’équivalent virtuel d’une loupe, peut aider : ainsi, Invid-WeVerify permet de «zoomer» sur la main, l’objet ou l’inscription bizarre. Ou sur l’arrière-plan, tant le robot semble encore brouillon sur les détails formant un décor qui ne lui est pas familier.
Inévitablement, l’IA va s’améliorer. Le cas des mains semble indiquer que certains détails, auxquels on n’aurait pas pensé a priori, sont plus difficiles à corriger que prévu. Mais pour l’instant, tout laisse croire que, tôt ou tard, ce sera corrigé.
Il n’est pas impossible que d’autres IA soient développées avec la capacité de détecter les erreurs typiques des IA, mais là encore, rien ne permet de croire que ces erreurs ne pourront pas elles aussi être corrigées.
La solution idéale serait l’obligation d’imposer une signature sur les images générées par IA. Mais encore faudrait-il pour cela une entente internationale.
En attendant, utiliser son esprit critique et vérifier la source avant de partager une image restent les meilleures défenses contre la diffusion de ces images trafiquées. Pour ne pas ajouter soi-même à la désinformation !
Cet article fait partie de la rubrique du Détecteur de rumeurs, cliquez ici pour les autres textes.
Agence Science-Presse : sciencepresse.qc.ca
Lien vers l’article original : tinyurl.com/3v9j398m
Glossaire – Méfiance* : sentiment de dout, de suspicion
Le Franco avec la collaboration spéciale de l’ACFA régionale de Calgary
Le lundi 10 avril, l’ACFA régionale de Calgary a organisé une balade culturelle dans le quartier francophone historique de Rouleauville. Cet événement a rassemblé 25 enseignants du Calgary Board of Education, qui ont profité d’une belle journée ensoleillée pour découvrir l’histoire et les anecdotes de ce quartier pittoresque.
Au cours de cette promenade, les enseignants ont pu apprécier l’existence des racines profondes de la communauté francophone de la ville et l’impact qu’elle a eu sur la région. La visite a commencé par une présentation des origines du quartier historique francophone de Rouleauville puis les enseignants ont été invités à explorer les différents édifices* du quartier.
Au fil de la visite, des membres bénévoles de la communauté francophone leur ont fait découvrir les nombreuses anecdotes et histoires liées à Rouleauville. Cette interaction a permis aux enseignants de mieux comprendre la richesse de ce quartier et l’importance de préserver son héritage culturel et son patrimoine architectural pour les générations futures.
Cette découverte culturelle a été très enrichissante pour tous les participants. Grâce à cette initiative de sensibilisation à la communauté francophone, l’ACFA régionale espère encourager les enseignants à partager leur expérience avec leurs élèves dans l’espoir de susciter un intérêt pour l’histoire et la culture de leur ville et de Rouleauville, aujourd’hui Mission District.
Glossaire – Édifice* : Ouvrage architectural aux proportions importantes