
Les Québécois se sont réunis pour fêter la Saint-Jean-Baptiste tout en espérant une victoire des Oilers. Photo : Gabrielle Audet-Michaud
Une fois passé la porte de la brasserie Lakeland en cette soirée de Saint-Jean-Baptiste, fleurs de lys, drapeaux franco-albertains et chandails des Oilers se côtoient autour d’une bonne broue, sans oublier les célèbres ailes de poulet.
Sylvie Smyl, la nouvelle directrice de l’ACFA régionale, assure que «la porte est ouverte à tout le monde ce soir». Et ils sont venus nombreux. C’était le temps des retrouvailles pour un grand nombre après l’hiver rigoureux et un printemps pluvieux; tout le monde avait son mot à dire en attendant l’entrée sur la glace des Oilers.

La Saint-Jean-Baptiste était dans tous les cœurs en cette belle soirée. Photo : Gabrielle Audet-Michaud
Après cinq minutes de jeu, l’ambiance bon enfant, joyeuse et accueillante a soudainement laissé place à la fébrilité, et ce, dès le premier but des Panthers. Les sourires des uns et des autres sont devenus graves, mais Mattias Yanmark a su redonner espoir à l’assemblée quelques minutes après en égalisant le pointage. La tension est alors montée d’un cran, à en oublier même la superbe composition de petits gâteaux aux couleurs du drapeau franco-albertain.
Le pointage a finalement été scellé dès le premier quart d’heure de la deuxième période par Sam Reinhart des Panthers… et ils ont été nombreux à préférer voir la fin de la partie à la maison après s’être léché les babines du doux crémage tricolore proposé par l’ACFA régionale. Colin Porozni, le propriétaire de la brasserie, était «très heureux de partager ce moment avec la communauté francophone de Saint-Paul», même si normalement, c’était son jour de fermeture!
Quelques irréductibles sont tout de même restés jusqu’à la fin, la larme à l’œil, mais le sourire aux lèvres, après avoir passé une si belle soirée de la Saint-Jean-Baptiste.
Glossaire – Irréductible : dont on ne peut venir à bout