On peut penser que le bonheur, c’est réussir dans nos études, nos relations, notre travail, etc. Eh oui, tout ça contribue à notre bonheur. Alors, que veut vraiment dire réussir? Et comment notre conception de la réussite peut-elle contribuer à notre bonheur? La réussite s’accompagne de différents moments d’échecs, d’obstacles et d’épreuves. Et notre capacité à persévérer et à rebondir malgré les difficultés de la vie, c’est ça, la vraie réussite. Dans cette perspective, faire face aux expériences difficiles de la vie contribue à notre bonheur.

Saviez-vous que les gens qui développent leurs talents ne sont pas nécessairement ceux qui, au départ, démontrent le plus grand talent? En vérité, les personnes qui s’épanouissent face à leur potentiel sont celles qui persistent malgré les difficultés de parcours. Encore une fois, cette ténacité malgré les obstacles contribue à leur mieux-être et donc à ressentir un plus grand bonheur.

Un autre facteur qui contribue au bonheur, c’est l’acceptation des obstacles de parcours et des échecs. Il y a différentes situations qui sont considérées comme des échecs par les personnes étudiantes. Par exemple, recevoir un résultat d’examen moins bon qu’on aurait voulu, échouer à un cours, être expulsé de l’université à cause d’une moyenne trop basse, être mis en probation, abandonner un cours dans lequel on trébuche, éprouver des difficultés à comprendre les concepts d’un cours, une peine d’amour, le rejet, une mauvaise santé mentale, etc.

Alors, comment accepter les échecs et les obstacles de parcours? Imaginez-vous qu’une amie a partagé un échec personnel avec vous. Vous allez probablement l’écouter sans jugement, démontrer de la gentillesse, de la compréhension et de l’encouragement envers elle. Alors, il est important que vous ayez la même attitude bienveillante envers vous-même. En exprimant cette bienveillance et cette compréhension envers vous-même, vous vous sentirez plus calme et cela vous aidera à voir plus clair, à reconnaitre vos forces et à apprendre de vos erreurs. Cette façon d’être envers vous-même favorise votre capacité à accepter la situation difficile et à vous focaliser sur un plan d’action afin de vous relever et continuer.

On ne veut ni supprimer ni résister à nos pensées déplaisantes, car elles vont quand même revenir. Et l’on ne veut pas s’enfoncer dans nos pensées négatives, car celles-ci risquent de créer une tempête émotionnelle. Alors, on les remarque et on les nomme sans leur donner trop d’importance et d’attention, Nos pensées ne sont ni des faits ni des vérités. En fait, on croit qu’une personne a environ 60 000 pensées par jour.

On les remarque et on les nomme comme si elles étaient des flocons de neige qui passent devant nos yeux et qui s’évaporent au sol. En remarquant nos pensées déplaisantes au lieu de les supprimer ou d’y résister, on diminue l’énergie et l’emprise qu’elles ont sur nous.

Voici le paradoxe du bonheur. Il faut le vivre pour y croire!

Bonne Journée du bonheur!