Pour vous divertir pendant la fin de semaine et vivre une panoplie d’émotions, Fabienne Colas vous invite à visionner les 41 films du Calgary Black Film Festival dont la première édition a lieu en ligne entre le 26 et 30 mai.
Après les villes de Montréal, Halifax et Toronto, c’est au tour de la ville de Calgary d’avoir son Black Film Festival, une belle opportunité pour l’Alberta qui abrite la troisième plus grande communauté noire au Canada.
Ce 11e festival fondé par Fabienne Colas est une occasion de mettre à l’honneur «des artistes noirs qui ont plus de peine à trouver leur place dans le milieu du cinéma et de la télévision».
Il met en vedette les communautés noires de partout à travers le monde. Dix pays sont représentés. On y retrouve notamment le Canada, l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Zimbabwe.
La diversité mise à l’honneur
La diversité est présente dans les membres de l’équipe du festival et aussi dans celles des productions cinématographiques qui participent à l’événement. Les Noirs sont bien présents, mais aussi bien d’autres communautés. «On travaille pour la même cause, celle de la diversité», ajoute la créatrice du festival.
«Le Calgary Black Festival s’adresse à tout le monde», souligne Fabienne Colas. Il permet d’ailleurs à plusieurs courts et longs métrages d’avoir une plateforme de visionnement qu’ils n’auraient pas eu auparavant, faute de diversité à l’écran.
Ainsi, pour découvrir et pour mieux connaître la réalité des communautés noires, le Calgary Black Festival s’adresse aux personnes de tous les horizons. La fondatrice du festival précise d’ailleurs que l’événement est aussi un espace pour exposer la jeunesse à la diversité.
Un coup de coeur
Le film de clôture du festival, John Ware Reclaimed est l’un des coups de cœur de Fabienne. «C’est un film que tout le monde doit voir».
Réalisé par la Calgarienne Cheryl Foggo, ce documentaire retrace l’histoire du cowboy et éleveur noir John Weire, «une figure importante de l’Alberta». La réalisatrice met en avant l’histoire d’un homme qui a fui les violences des États-Unis pour s’installer dans l’Ouest canadien, plus précisément l’Alberta au XIXe siècle.
Accessible
Pour accéder à tous les films, le festival met en disposition un laissez-passer virtuel au coût de 49$ pour les cinq jours de présentations. Cependant, pour les personnes qui veulent les regarder à la pièce, c’est toujours possible. Des billets à l’unité sont en vente pour 8 $.
Pour tous les films ou juste un seul, l’accès est disponible tout au long du festival. Bonne séance !