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Savez-vous cuisiner un tajine ? Hajar Jamal Eddine, francophone de 39 ans vivant à Edmonton, a lancé en fin d’année dernière une chaîne YouTube dans laquelle elle dévoile tous les secrets de ce plat typique marocain.
« On a une bonne cuisine marocaine dans la famille et ma mère, paix à son âme, cuisinait très bien », dit-elle, pleine d’émotions. Cette autodidacte a tout appris de sa maman. Elle reconstitue même des recettes dont elle ignore la composition. « J’ai dû retrouver les goûts, les parfums et les arômes des épices que ma mère utilisait ».
Alors que Hajar travaillait au Qatar comme responsable des achats dans un projet de tramway, elle invitait déjà son entourage à goûter ses plats. « Les étrangers adoraient manger ma cuisine », dit-elle, pleine de fierté. À l’époque, elle ne se doutait pas qu’un jour elle ouvrirait sa propre chaîne YouTube.
Hajar s’installe au Canada grâce à l’obtention d’une Entrée express (résidence permanente) en 2018. Après un passage chez sa sœur Hind, enseignante à Toronto, elle quitte la province ontarienne pour s’installer en juillet 2019 à Edmonton, en Alberta. Le projet culinaire Moroccan Way naît avec sa sœur comme partenaire.
La cuisine, une véritable passion
Après un blogue, un site web et une présence sur les réseaux sociaux, elle décide de « boucler la boucle » en créant sa propre chaîne YouTube. « Vu que je sais cuisiner et que c’est une véritable passion, pourquoi ne pas partager cet amour avec les gens ? », se demande-t-elle avec une envie fervente de livrer ses petits secrets culinaires.
Sa première vidéo est sortie fin décembre 2020. Les suivantes sont dans les trois langues : anglais, arabe et français. « Le temps que je m’habitue à la neige, que je déprime un peu, je lance ma chaîne fin décembre 2020 », avoue-t-elle le visage rayonnant.
Une gastronomie marocaine mal connue des anglophones
Contrairement aux francophones, Hajar affirme avec regret que les anglophones ne connaissent pas bien la cuisine marocaine. « À Edmonton, ils ne sont pas très ouverts à la cuisine marocaine, car ils n’ont pas vraiment essayé, et il n’y a pas vraiment de restaurants marocains », constate la jeune femme.
Elle projette de partager le savoir-faire de sa famille, à travers des recettes traditionnelles. Ainsi, les personnes pourront découvrir l’art culinaire marocain, s’enthousiasme-t-elle.
Par exemple, Hajar souhaite partager le tajine kadra, spécialité de Fès, à base de smen et de safran comme épice dominante ou bien le tajine de courgettes et thym. « Même les Marocains les ignorent », avoue-t-elle, car ce sont des mélanges atypiques.
Ambitieuse et talentueuse, la jeune entrepreneuse se défie de régaler les papilles de ses abonnés en créant une vidéo par semaine avec sa petite touche personnelle « pour avoir des petits “twists” dans ma cuisine », révèle-t-elle les yeux pétillants.
Le safran est roi
Le tajine désigne à la fois le plat de cuisson en argile et le mets dans lequel il est mijoté. C’est un plat traditionnel d’Afrique du Nord, principalement marocain. À l’agneau, au poulet citron, ou aux pruneaux, ce plat se décline en autant de variétés que de saveurs qu’il renferme.
Mais un tajine sans safran, c’est comme une poutine sans sauce brune. Comme pour les citrons confits et les olives, Hajar se déplace en personne pour s’approvisionner en épices. Elle profite de ses voyages au Maroc pour cueillir « l’or rouge » directement chez l’agriculteur d’un village, à six cents kilomètres au sud de Casablanca.
« Je veux m’assurer de sa bonne qualité, et c’est une épice qui a une grande importance dans ma cuisine », précise-t-elle. Le safran est appelé l’or rouge du Maroc, car c’est une épice très délicate à cueillir et donc très chère. Elle utilise aussi le curcuma, le paprika, le gingembre en poudre et le smen, un beurre fermenté à très forte odeur que sa sœur fabrique à Toronto. Le citron confit confère aux tajines un goût particulier et parfumé pour le bonheur des fines bouches.
Cliquez ici pour visiter sa chaîne
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