Avec Plaisir d’apprendre, Vivre Actif est l’un des deux plus grands évènements annuels organisés par la Fédération des aînés franco-albertains (FAFA). Tout a commencé le jeudi 22 septembre, à l’heure du déjeuner au Grand Salon du Campus Saint-Jean. Un discours de bienvenue et l’heure du choix est arrivée. L’offre était multiple et variée. Certains diront même que quelques ateliers se chevauchaient dans le temps.
Si la FAFA était cheffe d’orchestre, de nombreuses organisations francophones étaient aussi impliquées. Il y avait notamment le Comité FrancoQueer de l’Ouest (CFQO), le Réseau santé Alberta (RSA), l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA), mais aussi des intervenants sans attache.
«Les aînés étaient contents de se retrouver. Ils ont aimé découvrir de nouvelles choses et ont aimé l’ambiance», dit Auxane Guyon. Une trentaine d’aînés représentaient le Club de l’amitié de Calgary, une grande première depuis la pandémie.
D’ailleurs celle qui a été nouvellement embauchée comme gestionnaire de programmation et de projets de la FAFA, confirme la présence de participants d’Edmonton, Calgary, Saint-Isidore, Bonnyville, Okotoks et Canmore.
L’atelier comme outil d’information pour les aînés franco-albertains
«C’est un bel évènement pour réunir la francophonie», estime Réjean Leroux, ancien président et membre actuel du Club de l’Amitié. Il a assisté à l’atelier sur les directives personnelles organisé par l’AJEFA.
Bien qu’il ait apprécié la présentation, Réjean est resté sur sa faim. Il l’aurait aimée plus longue, «deux heures», pour transmettre tous les renseignements nécessaires. Il aurait aussi souhaité que la discussion cible davantage les testaments et les processus judiciaires.
Denise Lavallée, la directrice générale de l’AJEFA, regrette de ne pas avoir pu, elle aussi, offrir des sessions d’information plus longues, mais «nous n’avions pas le choix» contenu de l’emploi du temps serré.
L’importance des directives personnelles
Avec la quinzaine de participants, la notion de directives personnelles a été revisitée. Ce document juridique par lequel une personne en désigne une autre (un mandataire) pour la représenter et pour agir en son nom si elle n’a plus la capacité de prendre ses propres décisions.
Même si l’atelier n’a duré qu’une heure, «on a eu beaucoup de bons commentaires», affirme Denise Lavallée. Elle explique que les participants étaient aussi contents de recevoir un dossier qui ressemble à la green sleeve utilisé par le gouvernement provincial.
Ce dossier permet de regrouper divers renseignements de santé, incluant les directives personnelles, à garder à la maison, près de son réfrigérateur. «Si jamais quelqu’un perd connaissance, les services d’urgences savent où trouver» cette information, ajoute la directrice générale de l’AJEFA.
Le formulaire de directives personnelles donné aux participants est écrit dans les deux langues officielles. Me Julie Gagnon, qui a animé l’atelier, explique que c’est important d’avoir les documents en anglais même pour les francophones. «En cas d’urgence, il faut que quelqu’un soit capable de lire et d’interpréter les documents, c’est parfois plus facile de les avoir en anglais», dit-elle.
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Une présentation, mais aussi un dialogue
Les questions ont été constantes durant la majeure partie de la présentation de Me Julie Gagnon. Elle a beaucoup aimé ces interactions. «J’apprécie tous ceux qui étaient présents et ont posé des questions. Ça rend le sujet plus intéressant pour tout le monde», explique-t-elle.
Denise Lavallée confirme que «c’est certainement un atelier qu’on veut refaire». Elle explique que les commentaires étaient si bons que même les personnes qui n’y avaient pas participé sont venues chercher des dossiers verts. Par la suite, «des gens nous ont appelés au Centre d’information juridique pour parler à un de nos agents», ajoute-t-elle.
Elle temporise en expliquant que les agents juridiques de l’AJEFA peuvent seulement donner les documents imprimés et la liste de ce qu’il ajoute dans le formulaire et insiste sur le fait que le travail de rédaction des recommandations doit se faire avec un avocat.