IJL – RÉSEAU.PRESSE – LE FRANCO
Les deux parties sont enthousiastes face à ce partenariat. Du côté de l’établissement collégial à Fort McMurray, selon Rick Hulbert, coordonnateur de l’évaluation linguistique au sein du collège, «il s’agit d’une opportunité fort excitante».
Pour Francophonie albertaine plurielle (FRAP), ce programme s’adresse avant tout aux francophones au moment où la province a besoin de personnel dans les services de la petite enfance comme l’explique son directeur général, Alphonse Ndem Ahola. D’ailleurs, dans le site web du collège, l’information pour ce programme sont donnée dans les deux langues.
Si le Kenayo College s’occupe de l’enseignement, de son côté, l’organisme francophone en fait la promotion. Selon M. Ahola, «les conseillers de la FRAP sont là pour informer et accompagner» ceux qui seraient intéressés par cette formation gratuite qui sera proposée sur le campus Clearwater pendant 16 semaines.m
Le directeur général explique que c’est grâce au Programme d’établissement et d’intégration de l’Alberta que la FRAP a pu obtenir une subvention d’environ 150 000 $. Ce programme favorise des services et des initiatives qui visent notamment «à améliorer les résultats d’intégration des nouvelles arrivantes et des nouveaux arrivants sur le marché du travail» comme mentionné sur le site web du programme.
Une formation unilingue?
Représentant de la FRAP à Fort McMurray, Konan Kouané précise que le programme est en plein recrutement. Il y aura de la place pour combien d’étudiants? «Je ne crois pas qu’il y ait un nombre limite à ma connaissance», avance M. Kouané.
Du côté du Kenayo College, on n’a pas pu confirmer le nombre. Rick Hulbert mentionnant qu’en pleine rentrée, il était difficile d’accorder une entrevue à la rédaction, bien que ce soit «une excellente idée, notre priorité étant toutefois de nous assurer que les étudiants sont en classe et que tout se passe bien».
Donc, pas plus de confirmation sur la possibilité d’embaucher un enseignant francophone ou bilingue pour donner les 18 leçons du programme de trois heures chacune. Selon M. Kouané, il n’est pas impossible que le formateur ou la formatrice soit francophone afin d’avoir d’éventuelles interactions en français.
Rappelons toutefois que le programme de soutien linguistique pour la garde d’enfants (LSNC en anglais) est avant tout conçu «pour fournir un soutien linguistique essentiel aux nouveaux arrivants en facilitant leur intégration dans le secteur de la garde d’enfants et en améliorant leur développement global au sein de la communauté», comme le précise Keyano College sur la page web du programme.
Outre le fait d’avoir notamment un statut de résident permanent, de citoyen naturalisé ou de réfugié et d’être au chômage sans assurance emploi ou d’être sous-employé (moins de 20 heures par semaine), le participant admissible doit aussi avoir au moins le niveau 6 en anglais.
Pour Konan Kouané, les personnes qui seront acceptées au sein du programme auront également la possibilité, non seulement de mieux approfondir l’univers des enfants, mais également «de faire des stages dans les centres de la petite enfance».
La FRAP ayant eu du financement pour un an dans le cadre du Programme d’établissement et d’intégration, une deuxième cohorte se mettra également en branle à compter d’octobre 2025.
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