Derrière le blogue intitulé, Nomad Addict se trouvent deux Québécois : Guillaume Roy, directeur de l’ACFA de Jasper, et sa partenaire Stéphanie Lavertu. Tous les deux sont de grands passionnés d’aventure et de randonnée. Leur site web est à la fois un journal de bord ainsi qu’« une mine d’information pour les amateurs de plein air ».
« On voulait se souvenir de tout ce qu’on a fait », relate Guillaume. C’est en avril 2018, au Québec, que ce couple de passionnés de randonnées a créé le blogue Nomad Addict. Leur site offre notamment des conseils. En effet, les deux complices se sont rendu compte que plusieurs personnes consultent leur site web à titre informatif.
De plus en plus, les deux passionnés sont contactés par le biais de leurs réseaux sociaux. Les gens leur demandent des idées de randonnées ou d’activités en plein air. Avec Nomad Addict, « on veut s’assurer que les gens soient capables de chercher l’information dont ils ont besoin et les informer sur les bonnes pratiques en nature », indique Guillaume.
Installés à Jasper depuis deux ans, Guillaume et Stéphanie veulent combler le manque d’information francophone hors Québec. « Notre but est d’être la référence francophone du plein air au Canada », dit Guillaume.
La spontanéité des voyages en voiture
Si vous demandez aux deux aventuriers quel est leur plus beau voyage, autant dans l’Est canadien qu’à l’Ouest canadien, ils ne seront pas capables de répondre. « Tous les roads trip ont leurs particularités et ils sont tous beaux dans ce que l’on crée parce que l’on crée les moments aussi », explique Guillaume.
Une petite planification est émise notamment pour le lieu d’hébergement et pour les activités, mais ce qu’ils préfèrent est de laisser place à la spontanéité. Sur la route, ils aiment s’arrêter à des endroits imprévus. « C’est ce qu’on aime le plus faire en road trip ».
Stéphanie se souvient d’une anecdote insolite de lorsqu’ils voyageaient au Nouveau-Brunswick. À la recherche d’une distillerie tout en ayant activé leur GPS, les deux aventuriers se sont retrouvés à conduire dans des chemins de terre très petits en largeur. « On était loin dans le bois. Il y avait de gros trous d’eau. On était vraiment perdu dans le milieu du Nouveau-Brunswick et finalement, on est retourné sur notre chemin ».
La montagne comme lieu d’étude
Stéphanie et Guillaume se sont rencontrés à l’Université de Sherbrooke, il y a 7 ans. La plupart de leurs activités ont lieu à l’extérieur puisque Sherbrooke est une ville entourée par la nature.
Sous le regard complice et amusé de Stéphanie, Guillaume raconte, en riant, leur première randonnée ensemble qui a été inoubliable. « Stéphanie portait ses petits souliers vans et moi, j’avais un 4 litres de cruche d’eau dans mes mains. Nous n’avions pas de sac à dos et nous n’étions pas préparés ».
Stéphanie ajoute que pour se rendre à l’Université, ils ont emprunté à de nombreuses reprises, le chemin du Mont-Bellevue. « On faisait une randonnée pour aller à l’Université, c’était cool ». Elle se remémore également que son conjoint allait parfois étudier au sommet du mont Orford. « Je montais le mont Orford avec mon sac à dos parce que j’avais compris que ça prenait un sac à dos pour être efficace », s’esclaffe Guillaume.
Notes : Pour consulter le site web : https://nomadaddict.com
Cet article fut publié dans l’édition du 15 avril 2021 en page 17.