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le Vendredi 8 décembre 2023 10:05 Francophonie

Francothon 2023 : une collecte de dons réussie à Calgary

L’auteur-compositeur-interprète Pierre Sabourin et le jeune Olivier Tardif coanimaient la soirée. Photo :  DCclic.ca
L’auteur-compositeur-interprète Pierre Sabourin et le jeune Olivier Tardif coanimaient la soirée. Photo : DCclic.ca
(IJL - RÉSEAU.PRESSE - LE FRANCO) - Le Francothon a marqué son grand retour à Calgary, le 17 novembre dernier, avec une activité de financement organisée à La Cité des Rocheuses. Pour cette 10e édition, l’objectif demeurait inchangé pour La Fondation franco-albertaine : alimenter les fonds de dotation qui soutiennent, entre autres, la remise de bourses annuelles à la jeunesse francophone de la province.
Francothon 2023 : une collecte de dons réussie à Calgary
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Pierre Sabourin a été défié de réaliser la danse du dino. Mission réussie! Photo : DCclic.ca

Ils étaient une cinquantaine de convives de tous les âges à s’être réunis dans la bonne humeur pour participer à cette édition calgarienne du Francothon 2023. Une roue de défis humoristiques avait été mise à l’honneur pour dynamiser la soirée et a suscité des moments mémorables pour les deux coanimateurs, l’auteur-compositeur-interprète Pierre Sabourin et Olivier Tardif, petit-fils de l’ancienne sénatrice et doyenne du Campus Saint-Jean, Claudette Tardif.

Le premier s’est lancé dans une danse en costume gonflable de dinosaure, tandis que le deuxième a entonné l’hymne national, la bouche pleine de craquelins, sous les applaudissements et les rires de l’assistance. D’autres défis, tels que la dégustation de moutarde de Dijon ou la récitation de l’alphabet, ont ajouté une touche loufoque à la soirée. «C’était pas mal plus dur que je pensais chanter avec six craquelins dans la bouche», avoue Olivier, après coup, le sourire encore aux lèvres.

Il mentionne avoir eu «beaucoup de plaisir» à coanimer la soirée avec Pierre, un défi supplémentaire qu’il a relevé avec brio malgré son jeune âge. «J’avais déjà animé le gala méritas à mon école, alors j’avais un peu d’expérience», rappelle cet élève de neuvième année de l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys.

«C’était vraiment sympathique», partage à son tour le directeur général de La Fondation franco-albertaine, Joël F. Lavoie, après avoir lui-même accepté de se faire teindre les cheveux pour la cause. En passant sa main dans ses mèches mauves et bleues, il ajoute avec humour : «J’espère que ça va partir dans la douche».

Ce sont 33 598,84 dollars qui ont été collectés à Calgary grâce à 134 donateurs. Photo : DCclic.ca

Par ailleurs, le directeur général de l’organisme se dit «très content» du déroulement de la soirée et mentionne que les objectifs fixés ont non seulement été atteints, mais même dépassés. «On cherchait à obtenir 30 000 dollars à travers 100 dons», rappelle-t-il. Au final, ce sont 33 598,84 dollars qui ont été collectés grâce à la «générosité» de 134 donateurs. Cette somme contribuera notamment à octroyer des bourses aux étudiants francophones inscrits dans un programme postsecondaire, ainsi qu’à des élèves de douzième année, précise-t-il. 

«Pour distribuer des bourses et faire des chèques, il faut d’abord collecter des fonds. C’est un cycle. Certains de nos boursiers deviennent les donateurs de demain, comme Thomas Pomerleau qui a créé son fonds pour aider à son tour. Tout ça, c’est un mouvement d’entraide», souligne Joël F. Lavoie.

Une communauté mobilisée à divers niveaux 

Une douzaine de bénévoles étaient également présents pour solliciter des dons, que ce soit en passant des appels téléphoniques à la communauté francophone ou en collectant l’argent en personne. Marie-Claude Cholette, membre du conseil d’administration de La Fondation franco-albertaine, a pris son rôle de téléphoniste au sérieux.

«On a chacun notre façon de procéder, mais notre but, c’est d’encourager les gens à donner. Moi, je m’étais fait une liste de connaissances dans mon réseau francophone et je leur ai envoyé un courriel pour préparer le terrain», témoigne-t-elle.

Marie-Claude Cholette est membre du conseil d’administration de La Fondation franco-albertaine.  Photo : DCclic.ca

Elle insiste notamment sur l’importance de chaque don, qu’il soit modeste ou plus substantiel. «Dix dollars, ça aide. Les dons plus élevés aussi, bien entendu. Avec le coût de la vie qui augmente, les dépenses quotidiennes aussi, nos récipiendaires ont besoin de votre générosité plus que jamais», laisse-t-elle entendre. 

Et avec plus de 125 fonds de dotation de La Fondation, chaque donateur peut trouver une cause à soutenir assez «facilement». Pour les personnes qui hésitent, Marie-Claude recommande le fonds de développement général ou celui qui appuie la francophonie en général.

Enfin, la membre du conseil d’administration encourage la communauté franco-albertaine à se renseigner davantage sur les fonds de dotation de La Fondation et sur les bourses et aides financières disponibles. Selon elle, plusieurs bénéficiaires potentiels ne sont «même pas au courant» des possibilités qui s’offrent à eux.

«On a un programme pour les femmes qui retournent sur le marché du travail, pour les jeunes athlètes et bien plus. Les francophones en besoin de soutien financier peuvent toujours nous contacter pour voir si on a des bourses pour eux», conclut-elle.

Glossaire – Loufoque : Absurde, farfelu