le Mercredi 13 novembre 2024
le Samedi 5 octobre 2024 12:54 Francophonie

Le PIA soutient la rentrée scolaire des nouveaux arrivants à Calgary

Deux des enfants d’Olive Nyake (à gauche) ont reçu des sacs à dos, dans le cadre d'une initiative organisée par le PIA. Photo : Courtoisie
Deux des enfants d’Olive Nyake (à gauche) ont reçu des sacs à dos, dans le cadre d'une initiative organisée par le PIA. Photo : Courtoisie
Depuis la reprise des classes, le Portail de l'Immigrant Association (PIA) intensifie ses efforts pour soutenir les familles de nouveaux arrivants à Calgary dans leur intégration au sein du système scolaire albertain. L’organisme propose une variété de services et de ressources pour faciliter cette transition.
Le PIA soutient la rentrée scolaire des nouveaux arrivants à Calgary
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IJL – RÉSEAU.PRESSE – LE FRANCO

Donald Nguepi Ndongo est coordonnateur du programme des travailleurs en établissements dans les écoles géré par le PIA. Photo : Courtoisie

Le 14 septembre, lors de la Journée d’orientation pour les nouveaux arrivants (JONA) 2024, près de 260 enfants ont reçu des sacs à dos et des fournitures scolaires. Cette initiative vise à alléger le fardeau financier des parents dans une période qui peut souvent s’avérer «assez dispendieuse», explique Donald Nguepi Ndongo, coordonnateur du programme des travailleurs en établissements dans les écoles pour le PIA.

«Pour les familles de nouveaux arrivants, les dépenses peuvent s’accumuler rapidement, car elles partent souvent de zéro. Nous sommes heureux de pouvoir les aider de cette manière», mentionne-t-il. 

Si le PIA avait déjà distribué des sacs à dos l’année dernière, c’est la première fois que des fournitures scolaires sont également offertes aux familles avec des enfants d’âge scolaire. «Les fournitures sont adaptées en fonction des besoins et de l’âge des enfants. Nous essayons de toucher le plus de familles possible au sein de la communauté», précise-t-il. 

Parmi les bénéficiaires de l’initiative figurent les deux enfants de 10 et 8 ans d’Olive Nyake. Cette mère de famille, originaire du Cameroun, estime qu’«en temps normal», les dépenses pour les fournitures scolaires se situeraient entre 100 et 150 dollars par enfant. «L’aide du PIA est non négligeable. Ça allège la tâche, surtout avec la longue liste de choses à acheter», souligne-t-elle.

Au-delà de l’aide financière, le soutien de l’organisme permet aussi aux nouveaux arrivants de s’épargner une recherche effrénée de fournitures, une tâche qui peut être complexe en raison «de la barrière de la langue, confie Olive. Un étui à crayons, une enveloppe facteur… Chez nous, au Cameroun, on n’utilise pas ces termes, alors on est un peu perdus face à ces listes.»

Une maman et sa fille découvrent leur cadeau pour la rentrée scolaire. Photo : Courtoisie 

Favoriser l’accès à l’éducation en français

Ce n’était pas la première fois qu’Olive et ses enfants bénéficiaient des services offerts par le PIA, qui les a accompagnés dans leur intégration dans la province. «Ils nous ont aidés à trouver une école francophone pour nos enfants. Ils sont tous deux inscrits à l’école primaire Terre des jeunes à Calgary», raconte la mère de famille. 

Donald Nguepi Ndongo rappelle d’ailleurs que l’organisme a pour mission d’aider les familles à accéder efficacement au système francophone, en les accompagnant au niveau des inscriptions ou dans toutes autres démarches administratives. «Nous sommes dédiés à cette cause-là tout au long de l’année et pas seulement à la rentrée scolaire. Nous avons d’ailleurs organisé un atelier le 21 août dernier pour présenter nos écoles, faire le tour de plusieurs aspects liés à l’éducation et répondre aux questions des parents.» 

Dans le même esprit, deux autres ateliers à thème éducatif ont été organisés lors de la JONA pour accompagner les familles. Le premier portrait sur la boîte à lunch, une «problématique courante pour les familles issues de l’immigration, de diverses cultures et origines». «Parfois, on remarque que les parents ne savent pas toujours quoi mettre dans la boîte à dîner et c’est une réalité qui impacte directement le bien-être des enfants», résume le coordonnateur.

Le second atelier était consacré aux études postsecondaires afin d’informer les familles sur les options disponibles. «On se rend compte qu’il y a toujours beaucoup de questions et d’incompréhensions. C’est donc essentiel de pouvoir guider les parents à travers tout ça», conclut Donald. 

Glossaire – Effréné : Que l’on ne mesure pas