Ils étaient, en effet, très nombreux à se réunir pour un 6 à 8 tout en couleurs, en sourires et en applaudissements, le vendredi 8 novembre dernier, au Guinness House. «Cela a été un feu d’artifice!», exulte Françoise Sigur-Cloutier, vice-présidente du CANAF et maitresse de cérémonie le temps d’une fin d’après-midi.

Parmi ses nombreux invités, le CANAF a eu l’honneur de recevoir la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine et ministre responsable du Secrétariat francophone, Tanya Fir, qui représentait, pour cet évènement, la première ministre Danielle Smith, ainsi que le ministre de l’Immigration et du Multiculturalisme, Muhammad Yassen. Françoise Sigur-Cloutier précise, avec enthousiasme, «un ministre qui a le cœur à la bonne place»!

Pour Esdras Ngenzi, le directeur général du CANAF, la venue de ces deux ministres n’est pas anodine. «Cela répondait à nos attentes, ce sont les ministres les plus impliqués dans nos dossiers.» Il ajoute que le ministère provincial de l’Immigration subventionne de nombreux projets du CANAF. De plus, Esdras Ngenzi estime qu’il était important que les ministres se déplacent dans les locaux de l’organisme pour mieux en comprendre l’importance.  

Heureux de voir une telle effervescence, il rappelle l’aspect novateur de cet évènement qui se voulait être un gala pour «les leadeurs communautaires, les officiels» et les dignitaires. «Nous avons réuni une centaine de personnes dans un format cocktail dînatoire debout», qui a facilité le réseautage, tout en prenant «la mesure de l’importance d’un organisme comme le CANAF». 

Une belle visibilité pour la trentaine d’employés œuvrant aujourd’hui dans les locaux de l’organisme, ainsi que pour celles et ceux qui, par le passé, ont participé à l’expansion du CANAF et pour «des services en français» parfois difficiles à trouver.

Le CANAF continue son chemin

Il était très important de mettre en avant les réalisations du CANAF, «qui est passé de 200 clients en 2009, date de création de l’organisme, à près de 2 000 clients annuels à Calgary et près de 500 en région», souligne le directeur général. Il est très fier de voir aussi qu’une grande partie de cette clientèle est aujourd’hui installée et intégrée dans la société albertaine de la meilleure des manières, «ils sont nombreux à occuper aujourd’hui des postes à responsabilités», un réel succès.

Esdras Ngenzi évoque aussi l’implication de nombreux partenaires qu’il remercie de leur soutien, de leur collaboration et de leur présence et cite, notamment, les organismes anglophones. C’est, selon lui, une pierre angulaire de la position du CANAF à Calgary que d’avoir la possibilité de diriger ses clients vers d’autres organismes anglophones pour des services que le CANAF n’a pas la possibilité d’offrir.

«Nous offrons des services d’accueil et d’établissement», mais le CANAF collabore avec d’autres organismes afin de faciliter l’intégration de ses clients. «Lorsque nous n’offrons pas le service, d’autres le font» et c’est là toute l’efficacité du CANAF, explique-t-il.

Finalement, il évoque les cycles financiers de ces principaux bailleurs de fonds. «Nous sommes à la fin d’un cycle, le prochain débute au mois d’avril» avec des certitudes et quelques doutes pour la suite, mais il est optimiste pour l’avenir et résume le travail de son équipe, les résultats acquis par un «ça fait chaud au cœur!»