le Dimanche 28 mai 2023

Depuis septembre 2021, Radio Diaspora Inter (RDI-TV), en collaboration avec Radio Intr�pide Inter de Montr�al, �met � partir du web � lattention des Ha�tiens dEdmonton, mais aussi de toute la diaspora de la plan�te. Elle esp�re attirer dabord les jeunes afin quils aient loccasion de mieux conna�tre leur pays dorigine.

Ijl – Franco.Presse – Le Franco

�RDI na pas de fr�quence en FM, mais elle �met sur les r�seaux sociaux via Facebook, Twitter et YouTube, ce qui la rend plus accessible�, soutient le pr�sident-directeur g�n�ral Azael Aldajuste, journaliste politique � Radio Intr�pide Inter de Montr�al.

Au lancement officiel, le 5 septembre dernier, les membres de la communaut�, accompagn�s de repr�sentants dautres organisations dimmigrants francophones, ont accueilli avec joie ce projet. �RDI peut compter sur le soutien de lOrganisation Ha�tienne dEdmonton (OHE) qui a, entre autres, pour mission de faire la promotion des entreprises et organisations ha�tiennes qui Suvrent dans la soci�t� canadienne, notamment en Alberta�, souligne Alice Proph�te, membre fondateur et coordonnatrice de lOHE.�

DJ Barry a anim� la c�r�monie de lancement de la webradio. Cr�dit : Courtoisie

�LOHE encourage fortement ce genre dinitiatives qui permet de v�hiculer plus ais�ment la culture ha�tienne�, ajoute-t-elle. Cr��e en 2010 � Edmonton, lorganisation appuie, entre autres, les nouveaux arrivants ha�tiens dans leur processus dint�gration.�

Rodrigue Laurent, un Ha�tien vivant � Edmonton depuis 2007, est aussi favorable � la cr�ation de cette webradio. Il se questionne tout de m�me sur la p�rennit� de celle-ci afin quelle demeure un m�dia permanent au service de la communaut�.��

� lire aussi : Un guide pour aider � linclusion dans la francophonie minoritaire

Des �missions en cr�ole

Selon le directeur g�n�ral, Wilbert Platel, �RDI sest donn� pour mission de former, dinformer et de divertir en abordant les probl�matiques de la soci�t� ha�tienne, autant au pays qu� lext�rieur�. Selon lui, elle est �une voie pour �clairer, un phare pour �duquer�, surtout pour la jeunesse ha�tienne par qui le vent du changement pourrait souffler dans le pays.

Ainsi, la webradio propose une riche programmation d�missions dont les titres sont en cr�ole. Il y a tout dabord l�mission phare Founij�, un coup dSil sur notre actualit�, et Dis-moi paw (Dis-moi ton mot) qui aborde, quant � elle, les r�alit�s sociales des immigrants ha�tiens et parle des meilleures pratiques pour sint�grer dans sa communaut� daccueil.�

Ensuite, Tikoz� sou istwa dayiti (Causerie sur l’histoire dHa�ti) nous fait d�couvrir lhistoire et les grands personnages de ce pays ayant apport� des r�volutions. L�mission Dwa pwopri�t� (Le droit de propri�t�) instruit la diaspora sur les �tapes pour acqu�rir une maison sans se faire duper. Finalement, Tourisme et culture pr�sente les sites � d�couvrir dans ce pays.

Wilbert Platel a �galement annonc� la mise en ondes prochaine dune �mission vou�e � l�conomie et � lentrepreneuriat, Parlons daffaires.�

La cr�ation dune radio, une ambition pertinente�

Lid�e dune webradio pour former la jeunesse est une ambition pertinente quand on conna�t lhistoire et le contexte politique et socio�conomique complexe de Ha�ti. Ha�ti est un pays francophone situ� dans les Cara�bes, en Am�rique du Nord, o� les habitants parlent le cr�ole, une langue d�riv�e du fran�ais et du dialecte local. Avec le Canada, Ha�ti est le seul pays, dans cette zone, o� le fran�ais est une langue officielle. Cest pour cette raison quHa�ti est membre de lOrganisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis la cr�ation de lorganisme.�

La diaspora ha�tienne au Canada est estim�e � plus de 165 000 personnes selon le recensement de 2016. Elle est en majorit� install�e au Qu�bec et en Ontario, mais on la retrouve aussi en Alberta avec plus de 2000 personnes. Depuis plusieurs ann�es, le pays fait face, de mani�re r�currente, � des pressions politiques, marqu�es par des coups d�tat, et � dimportantes catastrophes naturelles, dont des tremblements de terre, en raison de son emplacement g�ographique.�

Cest donc un �tat fragile, aux institutions gouvernementales en crise et aux conditions de vie difficiles. En 2021, lOrganisation des Nations unies (ONU) estime que pr�s dun tiers de la population ha�tienne aurait eu besoin dune aide alimentaire durgence. Le dernier incident politique en date est lassassinat du pr�sident Jovenel Mo�se, le 7 juillet dernier, suivi en ao�t dun tremblement de terre dune magnitude de 7,2 dont le bilan s�l�ve � plus de 2207 morts et 12000 bless�s.

 

 

Depuis septembre 2021, Radio Diaspora Inter (RDI-TV), en collaboration avec Radio Intrépide Inter de Montréal, émet à partir du web à l’attention des Haïtiens d’Edmonton, mais aussi de toute la diaspora de la planète. Elle espère attirer d’abord les jeunes afin qu’ils aient l’occasion de mieux connaître leur pays d’origine.

Ijl – Franco.Presse – Le Franco

«RDI n’a pas de fréquence en FM, mais elle émet sur les réseaux sociaux via Facebook, Twitter et YouTube, ce qui la rend plus accessible», soutient le président-directeur général Azael Aldajuste, journaliste politique à Radio Intrépide Inter de Montréal.

Au lancement officiel, le 5 septembre dernier, les membres de la communauté, accompagnés de représentants d’autres organisations d’immigrants francophones, ont accueilli avec joie ce projet. «RDI peut compter sur le soutien de l’Organisation Haïtienne d’Edmonton (OHE) qui a, entre autres, pour mission de faire la promotion des entreprises et organisations haïtiennes qui œuvrent dans la société canadienne, notamment en Alberta», souligne Alice Prophète, membre fondateur et coordonnatrice de l’OHE. 

DJ Barry a animé la cérémonie de lancement de la webradio. Crédit : Courtoisie

«L’OHE encourage fortement ce genre d’initiatives qui permet de véhiculer plus aisément la culture haïtienne», ajoute-t-elle. Créée en 2010 à Edmonton, l’organisation appuie, entre autres, les nouveaux arrivants haïtiens dans leur processus d’intégration. 

Rodrigue Laurent, un Haïtien vivant à Edmonton depuis 2007, est aussi favorable à la création de cette webradio. Il se questionne tout de même sur la pérennité de celle-ci afin qu’elle demeure un média permanent au service de la communauté.  

À lire aussi : Un guide pour aider à l’inclusion dans la francophonie minoritaire

Des émissions en créole

Selon le directeur général, Wilbert Platel, «RDI s’est donné pour mission de former, d’informer et de divertir en abordant les problématiques de la société haïtienne, autant au pays qu’à l’extérieur». Selon lui, elle est «une voie pour éclairer, un phare pour éduquer», surtout pour la jeunesse haïtienne par qui le vent du changement pourrait souffler dans le pays.

Ainsi, la webradio propose une riche programmation d’émissions dont les titres sont en créole. Il y a tout d’abord l’émission phare Founijé, un coup d’œil sur notre actualité, et Dis-moi paw (Dis-moi ton mot) qui aborde, quant à elle, les réalités sociales des immigrants haïtiens et parle des meilleures pratiques pour s’intégrer dans sa communauté d’accueil. 

Ensuite, Tikozé sou istwa dayiti (Causerie sur l’histoire d’Haïti) nous fait découvrir l’histoire et les grands personnages de ce pays ayant apporté des révolutions. L’émission Dwa pwopriété (Le droit de propriété) instruit la diaspora sur les étapes pour acquérir une maison sans se faire duper. Finalement, Tourisme et culture présente les sites à découvrir dans ce pays.

Wilbert Platel a également annoncé la mise en ondes prochaine d’une émission vouée à l’économie et à l’entrepreneuriat, Parlons d’affaires

La création d’une radio, une ambition pertinente 

L’idée d’une webradio pour former la jeunesse est une ambition pertinente quand on connaît l’histoire et le contexte politique et socioéconomique complexe de Haïti. Haïti est un pays francophone situé dans les Caraïbes, en Amérique du Nord, où les habitants parlent le créole, une langue dérivée du français et du dialecte local. Avec le Canada, Haïti est le seul pays, dans cette zone, où le français est une langue officielle. C’est pour cette raison qu’Haïti est membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis la création de l’organisme. 

La diaspora haïtienne au Canada est estimée à plus de 165 000 personnes selon le recensement de 2016. Elle est en majorité installée au Québec et en Ontario, mais on la retrouve aussi en Alberta avec plus de 2000 personnes. Depuis plusieurs années, le pays fait face, de manière récurrente, à des pressions politiques, marquées par des coups d’État, et à d’importantes catastrophes naturelles, dont des tremblements de terre, en raison de son emplacement géographique. 

C’est donc un État fragile, aux institutions gouvernementales en crise et aux conditions de vie difficiles. En 2021, l’Organisation des Nations unies (ONU) estime que près d’un tiers de la population haïtienne aurait eu besoin d’une aide alimentaire d’urgence. Le dernier incident politique en date est l’assassinat du président Jovenel Moïse, le 7 juillet dernier, suivi en août d’un tremblement de terre d’une magnitude de 7,2 dont le bilan s’élève à plus de 2207 morts et 12000 blessés.​​

 

 

Dès le mois d’août 2021, Miles Muri va diriger pleinement les écoles Saint-Christophe et Sans-Frontières. Éric Dion, le directeur général adjoint du Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN), précise d’ailleurs que la direction de deux écoles par une seule et même personne n’est pas un fait nouveau. Ce choix éclairé de la part du conseil scolaire est d’abord lié aux caractéristiques de ces deux établissements. 

L’École Saint-Christophe est établie à Wainwright, une petite commune du centre-est de l’Alberta de plus de 6000 habitants (recensement 2016) et l’École Sans-frontières à Lloydminster, une ville qui s’étend aussi bien sur le territoire Albertain que saskatchewanais.  Ensuite, ces deux écoles ont un effectif combiné  d’une soixantaine d’élèves, soutient M. Dion. Pour le CSCN, «c’est une question d’efficacité», explique le directeur général adjoint.

Miles Muri va diriger pleinement les écoles Saint-Christophe et Sans-Frontières. Crédit : Courtoisie.

Il ajoute que depuis trois années déjà, ces deux écoles fonctionnent sous une même direction. Autre détail à souligner, ces deux villes ne sont pas tant éloignées l’une de l’autre, elles sont distantes d’une heure et quelques minutes en voiture. 

Ce qui est plutôt attendu du nouveau directeur, selon  Éric Dion, «c’est de « booster” ces écoles francophones dans ces deux villes en augmentant le nombre des inscriptions». Le Conseil scolaire espère en outre, l’amélioration continue des apprentissages et la continuité d’un climat scolaire favorable aux apprenants. 

Un directeur en terrain connu

Avec près de 27 années d’expérience dans le milieu éducatif, Miles Muri est passé d’enseignant à directeur d’école, puis conseiller pédagogique. Il détient un baccalauréat en éducation de l’Université de la Saskatchewan et une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa. 

L’École Sans Frontières de Lloydminster. Crédit : Arnaud Barbet

À la tête des Écoles Saint-Christophe et Sans-Frontières, il ne s’agira donc pas pour lui d’un nouveau défi.  Non seulement, il en a déjà assuré l’intérim (septembre à décembre 2020) et a occupé une fonction similaire en 2014, en tant que directeur de l’École Père-Mercure à North Battleford, et de cette même école Sans-Frontières. Mais, à cette époque, cette dernière était du ressort du Conseil des écoles fransaskoises (CEF). Cependant, depuis juillet 2015, elle est sous la gestion du CSCN. 

Par ailleurs, il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg, puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pour le compte du CEF.  Il s’appuyait d’ailleurs sur les nouvelles technologies pour pallier son absence physique. Ce qui ne le dispensait pas d’être présent quand il le fallait dans ces écoles.

Il pouvait compter en outre sur des équipes dynamiques pour l’accompagner. Cette expérience de gestion à distance, son intégrité et son amour pour les élèves et le milieu scolaire seront à nouveau mis à profit.  Comme il le dit si bien, «le contexte est favorable au télétravail en raison de la pandémie».

L’École Saint-Christophe de Wainwright. Crédit : Courtoisie.

Il pourra ainsi avoir des rencontres virtuelles, partager des documents ou encore collaborer avec ses équipes sur les plateformes communes. Avec les parents d’élèves, il va privilégier les réseaux sociaux ou des vidéos YouTube pour passer des messages ou donner des informations. Comme précédemment, lorsqu’il était en poste dans ces deux écoles, le directeur envisage de s’installer dans la ville de Wainwright pour ses nouvelles fonctions. 

Loin de ses bureaux, ce père de famille originaire de la Saskatchewan entretient une passion pour la menuiserie et le bricolage de vieilles voitures. Ces deux domaines lui permettent, dit-il, «de s’épanouir en se servant de ses mains, contrairement au travail cérébral que lui impose sa fonction de directeur». 

 

D�s le mois dao�t 2021, Miles Muri va diriger pleinement les �coles Saint-Christophe et Sans-Fronti�res. �ric Dion, le directeur g�n�ral adjoint du Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN), pr�cise dailleurs que la direction de deux �coles par une seule et m�me personne nest pas un fait nouveau. Ce choix �clair� de la part du conseil scolaire est dabord li� aux caract�ristiques de ces deux �tablissements.�

L�cole Saint-Christophe est �tablie � Wainwright, une petite commune du centre-est de lAlberta de plus de 6000 habitants (recensement 2016) et l�cole Sans-fronti�res � Lloydminster, une ville qui s�tend aussi bien sur le territoire Albertain que saskatchewanais.� Ensuite, ces deux �coles ont un effectif combin� dune soixantaine d�l�ves, soutient M. Dion. Pour le CSCN, �cest une question defficacit�, explique le directeur g�n�ral adjoint.

Miles Muri va diriger pleinement les �coles Saint-Christophe et Sans-Fronti�res. Cr�dit : Courtoisie.

Il ajoute que depuis trois ann�es d�j�, ces deux �coles fonctionnent sous une m�me direction. Autre d�tail � souligner, ces deux villes ne sont pas tant �loign�es lune de lautre, elles sont distantes dune heure et quelques minutes en voiture.

Ce qui est plut�t attendu du nouveau directeur, selon ��ric Dion, �cest de « booster ces �coles francophones dans ces deux villes en augmentant le nombre des inscriptions�. Le Conseil scolaire esp�re en outre, lam�lioration continue des apprentissages et la continuit� dun climat scolaire favorable aux apprenants.�

Un directeur en terrain connu

Avec pr�s de 27 ann�es dexp�rience dans le milieu �ducatif, Miles Muri est pass� denseignant � directeur d�cole, puis conseiller p�dagogique. Il d�tient un baccalaur�at en �ducation de lUniversit� de la Saskatchewan et une ma�trise en �ducation de lUniversit� dOttawa.�

L�cole Sans Fronti�res de Lloydminster. Cr�dit : Arnaud Barbet

� la t�te des �coles Saint-Christophe et Sans-Fronti�res, il ne sagira donc pas pour lui dun nouveau d�fi.� Non seulement, il en a d�j� assur� lint�rim (septembre � d�cembre 2020) et a occup� une fonction similaire en 2014, en tant que directeur de l�cole P�re-Mercure � North Battleford, et de cette m�me �cole Sans-Fronti�res. Mais, � cette �poque, cette derni�re �tait du ressort du Conseil des �coles fransaskoises (CEF). Cependant, depuis juillet 2015, elle est sous la gestion du CSCN.�

Par ailleurs, il a �t� directeur de l�cole secondaire Coll�ge Mathieu � Gravelbourg, puis directeur du Centre d�ducation virtuelle et dinnovation (C�VI) pour le compte du CEF.� Il sappuyait dailleurs sur les nouvelles technologies pour pallier son absence physique. Ce qui ne le dispensait pas d�tre pr�sent quand il le fallait dans ces �coles.

Il pouvait compter en outre sur des �quipes dynamiques pour laccompagner. Cette exp�rience de gestion � distance, son int�grit� et son amour pour les �l�ves et le milieu scolaire seront � nouveau mis � profit.� Comme il le dit si bien, �le contexte est favorable au t�l�travail en raison de la pand�mie�.

L�cole Saint-Christophe de Wainwright. Cr�dit : Courtoisie.

Il pourra ainsi avoir des rencontres virtuelles, partager des documents ou encore collaborer avec ses �quipes sur les plateformes communes. Avec les parents d�l�ves, il va privil�gier les r�seaux sociaux ou des vid�os YouTube pour passer des messages ou donner des informations. Comme pr�c�demment, lorsquil �tait en poste dans ces deux �coles, le directeur envisage de sinstaller dans la ville de Wainwright pour ses nouvelles fonctions.�

Loin de ses bureaux, ce p�re de famille originaire de la Saskatchewan entretient une passion pour la menuiserie et le bricolage de vieilles voitures. Ces deux domaines lui permettent, dit-il, �de s�panouir en se servant de ses mains, contrairement au travail c�r�bral que lui impose sa fonction de directeur�.

 

La FRAP a réussi à stabiliser les services d’établissement

Deux ans après avoir récupéré le mandat du Centre d’accueil et d’établissement (CAE), à travers le Portail d’Accueil des Services d’Établissement (PASE), la Francophonie Albertaine Plurielle (FRAP) se trouve sur la bonne voie.

Propos recueillis par Carol Offi

Où en est la FRAP après deux ans d’activités ? 

La FRAP a commencé ce mandat d’établissement et d’intégration des nouveaux arrivants en 2019. Pour notre première année, nous avons travaillé avec un agent fiscal. Je tiens à souligner que nous n’avions aucune expérience de l’établissement, cependant nous avons atteint la cible définie par notre entente en termes de clients à servir soit 900 personnes. En 2020, nous avons dépassé notre cible qui était de 800 clients pour atteindre 819.

Quelles sont les activités majeures de l’année fiscale 2020?

Tout au long de l’année dernière, nous avons accueilli des familles de nouveaux arrivants en leur donnant des informations et l’orientation dont elles ont besoin pour commencer harmonieusement leur processus d’établissement. 

Nous avons facilité les inscriptions des élèves nouveaux arrivants dans les écoles du conseil scolaire. Nous avons accompagné ces élèves et leurs parents tout au long de l’année scolaire pour leur permettre de s’intégrer à l’école et réussir leur année scolaire.  

Nous avons organisé la Journée d’Accueil des Nouveaux Arrivants (JANA), qui permet à tous les organismes partenaires de donner des informations sur les ressources disponibles au sein de la communauté; la Semaine d’Orientation des Nouveaux Arrivants (SONA) dans le cadre des services d’établissement dans les écoles pour informer les parents sur les services disponibles aussi bien dans les écoles que dans la francophonie.

Nous avons recruté des moniteurs qualifiés et compétents pour soutenir les élèves dans leurs travaux scolaires à travers notre programme « Espace Études ». Nous avons organisé des camps d’été en ligne pour les élèves et le Christmas Bureau pour la distribution des cadeaux de Noël aux familles des nouveaux arrivants. 

À côté de cela, nous avons distribué 120 ordinateurs portables aux familles des nouveaux arrivants et 50 téléphones portables avec un crédit de communication pour trois mois. Une vingtaine de personnes ont été formées à l’utilisation des moyens de communication en ligne.

La FRAP bénéficie d’un nouveau programme au niveau régional, pouvez-vous en dire plus?

La FRAP a été choisie pour coordonner le programme des Travailleurs en Établissement dans les Écoles (TEE) dans les Prairies et les Territoires du Nord-Ouest. Ce qui veut dire que la FRAP va appuyer les organisations francophones qui font les services d’établissement dans les écoles à travers l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest. Il s’agit pour la FRAP d’harmoniser le programme des TEE tout en respectant les spécificités de chaque province et territoire.

La FRAP va en outre former ces TEE, élaborer des ressources documentaires, des vidéos et du matériel de sensibilisation sur le programme des TEE à travers les Prairies et les Territoires du Nord-Ouest. La FRAP va par ailleurs faciliter la collaboration entre les pourvoyeurs de services TEE, les conseils scolaires, et l’IRCC. Je souhaiterais ajouter que la FRAP a décroché ce nouveau mandat grâce à son expérience et la qualité du travail fait par les TEE dans les écoles du Conseil Scolaire Centre-Nord (CSCN) à Edmonton et Fort Mc Murray.

Comment la FRAP est-elle passée au travers de la Covid-19?

La FRAP a pu organiser toutes les activités prévues à son calendrier malgré la Covid-19 et les employés ont fait preuve d’ingéniosité pour s’adapter aux circonstances.   Nous avons offert les services d’établissement et d’intégration à distance et effectué plusieurs activités en ligne.

Quelles sont les innovations pour l’année fiscale qui a démarré depuis le 1er avril 2021?  

Cette année, nous allons procéder à la mise en place de la bibliothèque informatique, ce qui permettra aux nouveaux arrivants d’utiliser les ordinateurs de la bibliothèque de la FRAP chaque fois qu’ils en ont besoin. La FRAP fait partie avec 12 autres organisations anglophones de l’initiative Edmonton Covid-19 Rapid Response Collaborative (ECRRC) qui consiste à apporter aux personnes touchées par la Covid-19 un soutien financier et matériel, aussi bien pour les francophones que pour les anglophones.  Nous offrons aussi du transport aux personnes qui n’ont pas les moyens de se déplacer pour aller se faire vacciner.

Au cours de cette année, nous allons continuer à former les nouveaux arrivants et les immigrants aux outils informatiques et continuer à faire des dons d’ordinateurs.  Ce qu’il faut retenir, c’est que la Frap prend de l’envergure et qu’elle a réussi à stabiliser les services d’établissements qui traversaient une très grosse crise il y a deux ans. La FRAP bénéficie de la confiance de l’IRCC et nous allons saisir cette occasion pour demander plus de ressources pour les nouveaux arrivants et mieux travailler à la réussite de leur intégration. 

La FRAP a r�ussi � stabiliser les services d�tablissement

Deux ans apr�s avoir r�cup�r� le mandat du Centre daccueil et d�tablissement (CAE), � travers le Portail dAccueil des Services d�tablissement (PASE), la Francophonie Albertaine Plurielle (FRAP) se trouve sur la bonne voie.

Propos recueillis par Carol Offi

O� en est la FRAP apr�s deux ans dactivit�s ?�

La FRAP a commenc� ce mandat d�tablissement et dint�gration des nouveaux arrivants en 2019. Pour notre premi�re ann�e, nous avons travaill� avec un agent fiscal. Je tiens � souligner que nous navions aucune exp�rience de l�tablissement, cependant nous avons atteint la cible d�finie par notre entente en termes de clients � servir soit 900 personnes. En 2020, nous avons d�pass� notre cible qui �tait de 800 clients pour atteindre 819.

Quelles sont les activit�s majeures de lann�e fiscale 2020?

Tout au long de lann�e derni�re, nous avons accueilli des familles de nouveaux arrivants en leur donnant des informations et lorientation dont elles ont besoin pour commencer harmonieusement leur processus d�tablissement.�

Nous avons facilit� les inscriptions des �l�ves nouveaux arrivants dans les �coles du conseil scolaire. Nous avons accompagn� ces �l�ves et leurs parents tout au long de lann�e scolaire pour leur permettre de sint�grer � l’�cole et r�ussir leur ann�e scolaire.��

Nous avons organis� la Journ�e dAccueil des Nouveaux Arrivants (JANA), qui permet � tous les organismes partenaires de donner des informations sur les ressources disponibles au sein de la communaut�; la Semaine dOrientation des Nouveaux Arrivants (SONA) dans le cadre des services d�tablissement dans les �coles pour informer les parents sur les services disponibles aussi bien dans les �coles que dans la francophonie.

Nous avons recrut� des moniteurs qualifi�s et comp�tents pour soutenir les �l�ves dans leurs travaux scolaires � travers notre programme � Espace �tudes �. Nous avons organis� des camps d�t� en ligne pour les �l�ves et le Christmas Bureau pour la distribution des cadeaux de No�l aux familles des nouveaux arrivants.�

� c�t� de cela, nous avons distribu� 120 ordinateurs portables aux familles des nouveaux arrivants et 50 t�l�phones portables avec un cr�dit de communication pour trois mois. Une vingtaine de personnes ont �t� form�es � lutilisation des moyens de communication en ligne.

La FRAP b�n�ficie dun nouveau programme au niveau r�gional, pouvez-vous en dire plus?

La FRAP a �t� choisie pour coordonner le programme des Travailleurs en �tablissement dans les �coles (TEE) dans les Prairies et les Territoires du Nord-Ouest. Ce qui veut dire que la FRAP va appuyer les organisations francophones qui font les services d�tablissement dans les �coles � travers lAlberta, la Saskatchewan, le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest. Il sagit pour la FRAP dharmoniser le programme des TEE tout en respectant les sp�cificit�s de chaque province et territoire.

La FRAP va en outre former ces TEE, �laborer des ressources documentaires, des vid�os et du mat�riel de sensibilisation sur le programme des TEE � travers les Prairies et les Territoires du Nord-Ouest. La FRAP va par ailleurs faciliter la collaboration entre les pourvoyeurs de services TEE, les conseils scolaires, et lIRCC. Je souhaiterais ajouter que la FRAP a d�croch� ce nouveau mandat gr�ce � son exp�rience et la qualit� du travail fait par les TEE dans les �coles du Conseil Scolaire Centre-Nord (CSCN) � Edmonton et Fort Mc Murray.

Comment la FRAP est-elle pass�e au travers de la Covid-19?

La FRAP a pu organiser toutes les activit�s pr�vues � son calendrier malgr� la Covid-19 et les employ�s ont fait preuve ding�niosit� pour sadapter aux circonstances. � Nous avons offert les services d�tablissement et dint�gration � distance et effectu� plusieurs activit�s en ligne.

Quelles sont les innovations pour lann�e fiscale qui a d�marr� depuis le 1er avril 2021?��

Cette ann�e, nous allons proc�der � la mise en place de la biblioth�que informatique, ce qui permettra aux nouveaux arrivants dutiliser les ordinateurs de la biblioth�que de la FRAP chaque fois quils en ont besoin. La FRAP fait partie avec 12 autres organisations anglophones de linitiative Edmonton Covid-19 Rapid Response Collaborative (ECRRC) qui consiste � apporter aux personnes touch�es par la Covid-19 un soutien financier et mat�riel, aussi bien pour les francophones que pour les anglophones.� Nous offrons aussi du transport aux personnes qui nont pas les moyens de se d�placer pour aller se faire vacciner.

Au cours de cette ann�e, nous allons continuer � former les nouveaux arrivants et les immigrants aux outils informatiques et continuer � faire des dons dordinateurs.� Ce quil faut retenir, cest que la Frap prend de lenvergure et quelle a r�ussi � stabiliser les services d�tablissements qui traversaient une tr�s grosse crise il y a deux ans. La FRAP b�n�ficie de la confiance de lIRCC et nous allons saisir cette occasion pour demander plus de ressources pour les nouveaux arrivants et mieux travailler � la r�ussite de leur int�gration.�

L’histoire de la communauté francophone de Brooks est intimement liée à celle de Sa Eva Katusevanako jusqu’à ce jour. Partie de rien, l’Association Francophone de Brooks (AFB) est aujourd’hui une communauté forte et dynamique dont le leadeurship du directeur a réussi à faire instaurer de nombreux services et ressources en français dans la ville.

Arrivé en décembre 2003 à Brooks pour travailler à JBS, la plus grande industrie de production de viande du Canada, Sa Eva fait le constat d’une francophonie quasi minoritaire, isolée et instable. Sans infrastructures d’accueil, les quelques familles quittaient la ville lorsque les enfants étaient en âge d’être scolarisés ou que les parents perdaient leur emploi, soutient-il. Inspiré par le cas du Centre d’Accueil pour les Nouveaux Arrivants Francophones (CANAF) de Calgary, alors géré par des compatriotes congolais, il décide de créer une structure similaire à Brooks.

L’aventure commence alors en 2004 avec l’appui technique des structures d’accueil francophones de Calgary. Avec une solide expérience de négociateur en tant que juriste de Droit international de l’Université Paris II en France et d’ex-conseiller en relations internationales de la République démocratique du Congo, son pays d’origine, Sa Eva a réussi a décroché son premier financement qui lui permet d’acquérir et d’équiper le bureau de l’AFB.

L’ouverture d’une école francophone, le premier challenge

L’un des premiers challenges de l’AFB a été de susciter la création de la première école francophone de Brooks, ce qui a contribué à stabiliser la communauté francophone. « Après la création de cette école francophone, nous avons eu des parents francophones qui ont commencé à venir à Brooks avec des enfants en âge de scolarité », explique-t-il. Ouverte en 2004, l’école Ruisseau affiliée au Conseil scolaire Francosud offre des cours de la maternelle à la 12e année.

Sa Eva est le directeur et fondateur de l’Association des francophones de Brooks. Crédit : courtoisie.

D’autres actions de l’AFB ont permis d’implanter solidement la communauté francophone. D’abord la création de la maison des jeunes ouverte en 2010, mais aussi l’arrivée de deux officiers bilingues à la GRC en 2007 ainsi qu’une autre ressource bilingue à Service Canada en 2010 et de divers travailleurs francophones. Pour le directeur, ces actions ont permis d’accroître la population francophone de Brooks, évaluée à ce jour à près de 450 personnes. L’association est également initiatrice du Franco festival de Brooks, un évènement culturel pour valoriser la langue française. Ledit festival s’est déroulé au mois de septembre 2020 avec un public limité à 50 personnes en raison de la Covid 19.

Une solide expérience au service de la francophonie 

« J’ai mis toute mon expertise acquise au Congo au service de la francophonie », déclare Sa Eva. Soit 13 années à de hautes fonctions dans son pays, notamment au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, mais aussi au ministère de l’Éducation et dans certaines facultés de droit et de sciences économiques et juridiques de son pays.

C’est justement à la faveur d’une mission dans le cadre de la coopération internationale qu’il décide de s’établir au Canada en raison du contexte sociopolitique difficile de son pays. Sa Eva se dit fier de la visibilité de la communauté francophone à Brooks. « Il y a beaucoup d’amélioration, l’AFB est en train de se développer ». Tous les projets et programmes de l’association se poursuivent avec le financement de Patrimoine Canada et du ministère de l’Immigration (IRCC). Il s’agit entre autres du plaidoyer pour l’instauration de services en français, du programme d’encadrement et d’intégration des jeunes immigrants, ayant permis à plusieurs d’entre eux d’obtenir un premier emploi. Ces jeunes sont leaders en matière de bénévolat à Brooks, confie Sa Eva, fier.

Lhistoire de la communaut� francophone de Brooks est intimement li�e � celle de Sa Eva Katusevanako jusqu� ce jour. Partie de rien, lAssociation Francophone de Brooks (AFB)�est aujourdhui une communaut� forte et dynamique dont le leadeurship du directeur a r�ussi � faire instaurer de nombreux services et ressources en fran�ais dans la ville.

Arriv� en d�cembre 2003 � Brooks pour travailler � JBS, la plus grande industrie de production de viande du Canada, Sa Eva fait le constat dune francophonie quasi minoritaire, isol�e et instable. Sans infrastructures daccueil, les quelques familles quittaient la ville lorsque les enfants �taient en �ge d�tre scolaris�s ou que les parents perdaient leur emploi, soutient-il. Inspir� par le cas du�Centre dAccueil pour les Nouveaux Arrivants Francophones (CANAF)�de Calgary, alors g�r� par des compatriotes congolais, il d�cide de cr�er une structure similaire � Brooks.

Laventure commence alors en 2004 avec lappui technique des structures daccueil francophones de Calgary. Avec une solide exp�rience de n�gociateur en tant que juriste de Droit international de lUniversit� Paris II en France et dex-conseiller en relations internationales de la R�publique d�mocratique du Congo, son pays dorigine, Sa Eva a r�ussi a d�croch� son premier financement qui lui permet dacqu�rir et d�quiper le bureau de lAFB.

Louverture dune �cole francophone, le premier challenge

Lun des premiers challenges de lAFB a �t� de susciter la cr�ation de la premi�re �cole francophone de Brooks, ce qui a contribu� � stabiliser la communaut� francophone. � Apr�s la cr�ation de cette �cole francophone, nous avons eu des parents francophones qui ont commenc� � venir � Brooks avec des enfants en �ge de scolarit� �, explique-t-il. Ouverte en 2004, l�cole Ruisseau affili�e au�Conseil scolaire Francosud�offre des cours de la maternelle � la 12e ann�e.

Sa Eva est le directeur et fondateur de lAssociation des francophones de Brooks. Cr�dit : courtoisie.

Dautres actions de lAFB ont permis dimplanter solidement la communaut� francophone. Dabord la cr�ation de la maison des jeunes ouverte en 2010, mais aussi larriv�e de deux officiers bilingues � la GRC en 2007 ainsi quune autre ressource bilingue � Service Canada en 2010 et de divers travailleurs francophones. Pour le directeur, ces actions ont permis daccro�tre la population francophone de Brooks, �valu�e � ce jour � pr�s de 450 personnes. Lassociation est �galement initiatrice du Franco festival de Brooks, un �v�nement culturel pour valoriser la langue fran�aise. Ledit festival sest d�roul� au mois de septembre 2020 avec un public limit� � 50 personnes en raison de la Covid 19.

Une solide exp�rience au service de la francophonie�

� Jai mis toute mon expertise acquise au Congo au service de la francophonie �, d�clare Sa Eva. Soit 13 ann�es � de hautes fonctions dans son pays, notamment au minist�re des Affaires �trang�res et de la Coop�ration internationale, mais aussi au minist�re de l�ducation et dans certaines facult�s de droit et de sciences �conomiques et juridiques de son pays.

Cest justement � la faveur dune mission dans le cadre de la coop�ration internationale quil d�cide de s�tablir au Canada en raison du contexte sociopolitique difficile de son pays. Sa Eva se dit fier de la visibilit� de la communaut� francophone � Brooks. � Il y a beaucoup dam�lioration, lAFB est en train de se d�velopper �. Tous les projets et programmes de lassociation se poursuivent avec le financement de Patrimoine Canada et du minist�re de lImmigration (IRCC). Il sagit entre autres du plaidoyer pour linstauration de services en fran�ais, du programme dencadrement et dint�gration des jeunes immigrants, ayant permis � plusieurs dentre eux dobtenir un premier emploi. Ces jeunes sont leaders en mati�re de b�n�volat � Brooks, confie Sa Eva, fier.

Les itin�rants dEdmonton raffolaient de sa vinaigrette au piment. Petit � petit, Joseph Dongo, originaire de C�te dIvoire, sest lanc� dans une aventure entrepreneuriale. Aujourdhui, son produit simpose dans les assiettes des consommateurs de sa communaut�, et m�me au-del�.

Joseph Dongo a d�marr� la fabrication industrielle de sa vinaigrette, commercialis�e sous la marque Candelice, en mars 2020, au d�but de la pand�mie. Avant cela, il cuisinait � ses heures perdues. Cest � son domicile quil concoctait cette recette.

Une fois par mois, il faisait � manger pour les itin�rants de la ville dEdmonton, en reconnaissance � la Food Bank dont il �tait b�n�ficiaire.

Les produits de la Marques Candelice dans les rayons dun magasin africain sur la 118 avenue. Credit: Carol Offi.

Au menu de ces repas, il y avait notamment des sandwichs avec sa vinaigrette faite maison. Tr�s t�t, il saper�oit que la vinaigrette est tr�s demand�e par les r�cipiendaires. � Ils voulaient toujours du pain avec de la vinaigrette �, se souvient-il. Joseph, alors en qu�te demploi apr�s un dipl�me en g�nie des mat�riaux � la�Northern Alberta Institute of Technology (NAIT), finit par nourrir lid�e den faire un business.

� ce stade, il veut se rassurer de la qualit� de son produit, alors il le fait tester aupr�s de ses amis et des personnes de sa communaut�. Tout comme les itin�rants, ces derniers en redemandent. Convaincu, Joseph se lance dans les d�marches administratives aupr�s de la province et de la Ville pour obtenir tous les agr�ments n�cessaires � la commercialisation. Six mois plus tard, il concocte la recette in�dite de la vinaigrette au piment, un ingr�dient tr�s pr�sent dans les cuisines africaines.

Les produits Candelice beneficieent de la Licence City of Edmonton. Credit: Carol Offi

Le piment fait la diff�rence

Le succ�s est au rendez-vous, les clients en raffolent. � Les produits Candelice ne manquent point chez nous. Je pr�f�re surtout la vinaigrette �pic�e avec les grillades �, a confi� Jean-Marc Eliaka.

M�me son de cloche chez Colette Ak�. En plus du bon go�t, elle les trouve fluides et � la fois onctueuses. Colette soutient quelle ne se donne plus la peine den faire elle-m�me comme auparavant. La vinaigrette � made by Dongo � est laccompagnement parfait de ses sandwiches pour le travail, affirme-t-elle.

Quest-ce qui fait la diff�rence ? Joseph soutient que ses articles sont faibles en sodium et en cholest�rol. Il poursuit en disant quils sont quasi-bio, fait � base dhuile de Canola, dingr�dients v�g�taux et d�pices export�es dAfrique. Notamment le clou de girofle, aux nombreuses vertus sanitaires.

La distribution de masse, un d�fi�

La qualit� et le go�t de ses articles ne font pas d�faut, mais son plus grand d�fi est celui de la distribution. Apr�s quelques mois de ventes directes, les articles sont d�sormais pr�sents dans 7 �piceries dEdmonton, dont 5 africaines, une pakistanaise et une hindoue.

Une copie de son agrement de lAlberta Food Safety. Credit : Carol Offi

Avec environ 500 boites �coul�es par mois, lentrepreneur fait face � plusieurs obstacles : celui du financement pour agrandir son affaire et minimiser les co�ts de production. Ce qui lui permettrait daugmenter sa production, �tre plus comp�titif et pr�sent dans les supermarch�s albertains. Sans emploi, Joseph a d� sautofinancer avec lappui dun proche. Il a d�marr� avec 2500 $ et investit aujourdhui pr�s de 20 000 $ pour faire tourner son affaire.

Un esprit cr�atif

La vinaigrette nest pas sa premi�re trouvaille. Lorsquil finit sa formation � NAIT, Joseph se lance dans la conception dun appareil de chauffage �lectrique pour voiture (Automobil Heater System), pour lequel il d�tient un brevet de propri�t� intellectuelle canadien et �tats-unien. Le manque de financement le conduit cependant � ranger cette invention au tiroir, sans labandonner pour autant.

La vinaigrette au piment, au premier plan avec letiquette rouge. Credit: Carol Offi

Mari� et p�re de deux enfants, monsieur Dongo arrive en 2014 � Edmonton depuis la C�te dIvoire. Dans son pays, il a �t� 15 ans durant, ing�nieur qualit� � la Soci�t� ivoirienne de Raffinage, lentreprise publique assurant le raffinage du p�trole brut et la distribution de produits p�troliers dans le pays.

Outre, les difficult�s ordinaires � tous nouveaux arrivants, il a d� faire face � une lourde chirurgie du cSur, pour cause de crise cardiaque. Durant les deux ans de convalescence qui suivent, il se forme et obtient son dipl�me canadien en g�nie des mat�riaux. Le secteur du p�trole �tant en berne en Alberta, il se consacre depuis lors � sa propre affaire avec beaucoup de d�termination pour prendre place dans les cuisines albertines.

Les itinérants d’Edmonton raffolaient de sa vinaigrette au piment. Petit à petit, Joseph Dongo, originaire de Côte d’Ivoire, s’est lancé dans une aventure entrepreneuriale. Aujourd’hui, son produit s’impose dans les assiettes des consommateurs de sa communauté, et même au-delà.

Joseph Dongo a démarré la fabrication industrielle de sa vinaigrette, commercialisée sous la marque Candelice, en mars 2020, au début de la pandémie. Avant cela, il cuisinait à ses heures perdues. C’est à son domicile qu’il concoctait cette recette.

Une fois par mois, il faisait à manger pour les itinérants de la ville d’Edmonton, en reconnaissance à la Food Bank dont il était bénéficiaire.

Les produits de la Marques Candelice dans les rayons d’un magasin africain sur la 118 avenue. Crédit: Carol Offi.

Au menu de ces repas, il y avait notamment des sandwichs avec sa vinaigrette faite maison. Très tôt, il s’aperçoit que la vinaigrette est très demandée par les récipiendaires. « Ils voulaient toujours du pain avec de la vinaigrette », se souvient-il. Joseph, alors en quête d’emploi après un diplôme en génie des matériaux à la Northern Alberta Institute of Technology (NAIT), finit par nourrir l’idée d’en faire un business.

À ce stade, il veut se rassurer de la qualité de son produit, alors il le fait tester auprès de ses amis et des personnes de sa communauté. Tout comme les itinérants, ces derniers en redemandent. Convaincu, Joseph se lance dans les démarches administratives auprès de la province et de la Ville pour obtenir tous les agréments nécessaires à la commercialisation. Six mois plus tard, il concocte la recette inédite de la vinaigrette au piment, un ingrédient très présent dans les cuisines africaines.

Les produits Candelice bénéficieent de la Licence City of Edmonton. Crédit: Carol Offi

Le piment fait la différence

Le succès est au rendez-vous, les clients en raffolent. « Les produits Candelice ne manquent point chez nous. Je préfère surtout la vinaigrette épicée avec les grillades », a confié Jean-Marc Eliaka.

Même son de cloche chez Colette Aké. En plus du bon goût, elle les trouve fluides et à la fois onctueuses. Colette soutient qu’elle ne se donne plus la peine d’en faire elle-même comme auparavant. La vinaigrette « made by Dongo » est l’accompagnement parfait de ses sandwiches pour le travail, affirme-t-elle.

Qu’est-ce qui fait la différence ? Joseph soutient que ses articles sont faibles en sodium et en cholestérol. Il poursuit en disant qu’ils sont quasi-bio, fait à base d’huile de Canola, d’ingrédients végétaux et d’épices exportées d’Afrique. Notamment le clou de girofle, aux nombreuses vertus sanitaires.

La distribution de masse, un défi 

La qualité et le goût de ses articles ne font pas défaut, mais son plus grand défi est celui de la distribution. Après quelques mois de ventes directes, les articles sont désormais présents dans 7 épiceries d’Edmonton, dont 5 africaines, une pakistanaise et une hindoue.

Une copie de son agrément de l’Alberta Food Safety. Crédit : Carol Offi

Avec environ 500 boites écoulées par mois, l’entrepreneur fait face à plusieurs obstacles : celui du financement pour agrandir son affaire et minimiser les coûts de production. Ce qui lui permettrait d’augmenter sa production, être plus compétitif et présent dans les supermarchés albertains. Sans emploi, Joseph a dû s’autofinancer avec l’appui d’un proche. Il a démarré avec 2500 $ et investit aujourd’hui près de 20 000 $ pour faire tourner son affaire.

Un esprit créatif

La vinaigrette n’est pas sa première trouvaille. Lorsqu’il finit sa formation à NAIT, Joseph se lance dans la conception d’un appareil de chauffage électrique pour voiture (Automobil Heater System), pour lequel il détient un brevet de propriété intellectuelle canadien et états-unien. Le manque de financement le conduit cependant à ranger cette invention au tiroir, sans l’abandonner pour autant.

La vinaigrette au piment, au premier plan avec l’étiquette rouge. Crédit: Carol Offi

Marié et père de deux enfants, monsieur Dongo arrive en 2014 à Edmonton depuis la Côte d’Ivoire. Dans son pays, il a été 15 ans durant, ingénieur qualité à la Société ivoirienne de Raffinage, l’entreprise publique assurant le raffinage du pétrole brut et la distribution de produits pétroliers dans le pays.

Outre, les difficultés ordinaires à tous nouveaux arrivants, il a dû faire face à une lourde chirurgie du cœur, pour cause de crise cardiaque. Durant les deux ans de convalescence qui suivent, il se forme et obtient son diplôme canadien en génie des matériaux. Le secteur du pétrole étant en berne en Alberta, il se consacre depuis lors à sa propre affaire avec beaucoup de détermination pour prendre place dans les cuisines albertines.