Contenu commandité par Carrefour international
Une véritable histoire d’amour s’est développée entre Paul-Émile Chouinard et le Togo. Le conseiller en communications en est à son troisième déploiement dans le pays depuis 2019, dont deux avec Carrefour international.
Installé à Lomé, la capitale togolaise, Paul-Émile Chouinard est responsable de la mise en œuvre de laboratoires d’apprentissage en informatique mobiles pour des clubs de leadeurship accueillant des jeunes filles. Au fil des séjours, il a réussi à tisser des liens d’amitié avec les locaux et s’est taillé une place dans le milieu professionnel togolais.
«Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est le fait de ne pas rester à la maison. Par exemple, lorsque j’allais travailler, je ne rentrais pas manger à la maison ; j’allais manger avec les gens du quartier. Ça m’a permis de faire un contact. On mange la même chose, on n’est pas si différents!» explique-t-il.
Il a aussi élargi son cercle de contacts en allant à la rencontre des autorités locales, comme les chefs de quartiers. En leur montrant son respect des coutumes lors des premières rencontres, il a réussi à tisser des liens forts avec la communauté.
«Par exemple, quand j’allais voir les chefs, je faisais la salutation officielle en éwé [langue véhiculaire à Lomé]», une stratégie qui lui a permis de mobiliser davantage de participantes à ses ateliers de formation.
Maintenant bien installé, en plein cœur de son second séjour avec Carrefour international, Paul-Émile sent que ses expériences de volontariat l’ont transformé : «Tu ne vas pas changer le monde ou le pays. Tu vas changer la vie peut-être d’une ou deux personnes. Mais juste ça, juste avoir le sentiment que tu as fait ce changement-là, ça vaut tout l’or du monde.»
Un retour en terre natale
L’expérience de volontariat de Frédérique Kanga l’a quant à elle ramenée dans son pays d’origine, la Côte d’Ivoire. Après avoir passé plusieurs années au Canada pour faire ses études postsecondaires et expérimenter le marché du travail, la jeune ivoirienne aspirait à faire une différence.
«Mon ambition, c’était vraiment de revenir travailler en Afrique. Je me disais chaque fois qu’il y avait beaucoup de choses à faire en Afrique, donc il fallait que je revienne. C’était ça, ma motivation», précise celle qui depuis un an travaille en mobilisation des ressources à Abidjan, la capitale ivoirienne.
Pour Frédérique, le secret du succès passait par l’intégration au sein de l’équipe : «Je voulais absolument m’intégrer, donc j’ai décidé comme ça, en une journée, de parler à tout le monde! Tous ceux qui étaient là-bas, je les approchais et je leur demandais : “Toi, qu’est-ce que tu fais ici? Je me présente, je suis conseillère en mobilisation des ressources. Ici, comment ça se passe la mobilisation des ressources?”»
Cette stratégie lui a permis de rapidement tisser des liens forts avec les membres de les membres de son équipe. La jeune professionnelle retient également le bonheur qu’elle a observé chez les femmes et les filles qui participaient aux activités de Carrefour international.
«Il y a des activités que j’ai eues à mettre en place et j’ai vu des sourires sur les visages de certains bénéficiaires. Je me dis que j’ai eu vraiment une belle expérience! C’était vraiment gratifiant. Je retourne [au Canada] avec le cœur lourd parce que je me dis que je n’ai pas encore fini ce que j’ai commencé», explique-t-elle.
En juin, Frédérique Kanga entreprendra un second mandat de 12 mois en Côte d’Ivoire auprès de partenaires de Carrefour International. Même si elle a atteint les objectifs de son premier mandat, elle ressent le besoin profond de poursuivre son travail dans la communauté.
Le bien-être et la sécurité au cœur des priorités de Carrefour international
«L’engagement, c’est ça qui est la clé du succès», explique Alex Chevalier-Caron, gestionnaire d’équipe et responsable de l’embauche et du déploiement des volontaires chez Carrefour international.
«Au-delà même d’un bac, d’une technique ou d’une maitrise, c’est ce sens de l’engagement, ce sens de vouloir faire le changement qui est une compétence transversale aux individus. On n’a pas de diplôme pour être engagé, on n’a pas de badge pour l’engagement, mais il y a ce petit côté qu’on recherche chez les gens et je pense que Frédérique et Paul-Émile le démontrent bien», ajoute-t-il.
L’équipe de Carrefour international a à cœur la santé et la sécurité de ses volontaires sur le terrain. Avant même de franchir les premières étapes en vue d’un déploiement, des employés de l’organisme accompagnent les volontaires.
«Que tu sois un volontaire en série ou un nouveau volontaire, tu as toujours besoin de formation», précise Alex Chevalier-Caron. Carrefour international offre toujours une formation prédépart d’environ une semaine dans le but de régler les questions d’installation et de sécurité dans le pays. Une fois sur place, les volontaires reçoivent un accompagnement d’une semaine pour choisir un logement et se familiariser avec les environs.
«Dans chaque pays, il y a des super volontaires qui sont là pour appuyer les volontaires tant sur le plan professionnel que personnel. Des gens qui sont là 24/7 pour les épauler», assure Alex Chevalier-Caron.
Carrefour international est toujours à la recherche de nouvelles expertises et de nouveaux volontaires qui souhaitent tenter l’expérience du développement international.
«Actuellement, j’aimerais ça avoir autant quelqu’un qui vient de la sphère agricole, qui vient de la sphère de la communication, qui vient de la sphère informatique, du travail social, du bizness. J’ai tous ces besoins-là à combler actuellement chez les partenaires», précise le gestionnaire d’équipe.
Frédérique Kanga encourage toute personne à tenter l’expérience du volontariat : «Pour avoir une ouverture d’esprit, on ne peut pas rester chez soi. Se cultiver, c’est aussi aller sur le terrain.»
Paul-Émile Chouinard, pour sa part, se fait rassurant : «Ferme ta télé, ferme ton réseau social et vas-y! Il faut arrêter de trop penser. Le pire qui arrive, c’est que t’aimes pas ça. Il faut arrêter de trop penser et y aller. Après ça, on peut dire : “Au moins je l’ai fait!”.»