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La maternelle fait peau neuve au Lycée international de Calgary

Les nouvelles classes de maternelle de l’établissement. Photo : Lycée international de Calgary
Les nouvelles classes de maternelle de l’établissement. Photo : Lycée international de Calgary
Le Lycée international de Calgary, anciennement Lycée Louis Pasteur, continue son développement pour mieux servir sa communauté. Installé sur les hauteurs du quartier Garrison Woods, il accueillera, dès le 7 janvier 2025, ses élèves de 3 à 5 ans dans de nouveaux locaux destinés à son programme de maternelle. Il convie la population à venir visiter ses nouvelles installations lors de leurs portes ouvertes,le samedi 18 janvier, de 9h à midi.
La maternelle fait peau neuve au Lycée international de Calgary
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Françoise Bougaeff, la proviseure du Lycée international de Calgary, récemment arrivée à Calgary, est très fière de promouvoir le nouvel espace dédié aux élèves de maternelle. «Je n’étais pas en poste au moment de la conceptualisation, mais aujourd’hui, je suis très heureuse d’hériter de la gestion de la fin de ce beau projet», et de sa livraison, qui correspond à une orientation stratégique de l’établissement votée par le comité de gestion mise en oeuvre par son  prédécesseur, Frédéric Canadas. 

Elle se réjouit de cette évolution, car l’ancien petit bâtiment, au fond de la cour, séparé du reste du lycée, «était jadis un très beau bâtiment, puisque c’était l’ancien mess des officiers» de la base militaire, mais le bâtiment qui était dédié aux classes de petites et moyennes sections de maternelle est aujourd’hui trop petit. Il «n’était plus à la hauteur des standards d’excellence de notre programme». Les infrastructures n’étaient pas forcément adaptées «à ce que l’on attend en 2024 pour accueillir de jeunes enfants et les aider à développer les compétences du 21e siècle».  

Un projet qui prend vie 

Ce projet a été validé en 2021, puis la phase de conception et les appels d’offres ont suivi . Les travaux ont commencé en 2023, la livraison étant prévue pour la rentrée scolaire de janvier 2025. 

Il était essentiel que le nouveau bâtiment soit relié au bâtiment principal. Il fallait donc ajouter une aile à celui-ci pour que «tous les élèves et le personnel soient connectés ensemble et se retrouvent sous un seul et même toit». Cette aile a été conceptualisée par le bureau d’architecture Iwanski, qui a déjà pris en charge la conception de nombreux bâtiments d’envergure et projets d’école dans la région, alors que son élaboration a été laissée à la compagnie de construction Shunda, qui a plus de 45 ans d’expérience dans le bâti. 

Les huit nouvelles classes peuvent accueillir de 18 à 20 élèves. Les locaux, que ce soit les salles de classe ou les autres lieux, ont été «conçus dans la durabilité et dessinés spécialement pour répondre aux exigences et aux normes de la petite enfance». Chaque classe est lumineuse, agencée avec des matériaux de qualité. Les espaces sont chaleureux, rehaussés par des habillages en bois. Toutes les infrastructures, des toilettes aux casiers, sont adaptées aux tout-petits, insiste la proviseure, afin de faciliter leur épanouissement et leur apprentissage.

Rejoignez-nous le samedi 18 janvier, de 9h à midi, pour la journée portes ouvertes de notre nouvelle maternelle. Participez à des activités en famille, des visites guidées et des séances d’information. Pour réserver, c’est ICI 

Des enfants qui profitent de l’excellence 

C’est «un vrai programme pédagogique à la française qui est mis en place pour les élèves de la maternelle, et ce, dès l’âge de trois ans». Elle rappelle que, comme en France, les parents peuvent scolariser leurs enfants à cet âge dans l’établissement. Elle veut aussi rassurer les parents : les infrastructures et le personnel satisfont aux exigences du Child Care de l’Alberta pour les petites et moyennes sections (enfants âgés de 3 et 4 ans).

Par la suite, à partir de la grande section (Kindergarten), le programme devient une  école primaire albertaine, avec deux particularités bien précises:d’une part le fait que les enfants sont à l’école à plein temps avec un programme scolaire toute la journée, d’autre part la transmission des programmes est assurée par  des enseignants certifiés par la  France, mais aussi habilités à travailler dans le domaine de la petite enfance en Alberta. 

«On est à la fois une maternelle d’immersion et une maternelle francophone», souligne la proviseure. Alors, chaque enfant, dès la maternelle, bénéficie d’un enseignement bilingue français-anglais, et ce, jusqu’à la douzième année. 

Elle souligne d’ailleurs qu’à partir de la grande section, l’enseignant d’anglais suit les programmes d’études de l’Alberta. «Le français est la langue d’instruction qui domine, mais les élèves reçoivent aussi une instruction en anglais notamment en Études Sociales et en English Language and Arts» 

Il est important de noter que tous les élèves peuvent postuler en maternelle, quelle que soit leur langue maternelle.À partir de la 2e année (cours élémentaire 1) seuls les élèves francophones ou d’immersion française peuvent appliquer, et ce tout au long de la scolarité avec un test d’entrée pour valider les acquis.

Le nouveau bâtiment en quelques chiffres 

  • Entièrement conçu pour les élèves de 3 à 5 ans 
  • L’extension est de 1 337 m2 (14 391 pi2) pour une superficie totale de l’établissement  de 5 036 m2 (54 228 pi2). 
  • 8 salles de 56 m2 chacune (603 pi2
  • 4 salles de casiers et 4 toilettes partagées par classe 
  • 1 grande salle de motricité
  • 1 espace administratif et accueil
  • Capacité des classes : 18 à 20 élèves

L’excellence à la française

Le Lycée international de Calgary a ouvert ses portes en 1966; à l’époque, il avait été baptisé Lycée Louis Pasteur. Il était alors réservé exclusivement aux enfants des expatriés français et il était situé dans l’ouest de la ville. Par la suite, la réputation de l’école pour la qualité de son enseignement s’est accrue et la demande aussi. Il a donc été décidé d’ouvrir l’école aux enfants de toutes les nationalités.

Après un déménagement sur le site que l’on connaît aujourd’hui et une croissance des inscriptions, puisqu’il accueille cette année 465 élèves, le Lycée Calgary est devenu le fleuron de l’éducation française et bilingue en Alberta, de la maternelle à la 12e année (terminale).

La proviseure Bougaeff insiste aussi sur le fait que plus de 75% des familles dont les élèves sont inscrits au Lycée ne s’expriment pas en français à la maison. L’école accueille des élèves d’horizons divers et leur permet de devenir bilingues et biculturels. On y croise plus de 40 nationalités différentes.

Homologué à la fois par le ministère français de l’Éducation nationale, mais aussi par le ministère de l’Éducation de l’Alberta, le Lycée accueille aussi de nombreux étudiants internationaux à partir de la 10e année qui désirent passer leur baccalauréat à Calgary. 

Lorsque l’on évoque l’excellence, Françoise Bougaeff s’explique et évoque une différence notoire dans la formation des enseignants. «Là où l’enseignant albertain est d’abord un spécialiste de l’éducation qui va éventuellement se spécialiser dans une discipline, les enseignants français sont déjà diplômés dans une discipline spécifique avec un master, voire un doctorat, avant de devenir des spécialistes de l’éducation.» 

Elle évoque une habileté pour les enseignants français d’avoir la capacité «d’aller en profondeur» avec les élèves et démontre sans conteste ce gage de qualité et d’excellence que véhicule le Lycée Calgary.Puis, elle reconnaît que la qualité du français est aussi une des raisons pour laquelle les parents d’élèves inscrivent leurs enfants dans l’établissement. Elle souligne d’ailleurs que tous les professeurs sont des francophones natifs.

L’autre point fort du Lycée international de Calgary est «son programme de double diplomation puisqu’il permet aux élèves d’obtenir simultanément le baccalauréat français et le diplôme d’études secondaires de l’Alberta, relate la proviseure. Un programme exigeant et enrichissant qui ouvre les portes des meilleures universités sur la planète.»

Pour les citoyens français qui souhaiteraient demander une bourse auprès du consulat pour couvrir une partie des droits de scolarité du Lycée international de Calgary.

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