Le Franco en collaboration avec le Conseil scolaire Centre-Nord a lancé le projet pilote: Plumes jeunesse au CSCN! Des élèves de la 5e à la 12e année ont été invités à écrire des textes sur un même thème : voyage et tourisme.
Le but de ce projet est d’offrir aux jeunes une expérience pratique d’écriture dans un contexte réel en les affectant à rédiger un texte sous la forme d’un article.
Les élèves intéressés ont également reçu une formation personnalisée de l’équipe du Franco.
En 2019, le Canada a battu un record de 22,1 million de touristes internationaux provenant de l’étranger surpassant le record de l’année précédente de 21,1 million de touristes. Ceci était la sixième année consécutive que le nombre de touristes provenant d’ailleurs augmentait. Et à chaque seconde, plus de 30 touristes arrivent à leur destination. En effet, le tourisme apporte des effets négatifs à la communauté et surtout à l’environnement.
Au cours des années, la durabilité est devenue un terme fréquemment utilisé comme stratagème pour faire la promotion de compagnies, produits, etc… La durabilité est omniprésente dans notre société, on entend parler de mode durable, d’énergie durable mais quand est-il du tourisme durable?
Selon le dictionnaire Larousse, le tourisme durable est le «tourisme privilégiant la découverte de la nature dans le respect des ressources environnementales et du bien-être des populations locales». Afin de voyager de manière durable, il faut la contribution et l’intervention persistante de diverses personnes et organisations. Il faudra la participation des touristes ainsi que celle du gouvernement.
L’intervention du gouvernement
Le surplus du tourisme peut causer la diminution de la qualité de l’expérience du voyageur, la frustration chez les habitants, des infrastructures encombrées et, bien sûr, des dommages aux écosystèmes locaux. Les gouvernements des pays les plus touchés par ces influences néfastes sont confrontés à un équilibre difficile entre la croissance économique et la gestion durable des ressources. Le problème est plus difficile à gérer dans les endroits où les économies dépendent largement des revenus du tourisme.
Les décisions de réduire le nombre de touristes entrants se heurtent donc souvent à l’opposition de certaines parties de la population. Néanmoins, de nombreux endroits ont pris conscience de la nécessité d’un changement et travaillent sur des solutions pour une approche plus durable du tourisme: en Thaïlande, l’île de Phi Phi Leh a accueilli jusqu’à 5000 touristes par jour. En conséquence, les autorités ont décidé de fermer la plage aux visiteurs en juin 2018 jusqu’en 2021 pour permettre à l’environnement de se rétablir.
Un autre exemple d’intervention des gouvernements pour protéger un site concerne le Parc national de Banff. Quant à Banff, la moindre modification à la faune et la flore est défendue et peut engendrer une amende. Aussi, il est strictement interdit de nourrir les animaux de toute façon. Cindy, une résidente d’Edmonton âgée de 15 ans aujourd’hui, affirme des propos choquants sur sa visite à Banff quand elle avait 10 ans. Elle avoue avoir pris des cailloux, coupé des feuilles d’arbres et bien pire. Celle-ci voulait «juste un souvenir».
L’intervention des touristes
Il existe des mesures relativement simples que les touristes peuvent prendre pour réduire l’impact de leurs voyages sur la destination choisie et ses habitants afin d’assurer la disponibilité pour les générations de futurs voyageurs. Ne pas jeter de détritus et même ramasser les ordures en cours de route est un moyen important d’être un visiteur respectueux.
Rester toujours dans les limites et, si nécessaire, voyager avec un guide local afin de ne pas endommager les sites historiques ou l’environnement, sont également essentiels mais faciles à respecter.
Additionnellement, être un touriste responsable, c’est aussi savoir quand rester chez soi. Il est important de garder en tête surtout pendant la pandémie que certains pays ont juste les ressources à leur disposition pour pouvoir s’occuper de leurs propres citoyens. Ils seraient donc préférable pour eux d’avoir moins de touristes.
Christiane Tchouankam Deumeni, École Alexandre Taché, 9e année