Dans ce journal, on parlerait de la vie des francophones en Alberta. Nous allons poser des questions. Nous allons interviewer et nous allons recueillir les informations des personnes. Je vous présente l’histoire de Geneviève, une mère francophone d’origine togolaise, qui est venue en Alberta quelques années plus tard, mère de trois enfants.
Plus d’anglophones que francophones
La raison pour laquelle il y a plus d’anglophones que de francophones en Alberta est qu’il y a plus d’anglophones qui immigrent en Alberta et le peu de francophones est bilingue et leurs enfants perdent la langue française. Au fur et à mesure qu’ils tissent des relations avec la population autre que leurs familles, ils deviennent anglophones. Étant donné que la ville est anglophone, les gens s’expriment en anglais partout.
Vivre en Alberta en tant que francophone
Selon ma mère, vivre en Alberta lui procure une stabilité et un groupement familial. Il réduit les dépenses de voyage.
Grâce à l’ACFA (Association canadienne-française de l’Alberta), ma mère a trouvé du travail à la garderie francophone de cette institution. Et l’école Boréale est la seule école francophone à Fort McMurray où les enfants peuvent trouver une bonne éducation française. Il y a aussi la FRAP (Francophonie Albertaine Plurielle) qui aide les nouveaux immigrants francophones. Aussi la FRAP aide les immigrants français en Alberta.
Difficile d’accéder en Alberta à des ressources francophones
Selon l’interviewée, il est difficile d’accéder à des ressources francophones à Fort McMurray où je vis parce que la ville est fortement anglophone. On rencontre rarement des francophones dans des services publics comme privés tels que la banque, l’hôpital, Service Canada et les centres d’achat.
Les administrations ne sont pas bilingues, c’est rare de trouver des bilingues à la poste, la police, la justice, l’église et la bibliothèque. C’est dur de trouver des sites francophones en Alberta. Pendant les votes en Alberta, ma mère a eu des difficultés à comprendre certains points du bulletin de vote, car tout était en anglais. Selon Geneviève, c’est difficile de vaquer pleinement à la vie quotidienne sans un minimum d’anglais.
Les défis en Alberta
La réponse à la question posée à la personne : quand j’étais arrivée en Alberta, j’avais eu des problèmes pour trouver du travail, car je ne m’exprimais pas bien en anglais et j’avais eu des difficultés. Il a fallu que je prenne du temps pour étudier l’anglais et il a fallu prendre du temps pour retourner faire des formations avant que je trouve mon premier travail.
La difficulté de trouver un emploi en français en Alberta
La réponse à la question : il est difficile de trouver un emploi en français en Alberta, car il n’y a pas beaucoup de compagnies ou bien de sociétés francophones en Alberta. Il n’y a pas beaucoup de compagnies où l’on ne parle que français ou qui ont besoin que les employés parlent français.
Beaucoup d’employés ici parlent anglais, dans beaucoup d’établissements, dans beaucoup de compagnies, la majorité des gens parle anglais, c’est donc pour cela que c’est difficile de trouver des emplois dans le domaine du français.
Les compagnies qui sont en Alberta, il y en a très peu qui ont besoin des gens qui parlent français seulement. Si ce n’est pas dans les écoles francophones, il n’y a presque pas de compagnie où on a besoin de parler le français.