le Mercredi 7 juin 2023

Le soleil sest lev� sur 2022 avec de lespoir, mais aussi une dose dh�sitation. Comment le milieu culturel entamera-t-il cette nouvelle ann�e? Du th��tre � la danse en passant par le cin�ma et les arts visuels, les artistes ont h�te de regagner les planches, mais surtout de retrouver le public franco-albertain. Tour dhorizon avec le Centre darts visuels de lAlberta (CAVA), La Girandole, cIn�MAGINE ��et la Cit� des Rocheuses.

Des id�es plein la t�te

�Avant les F�tes, nous avons pu faire trois ou quatre �v�nements et nous avons eu une belle r�ponse du public et des artistes. Cest une lueur de joie que de voir la communaut� se mobiliser�, senthousiasme Fabienne Mamane-Virani, directrice artistique du CAVA depuis tout juste quatre mois. Lorsque son poste au Campus Saint-Jean est coup�, la juriste ing�nieure financi�re de formation, d�sirant rester en Alberta, laisse sa passion pour la culture la guider, ce qui la m�ne tout droit au Centre darts visuels. �Jai une petite fibre artistique�, admet Fabienne qui a �grandi dans un univers culturel riche� o� son p�re g�rait un caf�-th��tre-cabaret en plein cSur de Paris.

Fabienne Mamane-Virani est la directrice artistique du Centre darts visuels de lAlberta

Fabienne Mamane-Virani est � la direction artistique du Centre darts visuels de lAlberta depuis 4 mois. Cr�dit : Courtoisie

Le CAVA bouillonne did�es de projets, ayant pr�vu plusieurs initiatives au cours des prochains mois. Le projet jeunesse Je suis, Je r�ve, Je fais, qui combine slam, graffiti et danse, devrait prendre forme au printemps prochain sil obtient le financement n�cessaire.

Puis, dans le cadre de sa programmation annuelle, le CAVA propose aux a�n�s une s�rie de 10 webinaires dintroduction � la couture, � la peinture � lacrylique et � laquarelle. Ce projet est r�alis� en partenariat avec la F�d�ration des a�n�s franco-albertains (FAFA).

Un rendez-vous � ne pas manquer

�Cest probablement sa derni�re exposition�, nous avertit Rapha�lle Erdman, agente de programmation au CAVA, � propos de Jerry Berthelette. Maintenant �g� de 80 ans, lartiste m�tis et francophone nous offre dans Voyage le travail dune vie, retra�ant lhistoire de ses anc�tres de la Rivi�re-Rouge jusqu� Edmonton. Chaque tableau est accompagn� dun artefact historique s�lectionn� par lartiste. Lexposition qui rallie r�alisme et symbolisme est un v�ritable voyage dans le temps, comme le t�moigne ce triptyque racontant lhistoire des M�tis et de la chasse aux bisons. Jusquau 21 f�vrier 2022 dans lespace exploration du CAVA.

Dans les coulisses de La Girandole

Le trac ressenti avant dentrer en sc�ne est aussi palpable chez Julianna Damer avant la rentr�e des �l�ves en classe de danse. �Cest s�r que cest un peu stressant de sassurer que tout le monde est en s�curit�, mais nous prenons les mesures n�cessaires pour que les gens soient � laise�, nous confie la directrice g�n�rale de La Girandole. Malgr� une baisse du nombre dinscriptions, son �quipe se concentre sur lessentiel : continuer � donner des cours de danse. Le cours le plus populaire de cette session est, au plus grand plaisir de Julianna Damer, celui de gigue canadienne-fran�aise. �Les gens sont encore int�ress�s � danser et � vivre leur culture de cette fa�on�, souligne-t-elle.

�Les gens sont encore int�ress�s � danser et � vivre leur culture de cette fa�on.� Julianna Damer

Pour Julianna, un des plus beaux souvenirs de 2021 est certainement la Veill�e qui a eu lieu le 10 d�cembre dernier. Cette soir�e dansante a rassembl� plus de 70 personnes � lext�rieur de La Cit� francophone � Edmonton. ��a sest vraiment bien pass�! En plus, il faisait vraiment froid, mais les gens sont venus quand m�me�, se r�jouit-elle.

La Girandole est actuellement en train de concevoir des vid�os de danse, un important projet destin� aux �coles. �On sait quelles utilisent des vid�os de danse sur YouTube, alors cest important pour nous doffrir un produit local en fran�ais.� Un grand projet qui sera lanc� cette ann�e et dont la diffusion est destin�e dabord sur le plan local, mais qui aspire � s’�largir.

Silence, on tourne

Du c�t� de Lethbridge, cest le concours de courts m�trages qui occupe l�quipe de cIn�MAGINE. Destin� aux �l�ves de 7e � 12e ann�e et aux �tudiants universitaires, ce projet a lieu depuis quatre ans en partenariat avec le French Language Centre (FLC) de lUniversit� de Lethbridge.

Cette ann�e, le projet a obtenu un nombre dinscriptions record, 62 pour �tre exact contre 30 en 2021. �Il y a deux choix de cat�gorie, le premier est un th�me 100% libre et le second est la cr�ation dune publicit� dun produit fictif ou r�el�, explique J�r�my Lebon. Mais attention, pour le second th�me, ce doit �tre vraiment une marque fictive. �On ne veut pas voir la nouvelle paire de chaussures Nike�, blague le directeur g�n�ral de lorganisme. Les participants seront jug�s sur le rendu technique, mais aussi sur la cr�ativit� et linnovation. Les projets seront diffus�s sur YouTube dici la fin mars.

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CIn�MAGINE souhaite aussi pouvoir diffuser des films en salle bient�t et �tablira sa programmation en fonction du contexte sanitaire actuel en utilisant la rentr�e scolaire comme indicatif. Il sera tout de m�me possible pour les cin�philes de visionner des longs m�trages en ligne, et ce, gratuitement d�s janvier.

Le th��tre francophone de retour � Calgary

�On aurait pu avoir des choses, mais on a choisi de ne pas prendre de risque�, souligne Arnaud Favier, directeur g�n�ral adjoint de la Cit� des Rocheuses de Calgary. �On esp�re quen f�vrier tout sera mieux�, ajoute-t-il. Une chose est certaine, cest que lengouement pour le th��tre reprend dans la m�tropole albertaine. En effet, 27 participants font partie de ce projet communautaire qui rassemble la diversit� de Calgary et qui r�unit autant d’initi�s que damateurs.

�On aurait pu avoir des choses, mais on a choisi de ne pas prendre de risque.� Arnaud Favier

La troupe communautaire travaille actuellement sur les Exercices de style de Queneau, o� une m�me histoire est r�p�t�e plusieurs fois, mais toujours de mani�res diff�rentes. Cette Suvre a �t� privil�gi�e puisquelle ne requiert que deux ou trois artistes sur sc�ne et que la pr�sentation des textes est form�e de courtes interpr�tations. �Si on reste bloqu�, cela sera possible de capter cela, explique Arnaud Favier. Lobjectif est de pr�senter quelque chose au courant du mois de mai.�

La Cit� des Rocheuses

�On esp�re quen f�vrier tout sera mieux�, laisse entendre dans un soupir Arnaud Favier, directeur g�n�ral adjoint � la Cit� des Rocheuses de Calgary. Cr�dit : Sarah Therrien

Parmi les beaux coups de 2021, le directeur adjoint mentionne le passage du conteur Fred Pellerin et la diffusion du spectacle de No�l qui a r�uni virtuellement 800 enfants albertains. Car malgr� les d�fis et les soupirs de d�couragement, 2021 aura au moins permis aux artisans de la culture de s�quiper et de sarmer pour toutes les �ventualit�s que 2022 apportera.

Le soleil s’est levé sur 2022 avec de l’espoir, mais aussi une dose d’hésitation. Comment le milieu culturel entamera-t-il cette nouvelle année? Du théâtre à la danse en passant par le cinéma et les arts visuels, les artistes ont hâte de regagner les planches, mais surtout de retrouver le public franco-albertain. Tour d’horizon avec le Centre d’arts visuels de l’Alberta (CAVA), La Girandole, cInéMAGINE   et la Cité des Rocheuses.

Des idées plein la tête

«Avant les Fêtes, nous avons pu faire trois ou quatre événements et nous avons eu une belle réponse du public et des artistes. C’est une lueur de joie que de voir la communauté se mobiliser», s’enthousiasme Fabienne Mamane-Virani, directrice artistique du CAVA depuis tout juste quatre mois. Lorsque son poste au Campus Saint-Jean est coupé, la juriste ingénieure financière de formation, désirant rester en Alberta, laisse sa passion pour la culture la guider, ce qui la mène tout droit au Centre d’arts visuels. «J’ai une petite fibre artistique», admet Fabienne qui a «grandi dans un univers culturel riche» où son père gérait un café-théâtre-cabaret en plein cœur de Paris.

Fabienne Mamane-Virani est la directrice artistique du Centre d’arts visuels de l’Alberta

Fabienne Mamane-Virani est à la direction artistique du Centre d’arts visuels de l’Alberta depuis 4 mois. Crédit : Courtoisie

Le CAVA bouillonne d’idées de projets, ayant prévu plusieurs initiatives au cours des prochains mois. Le projet jeunesse Je suis, Je rêve, Je fais, qui combine slam, graffiti et danse, devrait prendre forme au printemps prochain s’il obtient le financement nécessaire.

Puis, dans le cadre de sa programmation annuelle, le CAVA propose aux aînés une série de 10 webinaires d’introduction à la couture, à la peinture à l’acrylique et à l’aquarelle. Ce projet est réalisé en partenariat avec la Fédération des aînés franco-albertains (FAFA).

Un rendez-vous à ne pas manquer

«C’est probablement sa dernière exposition», nous avertit Raphaëlle Erdman, agente de programmation au CAVA, à propos de Jerry Berthelette. Maintenant âgé de 80 ans, l’artiste métis et francophone nous offre dans Voyage le travail d’une vie, retraçant l’histoire de ses ancêtres de la Rivière-Rouge jusqu’à Edmonton. Chaque tableau est accompagné d’un artefact historique sélectionné par l’artiste. L’exposition qui rallie réalisme et symbolisme est un véritable voyage dans le temps, comme le témoigne ce triptyque racontant l’histoire des Métis et de la chasse aux bisons. Jusqu’au 21 février 2022 dans l’espace exploration du CAVA.

Dans les coulisses de La Girandole

Le trac ressenti avant d’entrer en scène est aussi palpable chez Julianna Damer avant la rentrée des élèves en classe de danse. «C’est sûr que c’est un peu stressant de s’assurer que tout le monde est en sécurité, mais nous prenons les mesures nécessaires pour que les gens soient à l’aise», nous confie la directrice générale de La Girandole. Malgré une baisse du nombre d’inscriptions, son équipe se concentre sur l’essentiel : continuer à donner des cours de danse. Le cours le plus populaire de cette session est, au plus grand plaisir de Julianna Damer, celui de gigue canadienne-française. «Les gens sont encore intéressés à danser et à vivre leur culture de cette façon», souligne-t-elle.

«Les gens sont encore intéressés à danser et à vivre leur culture de cette façon.» Julianna Damer

Pour Julianna, un des plus beaux souvenirs de 2021 est certainement la Veillée qui a eu lieu le 10 décembre dernier. Cette soirée dansante a rassemblé plus de 70 personnes à l’extérieur de La Cité francophone à Edmonton. «Ça s’est vraiment bien passé! En plus, il faisait vraiment froid, mais les gens sont venus quand même», se réjouit-elle.

La Girandole est actuellement en train de concevoir des vidéos de danse, un important projet destiné aux écoles. «On sait qu’elles utilisent des vidéos de danse sur YouTube, alors c’est important pour nous d’offrir un produit local en français.» Un grand projet qui sera lancé cette année et dont la diffusion est destinée d’abord sur le plan local, mais qui aspire à s’élargir.

Silence, on tourne

Du côté de Lethbridge, c’est le concours de courts métrages qui occupe l’équipe de cInéMAGINE. Destiné aux élèves de 7e à 12e année et aux étudiants universitaires, ce projet a lieu depuis quatre ans en partenariat avec le French Language Centre (FLC) de l’Université de Lethbridge.

Cette année, le projet a obtenu un nombre d’inscriptions record, 62 pour être exact contre 30 en 2021. «Il y a deux choix de catégorie, le premier est un thème 100% libre et le second est la création d’une publicité d’un produit fictif ou réel», explique Jérémy Lebon. Mais attention, pour le second thème, ce doit être vraiment une marque fictive. «On ne veut pas voir la nouvelle paire de chaussures Nike», blague le directeur général de l’organisme. Les participants seront jugés sur le rendu technique, mais aussi sur la créativité et l’innovation. Les projets seront diffusés sur YouTube d’ici la fin mars.

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CInéMAGINE souhaite aussi pouvoir diffuser des films en salle bientôt et établira sa programmation en fonction du contexte sanitaire actuel en utilisant la rentrée scolaire comme indicatif. Il sera tout de même possible pour les cinéphiles de visionner des longs métrages en ligne, et ce, gratuitement dès janvier.

Le théâtre francophone de retour à Calgary

«On aurait pu avoir des choses, mais on a choisi de ne pas prendre de risque», souligne Arnaud Favier, directeur général adjoint de la Cité des Rocheuses de Calgary. «On espère qu’en février tout sera mieux», ajoute-t-il. Une chose est certaine, c’est que l’engouement pour le théâtre reprend dans la métropole albertaine. En effet, 27 participants font partie de ce projet communautaire qui rassemble la diversité de Calgary et qui réunit autant d’initiés que d’amateurs.

«On aurait pu avoir des choses, mais on a choisi de ne pas prendre de risque.» Arnaud Favier

La troupe communautaire travaille actuellement sur les Exercices de style de Queneau, où une même histoire est répétée plusieurs fois, mais toujours de manières différentes. Cette œuvre a été privilégiée puisqu’elle ne requiert que deux ou trois artistes sur scène et que la présentation des textes est formée de courtes interprétations. «Si on reste bloqué, cela sera possible de capter cela, explique Arnaud Favier. L’objectif est de présenter quelque chose au courant du mois de mai.»

La Cité des Rocheuses

«On espère qu’en février tout sera mieux», laisse entendre dans un soupir Arnaud Favier, directeur général adjoint à la Cité des Rocheuses de Calgary. Crédit : Sarah Therrien

Parmi les beaux coups de 2021, le directeur adjoint mentionne le passage du conteur Fred Pellerin et la diffusion du spectacle de Noël qui a réuni virtuellement 800 enfants albertains. Car malgré les défis et les soupirs de découragement, 2021 aura au moins permis aux artisans de la culture de s’équiper et de s’armer pour toutes les éventualités que 2022 apportera.

Alors que les montagnes et les villes s’enneigent, ressentez-vous cette envie viscérale de sortir vos décorations de Noël? Si ce n’est pas encore le cas, la chorale Les Chantamis partagera avec vous l’esprit des Fêtes lors de son concert «Noël ensemble». Du côté de Calgary, huit classes du Conseil scolaire FrancoSud présenteront leur amour de l’hiver dans le cadre d’un projet initié par le Portail de l’Immigrant Association (PIA). 

Une 55e saison pour Les Chantamis

Après un an de silence forcé, la chorale Les Chantamis renoue avec son public en offrant un concert sur le thème de Noël ensemble. «Ça nous prend des chansons joyeuses!», s’exclame Marie-Josée Ouimet, cheffe de chœur depuis 2007. «Nous avons choisi des cantiques de Noël que tout le monde connait en misant sur le traditionnel, mais aussi le gospel», précise-t-elle. Rappelons que la chorale Les Chantamis se distingue par son répertoire éclectique, allant de la musique folklorique au pop, en passant, parfois, par le classique. 

Habituellement, les choristes des Chantamis s’unissent à d’autres chorales afin de présenter un concert de Noël multigénérationnel. En raison de la pandémie, Mélodie d’Amour, une chorale composée d’aînés, ne s’est pas jointe à ce rendez-vous musical. C’est toutefois un retour marqué pour l’ensemble vocal Clé dirigé aussi par Marie-Josée Ouimet. 

Marie-Josée Ouimet est passionnée de chant choral. Elle a fondé, il y a 20 ans maintenant, l’ensemble vocal Clé et dirige la chorale Les Chantamis depuis 2007. Crédit : Courtoisie

En effet, cette année, l’ensemble vocal Clé fête son 20e anniversaire. Créé par Marie-Josée Ouimet, ce projet est le fruit d’un partenariat entre le Centre de développement musical (CDM) et le Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN). Il permet aux élèves de 7e à 12e année «d’apprendre les bases qui sont nécessaires pour faire partie d’une chorale d’adultes». D’ailleurs, plusieurs anciennes choristes de Clé ont poursuivi leur parcours musical au niveau universitaire en se joignant notamment à la Chorale Saint-Jean. 

Malgré un recrutement de choristes et une rétention plus difficile pour ces deux chorales dirigées par Marie-Josée Ouimet, la Franco-Albertaine garde espoir et se réjouit de revenir tranquillement à une saison plus normale. 

Vous souhaitez assister au concert un Noël ensemble ? Il est toujours possible de vous procurer des billets au prix de 10$ en communiquant à l’adresse suivante : choralechantamis@gmail.com. Le spectacle aura lieu à la Robertson-Wesley United Church à Edmonton le samedi 4 décembre à 19h30. À noter qu’il n’y aura pas de billets en vente à la porte et qu’une preuve de vaccination ainsi que le port du masque seront exigés. Faites vite pendant qu’il en reste !

Les plus petits célèbrent l’hiver

«Nous avons ces deux ressources près de nous, pourquoi ne pas trouver un projet pour les mettre en valeur?», se questionne Céline Pétrisot, coordonnatrice du service parascolaire au Portail de l’Immigrant Association (PIA). En effet, l’organisme compte parmi son équipe deux passionnées de musique prêtes à s’impliquer. Le projet de chant choral est alors proposé au Conseil scolaire FrancoSud, un partenaire de choix pour l’organisation. «Deux écoles ont dit oui, motivées par cette nouvelle expérience», explique Céline. Il s’agit de Terres des jeunes et de l’École francophone d’Airdrie. 

Catalina Guevara Viquez Klein en répétition avec les enfants. Crédit : Courtoisie

Les plus jeunes de 1re et 2e année ont appris des comptines avec Asma Mityar, intervenante jeunesse au PIA, alors que les élèves de 3e et 4e année ont pu apprendre le chant choral avec Catalina Guevara Viquez Klein, bénévole au PIA. En tout, ce sont huit classes qui présenteront, vendredi 17 décembre, l’enregistrement de leur travail musical sous le thème de l’hiver. 

Tandis que certains élèves étaient plus réticents au projet, après quelques répétitions, «tout le monde s’exclamait en voyant les intervenantes!», souligne Céline, en riant. «On s’amuse d’abord!», précise Catalina, responsable des plus âgés. «C’est un petit projet de chansons qui permet d’apprendre des notions en musique. Je m’éclate dans ce projet», conclut-elle. 

À la rescousse de l’éducation musicale en français

Constatant un réel désert dans l’enseignement de la musique en français à Calgary, Catalina Guevara Viquez Klein a décidé d’agir par l’intermédiaire de sa Fondation Mount Parnassus. En effet, huit guitares ont été récemment données au PIA afin d’offrir des cours gratuits en français. Ainsi, dès le 4 décembre, treize élèves pourront apprendre les bases musicales en lien avec cet instrument. L’organisme souhaite également inclure des cours de piano; toutefois, le PIA est toujours à la recherche d’un piano afin de faire « vivre l’expérience sur un véritable piano et non un clavier », précise Catalina.

Grâce à Catalina Guevara Viquez Klein, la Fondation Mount Parnassus a pu offrir 8 guitares au PIA afin que celui-ci puisse offrir des cours gratuits en français aux enfants. Crédit : Courtoisie

«Il y a un manque de diversité; la francophonie n’est pas représentée. Je vois immédiatement un problème», souligne Catalina. En effet, la musicienne constate que les écoles francophones, particulièrement dans le sud de l’Alberta, sont dépourvues d’orchestres, de chorales et de groupes musicaux. Une réalité bien différente dans les établissements anglophones. C’est donc dans un esprit d’inclusion et de transmission que Catalina milite pour la représentation des francophones de toutes origines et pour l’enseignement de la musique en français.

Crédit : Courtoisie

Et 5, 6, 7, 8 ! C’est le temps de regagner les studios de La Girandole pour la nouvelle saison de cours de danse qui s’amorce. «On espère vraiment pouvoir faire un spectacle en théâtre en avril», souhaite Julianna Damer, la directrice générale par intérim. Alors que les défis de la saison passée restent palpables,  La Girandole se tourne vers l’avant avec espoir et rythme. 

«Pour moi, c’est un succès de pouvoir voir les enfants s’adapter à tous les changements», lance Julianna en faisant référence à la saison mouvementée de 2019-2020. Alors que les studios ont dû fermer, l’équipe professorale a poursuivi en ligne. Elle offrait ainsi la chance aux enfants de continuer leur apprentissage. 

Les jeunes danseuses du groupe Les Alouettes s’entrainent à l’extérieur pour le spectacle annuel. Leur danse a été présentée à l’extérieur pour mettre en valeur leur costume de meneuse de claques. Crédit : Courtoisie – La Girandole

La directrice, malgré un bel optimisme reste lucide quant à la situation actuelle : «Avec les cas qui augmentent, on reste informé et on garde l’option ouverte pour la pratique des cours sur Zoom.» 

Retrouver la danse

Les plus jeunes pourront retrouver l’offre habituelle de cours. Ils pourront ainsi pratiquer la danse Canadienne française, la comédie musicale et le ballet/jazz. Pour les adultes, c’est le retour des cours de Zumba en formule hybride (en présentiel, mais aussi en virtuel), qui permet aux gens de l’extérieur d’Edmonton de s’inscrire. «J’encourage ça ! Si les gens sont à Falher ou à Saint-Paul, ils peuvent participer», s’enthousiasme la directrice. 

Olivia Leclerc enseigne à La Girandole depuis maintenant sept ans. Cette année, elle prendra en charge le cours de danse traditionnelle des 9-11 ans. «Cela fait une grande différence d’être en personne pour la gigue, qui est une danse percussive», précise-t-elle. 

Olivia Leclerc, lors de la production SaiZons (2017) de Zéphyr. Crédit : Mark Whittington

Il y aura au maximum neuf élèves dans les classes de danse, un effectif diminué qui est loin des habitudes de ceux qui les enseignent. Mais «ce n’est pas la fin du monde», rassure Julianna qui voit dans cette mesure sanitaire un bienfait pour celles et ceux qui vont y participer. Les élèves auront ainsi plus de place pour bouger et certainement un peu plus d’attention de la part de l’enseignante. 

Un effectif qui se bonifie et de nouveaux défis

Cette saison, deux nouvelles enseignantes se joignent à l’équipe, Aline Dupuis-Gervais et Rheannon Lockey. Alors que la première revient à La Girandole après plusieurs années d’absence, la seconde est une Edmontonienne ayant vécu en Ontario. C’est avec grande joie qu’elles sont accueillies par les autres membres de l’école de danse, ravis d’élargir leur équipe.  

Une jeune fille du groupe de Comédie Musicale qui chante lors de la session d’enregistrement des voix en partenariat avec le Centre de développement musicale. Crédit : Courtoisie – La Girandole.

Julianna Damer, elle, entame sa deuxième saison comme directrice de La Girandole, laissant dernière elle une année particulière, mais stimulante. «Je suis vraiment très heureuse. Tous ces défis ajoutent de l’intérêt à l’apprentissage d’un nouveau poste. 

Cela m’a poussé à penser les choses d’une nouvelle façon», explique-t-elle. La jeune femme, qui est aussi photographe, a particulièrement apprécié ce transfert au numérique. En effet, le fait de présenter la danse sous une formule virtuelle lui a permis d’exercer ses talents d’artiste visuel. 

Des nouvelles de la troupe Zéphyr

«Nous avons décidé de prendre une pause», explique Olivia Leclerc qui fait partie de Zéphyr depuis 2013. Une décision qui fait suite au manque d’oppportunité pour la troupe de monter sur scène durant la pandémie. 

Capture d’écran du spectacle annuel 2021, Rassemblés par la danse, présentant deux danseuses de Zéphyr Jr. Crédit: Courtoisie – La Girandole

Même si l’année a été difficile et qu’elle a poussé la troupe hors des projecteurs, les membres de Zéphyr prévoient un retour graduel avec notamment une participation aux festivals Deep Freeze et Canoë volant. 

Covid ou pas covid, «c’est bien d’avoir la danse ou une activité créative, autant pour les enseignants que pour les enfants», souligne Olivia en ajoutant «en ligne ou en personne, c’est bien de se retrouver et de se rassembler avec la danse».

Il est possible de s’inscrire aux cours de danse jusqu’à la fin septembre, tant qu’il y aura de la place !

Aux origines de la danse canadienne-française

La danse canadienne-française est un style traditionnel de gigue enseigné par La Girandole depuis ses débuts. En groupe, avec un partenaire ou seul, cette danse folklorique est inscrite dans l’histoire des Franco-Albertaines. En effet, depuis le XXe siècle, lors des fêtes, les familles utilisaient la danse pour célébrer une occasion spéciale. Si l’histoire vous intéresse, le document Historique des troupes de danse folklorique franco-albertaine préparé par la Société historique francophone de l’Alberta à la demande de La Girandole est pour vous. Il est disponible sur le site web de l’association.

Et 5, 6, 7, 8 ! Cest le temps de regagner les studios de La Girandole pour la nouvelle saison de cours de danse qui samorce. �On esp�re vraiment pouvoir faire un spectacle en th��tre en avril�, souhaite Julianna Damer, la directrice g�n�rale par int�rim. Alors que les d�fis de la saison pass�e restent palpables,� La Girandole se tourne vers lavant avec espoir et rythme.�

�Pour moi, cest un succ�s de pouvoir voir les enfants sadapter � tous les changements�, lance Julianna en faisant r�f�rence � la saison mouvement�e de 2019-2020. Alors que les studios ont d� fermer, l�quipe professorale a poursuivi en ligne. Elle offrait ainsi la chance aux enfants de continuer leur apprentissage.�

Les jeunes danseuses du groupe Les Alouettes sentrainent � lext�rieur pour le spectacle annuel. Leur danse a �t� pr�sent�e � lext�rieur pour mettre en valeur leur costume de meneuse de claques. Cr�dit : Courtoisie – La Girandole

La directrice, malgr� un bel optimisme reste lucide quant � la situation actuelle�:��Avec les cas qui augmentent, on reste inform� et on garde loption ouverte pour la pratique des cours sur Zoom.��

Retrouver la danse

Les plus jeunes pourront retrouver loffre habituelle de cours. Ils pourront ainsi pratiquer la danse Canadienne fran�aise, la com�die musicale et le ballet/jazz. Pour les adultes, cest le retour des cours de Zumba en formule hybride (en pr�sentiel, mais aussi en virtuel), qui permet aux gens de lext�rieur dEdmonton de sinscrire. �Jencourage �a ! Si les gens sont � Falher ou � Saint-Paul, ils peuvent participer�, senthousiasme la directrice.�

Olivia Leclerc enseigne � La Girandole depuis maintenant sept ans. Cette ann�e, elle prendra en charge le cours de danse traditionnelle des 9-11 ans. �Cela fait une grande diff�rence d�tre en personne pour la gigue, qui est une danse percussive�, pr�cise-t-elle.�

Olivia Leclerc, lors de la production SaiZons (2017) de Z�phyr. Cr�dit : Mark Whittington

Il y aura au maximum neuf �l�ves dans les classes de danse, un effectif diminu� qui est loin des habitudes de ceux qui les enseignent. Mais �ce nest pas la fin du monde�, rassure Julianna qui voit dans cette mesure sanitaire un bienfait pour celles et ceux qui vont y participer. Les �l�ves auront ainsi plus de place pour bouger et certainement un peu plus dattention de la part de l’enseignante.�

Un effectif qui se bonifie et de nouveaux d�fis

Cette saison, deux nouvelles enseignantes se joignent � l�quipe, Aline Dupuis-Gervais et Rheannon Lockey. Alors que la premi�re revient � La Girandole apr�s plusieurs ann�es dabsence, la seconde est une Edmontonienne ayant v�cu en Ontario. Cest avec grande joie quelles sont accueillies par les autres membres de l�cole de danse, ravis d�largir leur �quipe.��

Une jeune fille du groupe de Com�die Musicale qui chante lors de la session denregistrement des voix en partenariat avec le Centre de d�veloppement musicale. Cr�dit : Courtoisie – La Girandole.

Julianna Damer, elle, entame sa deuxi�me saison comme directrice de La Girandole, laissant derni�re elle une ann�e particuli�re, mais stimulante. �Je suis vraiment tr�s heureuse. Tous ces d�fis ajoutent de lint�r�t � lapprentissage dun nouveau poste.�

Cela ma pouss� � penser les choses dune nouvelle fa�on�, explique-t-elle. La jeune femme, qui est aussi photographe, a particuli�rement appr�ci� ce transfert au num�rique. En effet, le fait de pr�senter la danse sous une formule virtuelle lui a permis dexercer ses talents dartiste visuel.�

Des nouvelles de la troupe Z�phyr

�Nous avons d�cid� de prendre une pause�, explique Olivia Leclerc qui fait partie de Z�phyr depuis 2013. Une d�cision qui fait suite au manque doppportunit� pour la troupe de monter sur sc�ne durant la pand�mie.�

Capture d�cran du spectacle annuel 2021, Rassembl�s par la danse, pr�sentant deux danseuses de Z�phyr Jr. Cr�dit: Courtoisie – La Girandole

M�me si lann�e a �t� difficile et quelle a pouss� la troupe hors des projecteurs, les membres de Z�phyr pr�voient un retour graduel avec notamment une participation aux festivals Deep Freeze et Cano� volant.�

Covid ou pas covid, �cest bien davoir la danse ou une activit� cr�ative, autant pour les enseignants que pour les enfants�, souligne Olivia en ajoutant �en ligne ou en personne, cest bien de se retrouver et de se rassembler avec la danse�.

Il est possible de sinscrire aux cours de danse jusqu� la fin septembre, tant quil y aura de la place !

Aux origines de la danse canadienne-fran�aise

La danse canadienne-fran�aise est un style traditionnel de gigue enseign� par La Girandole depuis ses d�buts. En groupe, avec un partenaire ou seul, cette danse folklorique est inscrite dans lhistoire des Franco-Albertaines. En effet, depuis le XXe si�cle, lors des f�tes, les familles utilisaient la danse pour c�l�brer une occasion sp�ciale. Si lhistoire vous int�resse, le document Historique des troupes de danse folklorique franco-albertaine pr�par� par la Soci�t� historique francophone de lAlberta � la demande de La Girandole est pour vous. Il est disponible sur le site web de lassociation.

Jonglerie, diabolo, fil de fer et échasses étaient au programme du premier camp de cirque francophone de la compagnie Green Fools. Les tout nouveaux locaux du Studio G à Calgary ont accueilli, du 23 au 27 août, 8 enfants âgés de 8 et 13 ans qui ont pu apprendre ou consolider leur technique en cirque.

IJL – Franco.Presse – Le Franco

«Nos locaux étaient prêts pour l’ouverture en mars 2021», explique avec déception Maggie Mackenzie, responsable du marketing. Malheureusement, le contexte actuel a gardé les portes des studios fermés. Des studios qui allaient devenir le premier lieu physique de la compagnie. En effet, depuis sa fondation en 1991, celle-ci avait l’habitude de se déplacer dans la province pour des ateliers ou des performances. 

Le groupe de jeunes se coordonnent pour un nouveau numéro en équilibre sur des bidons. Crédit : Sarah Therrien.

C’est en respectant les consignes sanitaires que la compagnie a pu proposer un camp de cirque, une grande satisfaction pour Maggie: «juste qu’on ait pu faire les camps d’été c’est excitant».  Anne-Marie Hivert, enseignante francophone, a relevé le défi avec enthousiasme. La formatrice a pu partager ses connaissances aux élèves inscrits en français. «Les enfants ont soit un parent francophone ou sont eux-mêmes en immersion», explique-t-elle. 

Anne-Marie Hivert était l’enseignante du camp de cirque francophone. Crédit : Sarah Therrien

Une passion qui se transmet

«J’adore le cirque !» Ce ne fut donc pas une décision difficile pour Sylvie d’inscrire ses enfants Julie et Tom. La maman a d’ailleurs enseigné il y a quelques années à Tom la jonglerie, une activité qu’il a eu l’occasion de perfectionner lors du camp. Julie, pour sa part, est particulièrement douée pour l’équilibre sur ballon. Elle est parvenue à faire jusqu’à cinq tours de la salle de cours sur son ballon mauve. 

Il y a quelques années, Tom a appris la jonglerie de sa maman Sylvie. Crédit : Sarah Therrien

Les jeunes artistes circassiens apprennent vite, ça s’observe. Tom, très à l’aise sur les échasses les plus hautes disponibles ce vendredi, en avait fait pour la première fois le lundi précédent. Les enfants se lancent avec courage dans l’apprentissage de nouvelles habiletés avec Anne-Marie toujours prête à les aider. 

Les enfants se lancent avec courage dans l’apprentissage de nouvelles habiletés, avec Anne-Marie toujours prête pour les aider. Crédit : Sarah Therrien.

Julie et Tom ont tellement apprécié leur expérience que leur maman Sylvie les a inscrits à un camp aérien de six semaines à l’automne, en anglais cette fois. Mais puisque la demande est au rendez-vous, l’équipe de Green Fools évalue la possibilité d’offrir d’autres camps en français prochainement.

Julie est particulièrement douée pour l’équilibre sur ballon. Elle est parvenue à faire jusqu’à cinq tours de la salle de cours sur son ballon mauve. Crédit : Sarah Therrien

L’appel du cirque

«J’ai commencé à 7 ans et je suivais des cours tous les samedis», se rappelle Anne-Marie Hivert dont la spécialité est le tissu aérien : un enchaînement de figures acrobatiques en lévitation avec deux bandes de tissus accrochées au plafond. 

Julie et son camarade se déchaussent de leurs échasses. Crédit : Sarah Therrien.

Grâce à son parcours multidisciplinaire, Anne-Marie est en mesure d’enseigner «un peu de tout au niveau débutant». Cela lui plaît particulièrement, car «c’est dans l’esprit du cirque de toucher à tout». C’est d’ailleurs pour enseigner le cirque que l’artiste a déménagé à Calgary, il y a trois ans. Un changement positif, car les différents besoins de Green Fools lui offrent la possibilité d’enseigner et de performer, lorsque la situation le permet. 

Olivia s’adonne au jonglage avec des foulards. Crédit : Sarah Therrien

Pour Pascal Butt-Vallières aussi, les premiers pas au cirque remonte à l’enfance : «j’ai commencé à 6 ans avec Green Fools dans un camp et j’ai continué chaque été», précise-t-il. L’artiste dont la spécialité est le fil de fer et la jonglerie fait partie de la compagnie de Green Fools depuis environ 12 ans. 

Pascal Butt-Vallières l’explique, «j’ai commencé à 6 ans avec Green Fools dans un camp et j’ai continué chaque été». Crédit : Courtoisie

C’est notamment l’aspect familial et convivial qui plaît à Pascal. Il souligne que «tout le monde se connaît dans la compagnie et chaque fois que tu y retournes tu peux parler et échanger. Ce n’est pas juste une compagnie, mais une famille».

La carrière de Pascal et d’Anne-Marie a débuté, sans le savoir, lorsqu’ils n’étaient que des enfants. Aujourd’hui, alors qu’ils n’en sont qu’à leurs premiers pas dans ce monde féérique, les 8 élèves entament peut-être, eux aussi, une longue carrière artistique. «Les activités du cirque donnent le courage d’essayer de nouvelles choses» partage Pascal. Il est d’ailleurs persuadé que le camp aura des bienfaits dans plusieurs sphères de la vie des enfants. 

Jonglerie, diabolo, fil de fer et �chasses �taient au programme du premier camp de cirque francophone de la compagnie Green Fools. Les tout nouveaux locaux du Studio G � Calgary ont accueilli, du 23 au 27 ao�t, 8 enfants �g�s de 8 et 13 ans qui ont pu apprendre ou consolider leur technique en cirque.

IJL – Franco.Presse – Le Franco

�Nos locaux �taient pr�ts pour louverture en mars 2021�, explique avec d�ception Maggie Mackenzie, responsable du marketing. Malheureusement, le contexte actuel a gard� les portes des studios ferm�s. Des studios qui allaient devenir le premier lieu physique de la compagnie. En effet, depuis sa fondation en 1991, celle-ci avait lhabitude de se d�placer dans la province pour des ateliers ou des performances.�

Le groupe de jeunes se coordonnent pour un nouveau num�ro en �quilibre sur des bidons. Cr�dit : Sarah Therrien.

Cest en respectant les consignes sanitaires que la compagnie a pu proposer un camp de cirque, une grande satisfaction pour Maggie: �juste quon ait pu faire les camps d�t� cest excitant�.� Anne-Marie Hivert, enseignante francophone, a relev� le d�fi avec enthousiasme. La formatrice a pu partager ses connaissances aux �l�ves inscrits en fran�ais. �Les enfants ont soit un parent francophone ou sont eux-m�mes en immersion�, explique-t-elle.�

Anne-Marie Hivert �tait lenseignante du camp de cirque francophone. Cr�dit : Sarah Therrien

Une passion qui se transmet

�Jadore le cirque !� Ce ne fut donc pas une d�cision difficile pour Sylvie dinscrire ses enfants Julie et Tom. La maman a dailleurs enseign� il y a quelques ann�es � Tom la jonglerie, une activit� quil a eu loccasion de perfectionner lors du camp. Julie, pour sa part, est particuli�rement dou�e pour l�quilibre sur ballon. Elle est parvenue � faire jusqu� cinq tours de la salle de cours sur son ballon mauve.�

Il y a quelques ann�es, Tom a appris la jonglerie de sa maman Sylvie. Cr�dit : Sarah Therrien

Les jeunes artistes circassiens apprennent vite, �a sobserve. Tom, tr�s � laise sur les �chasses les plus hautes disponibles ce vendredi, en avait fait pour la premi�re fois le lundi pr�c�dent. Les enfants se lancent avec courage dans lapprentissage de nouvelles habilet�s avec Anne-Marie toujours pr�te � les aider.�

Les enfants se lancent avec courage dans lapprentissage de nouvelles habilet�s, avec Anne-Marie toujours pr�te pour les aider. Cr�dit : Sarah Therrien.

Julie et Tom ont tellement appr�ci� leur exp�rience que leur maman Sylvie les a inscrits � un camp a�rien de six semaines � lautomne, en anglais cette fois. Mais puisque la demande est au rendez-vous, l�quipe de Green Fools �value la possibilit� doffrir dautres camps en fran�ais prochainement.

Julie est particuli�rement dou�e pour l�quilibre sur ballon. Elle est parvenue � faire jusqu� cinq tours de la salle de cours sur son ballon mauve. Cr�dit : Sarah Therrien

Lappel du cirque

�Jai commenc� � 7 ans et je suivais des cours tous les samedis�, se rappelle Anne-Marie Hivert dont la sp�cialit� est le tissu a�rien : un encha�nement de figures acrobatiques en l�vitation avec deux bandes de tissus accroch�es au plafond.�

Julie et son camarade se d�chaussent de leurs �chasses. Cr�dit : Sarah Therrien.

Gr�ce � son parcours multidisciplinaire, Anne-Marie est en mesure denseigner �un peu de tout au niveau d�butant�. Cela lui pla�t particuli�rement, car �cest dans lesprit du cirque de toucher � tout�. Cest dailleurs pour enseigner le cirque que lartiste a d�m�nag� � Calgary, il y a trois ans. Un changement positif, car les diff�rents besoins de Green Fools lui offrent la possibilit� denseigner et de performer, lorsque la situation le permet.�

Olivia sadonne au jonglage avec des foulards. Cr�dit : Sarah Therrien

Pour Pascal Butt-Valli�res aussi, les premiers pas au cirque remonte � lenfance�: �jai commenc� � 6 ans avec Green Fools dans un camp et jai continu� chaque �t�, pr�cise-t-il. Lartiste dont la sp�cialit� est le fil de fer et la jonglerie fait partie de la compagnie de Green Fools depuis environ 12 ans.�

Pascal Butt-Valli�res lexplique, �jai commenc� � 6 ans avec Green Fools dans un camp et jai continu� chaque �t�. Cr�dit : Courtoisie

Cest notamment laspect familial et convivial qui pla�t � Pascal. Il souligne que �tout le monde se conna�t dans la compagnie et chaque fois que tu y retournes tu peux parler et �changer. Ce nest pas juste une compagnie, mais une famille�.

La carri�re de Pascal et dAnne-Marie a d�but�, sans le savoir, lorsquils n�taient que des enfants. Aujourdhui, alors quils nen sont qu� leurs premiers pas dans ce monde f��rique, les 8 �l�ves entament peut-�tre, eux aussi, une longue carri�re artistique. �Les activit�s du cirque donnent le courage dessayer de nouvelles choses� partage Pascal. Il est dailleurs persuad� que le camp aura des bienfaits dans plusieurs sph�res de la vie des enfants.�

Selon le Rapport sur les prix alimentaires canadiens, le co�t de tous les produits alimentaires pourrait augmenter jusqu� 5 % en 2021. Un ph�nom�ne qui na pas rendu l�picerie �ph�m�re, le March� solidaire, indiff�rente. L�quipe du Centre daccueil francophone et ses partenaires ont r�pondu au cri du cSur des plus vuln�rables.�

IJL – Franco.Presse -Le Franco

Un soleil radieux brillait sur la Cit� de Rocheuses de Calgary pour le premier March� solidaire organis� pour la rentr�e. Les b�n�voles en ont ainsi profit� pour jumeler deux programmes offerts par les organismes francophones.�

Alejandra Aracena, coordinatrice au Centre daccueil francophone de la Cit� des Rocheuses. Cr�dit : Sarah Therrien.

Cest donc le 28 ao�t dernier quen plus des fruits et des l�gumes, des sacs � dos remplis de fournitures scolaires ont �t� offerts aux personnes dans le besoin. Les efforts du Centre daccueil francophone et de ses partenaires le Centre dappui familial, le R�seau sant� albertain, le conseil scolaire Francosud et de la Paroisse Saint-Famille ont permis de rejoindre 75 familles et 151 enfants venus de toute lagglom�ration.

Alors quil est attendu que les cons�quences COVID-19 continu davoir un impact sur le prix des aliments, les organismes francophones responsables du March� solidaire se retroussent les maches pour y rem�dier. Cr�dit : Sarah Therrien

�La rentr�e scolaire cest toujours difficile pour les parents avec de difficult�s �conomiques�,� souligne Alejandra Aracena, coordinatrice du March� Solidaire. �On a jumel� le march� avec un autre programme quon a tous les ans, la distribution de sac � dos avec des fournitures scolaires, en partenariat avec Stephans backpack society qui nous fournis les sacs, et nous on les distribue aux familles�, poursuit-elle.

�On a jumel� le march� avec un autre programme quon a tous les ans, la distribution de sac � dos avec des fournitures scolaires, en partenariat avec Stephans backpack society�, explique Alejandra. Cr�dit : Sarah Therrien

Gr�ce aux dons recueillis lors du March� solidaire de septembre 2020, l�quipe a pu acheter des paniers de fruits et l�gumes � lorganisme Fresh Root, qui offre ces denr�es � faible co�t. En raison de la situation sanitaire, les inscrits ne peuvent pas choisir les aliments � emporter.�

C�line Boss�, agente pour R�seau sant� albertain, sennuie de la formule �march� o� chacun pouvait choisir ce quil souhaitait emporter. Cr�dit : Sarah Therrien

La formule de march� est donc mise de c�t� au profit du panier, ce que d�plore C�line Boss�, di�t�tiste et membre du R�seau sant� albertain. �Avec le panier, on ne sait pas sils savent comment cuisiner ces aliments�, souligne-t-elle en ajouter que cette formule demande plus de travail, car il faut faire des emballages individuels.

� lire aussi : 500 km � v�lo et 100 lettres denfants pour leau potable dans les r�serves

Une nouvelle client�le

�La pand�mie a aid� certaines familles qui avaient un salaire moindre que le 2 000$ que [le gouvernement] donnait par mois. Par contre, dautres familles qui gagnaient beaucoup plus se sont retrouv�es sans emploi�, explique Alejandra Aracena.�

Le jeune Mamoun a accompagn� sa maman Meriam, conseill�re au Centre daccueil francophone pour la journ�e. Assign� � la table de fruits et de l�gumes, il a pu aider avec joie C�line Boss� pour la distribution des sacs. Cr�dit : Sarah Therrien

En effet, au mois de juillet, le taux de ch�mage de lAlberta se situait en quatri�me position au pays. Comme lobserve l�quipe, cest une nouvelle client�le qui requiert les services du march� solidaire. Marie-�ve fait partie de ces nouvelles personnes qui profitent de ce moment de g�n�rosit�. Maman dun gar�on qui entrera en quatri�me ann�e est ravie du contenu des sacs. Est-ce que cela sera utile ? �Cest s�r que oui�, sexclame-t-elle sans h�siter. Elle sest dailleurs d�j� inscrite pour le March� solidaire de No�l.

Damien du Centre dappui familial �tait charg� dinscrire les familles pour le prochain March� solidaire � no�l. Cr�dit : Sarah Therrien

Pour H�l�ne aussi, il sagit de sa premi�re visite au march�. Elle a entendu parler de l�v�nement par son gar�on qui fr�quente l�cole Sainte-Marguerite-Bourgeoys. �Mes enfants aiment lire�, souligne-t-elle en voyant les bacs de livres � donner fournis par la biblioth�que du Centre dappui familial.�

H�l�ne est ravie de pouvoir choisir parmi ses livres gratuits car ses enfants raffolent la lecture. Cr�dit : Sarah Therrien

Quatre bougies � souffler en d�cembre

Comment le march� solidaire a-t-il d�marr� ? �Cest vraiment une belle histoire�, r�pond Alejandra, la coordinatrice du March� Solidaire, en riant. Elle qui a grandi au Qu�bec a connu �les Magasins-Partage�. Un regroupement de 721 magasins qui aident au d�veloppement de la s�curit� alimentaire sur l�le de Montr�al.�

Gr�ce aux dons recueillis lors du March� solidaire de septembre 2020, l�quipe a pu achet� des paniers de fruits et l�gumes de lorganisme Fresh Root, qui offre ces denr�es � faible co�t. Cr�dit : Sarah Therrien

Alors lorsquelle arrive en Alberta, �jai remarqu� quil ny avait pas de ce genre dorganisme. Jai pris toutes les informations et on la adapt� aux besoins de notre communaut�. Cest ainsi que cela a commenc�!�

Au mois de juillet, le taux de ch�mage de lAlberta se situait en quatri�me position au pays. Comme lobserve l�quipe, cest une nouvelle client�le qui requiert les services du March�. Cr�dit : Sarah Therrien

Alors quil est attendu que les cons�quences COVID-19 continuent davoir un impact sur le prix des aliments, les organismes francophones de Calgary se retroussent les manches pour y rem�dier. �Le march� solidaire cest pour servir la communaut� francophone�, conclut Alejandra Aracena.

Pour plus dinformations :

Le Rapport sur les prix alimentaires canadiens�

La Cit� de Rocheuses de Calgary�

Le March� solidaire�

Selon le Rapport sur les prix alimentaires canadiens, le coût de tous les produits alimentaires pourrait augmenter jusqu’à 5 % en 2021. Un phénomène qui n’a pas rendu l’épicerie éphémère, le Marché solidaire, indifférente. L’équipe du Centre d’accueil francophone et ses partenaires ont répondu au cri du cœur des plus vulnérables. 

IJL – Franco.Presse -Le Franco

Un soleil radieux brillait sur la Cité de Rocheuses de Calgary pour le premier Marché solidaire organisé pour la rentrée. Les bénévoles en ont ainsi profité pour jumeler deux programmes offerts par les organismes francophones. 

Alejandra Aracena, coordinatrice au Centre d’accueil francophone de la Cité des Rocheuses. Crédit : Sarah Therrien.

C’est donc le 28 août dernier qu’en plus des fruits et des légumes, des sacs à dos remplis de fournitures scolaires ont été offerts aux personnes dans le besoin. Les efforts du Centre d’accueil francophone et de ses partenaires le Centre d’appui familial, le Réseau santé albertain, le conseil scolaire Francosud et de la Paroisse Saint-Famille ont permis de rejoindre 75 familles et 151 enfants venus de toute l’agglomération.

Alors qu’il est attendu que les conséquences COVID-19 continu d’avoir un impact sur le prix des aliments, les organismes francophones responsables du Marché solidaire se retroussent les maches pour y remédier. Crédit : Sarah Therrien

«La rentrée scolaire c’est toujours difficile pour les parents avec de difficultés économiques»,  souligne Alejandra Aracena, coordinatrice du Marché Solidaire. «On a jumelé le marché avec un autre programme qu’on a tous les ans, la distribution de sac à dos avec des fournitures scolaires, en partenariat avec Stephan’s backpack society qui nous fournis les sacs, et nous on les distribue aux familles», poursuit-elle.

«On a jumelé le marché avec un autre programme qu’on a tous les ans, la distribution de sac à dos avec des fournitures scolaires, en partenariat avec Stephan’s backpack society», explique Alejandra. Crédit : Sarah Therrien

Grâce aux dons recueillis lors du Marché solidaire de septembre 2020, l’équipe a pu acheter des paniers de fruits et légumes à l’organisme Fresh Root, qui offre ces denrées à faible coût. En raison de la situation sanitaire, les inscrits ne peuvent pas choisir les aliments à emporter. 

Céline Bossé, agente pour Réseau santé albertain, s’ennuie de la formule «marché» où chacun pouvait choisir ce qu’il souhaitait emporter. Crédit : Sarah Therrien

La formule de marché est donc mise de côté au profit du panier, ce que déplore Céline Bossé, diététiste et membre du Réseau santé albertain. «Avec le panier, on ne sait pas s’ils savent comment cuisiner ces aliments», souligne-t-elle en ajouter que cette formule demande plus de travail, car il faut faire des emballages individuels.

À lire aussi : 500 km à vélo et 100 lettres d’enfants pour l’eau potable dans les réserves

Une nouvelle clientèle

«La pandémie a aidé certaines familles qui avaient un salaire moindre que le 2 000$ que [le gouvernement] donnait par mois. Par contre, d’autres familles qui gagnaient beaucoup plus se sont retrouvées sans emploi», explique Alejandra Aracena. 

Le jeune Mamoun a accompagné sa maman Meriam, conseillère au Centre d’accueil francophone pour la journée. Assigné à la table de fruits et de légumes, il a pu aider avec joie Céline Bossé pour la distribution des sacs. Crédit : Sarah Therrien

En effet, au mois de juillet, le taux de chômage de l’Alberta se situait en quatrième position au pays. Comme l’observe l’équipe, c’est une nouvelle clientèle qui requiert les services du marché solidaire. Marie-Ève fait partie de ces nouvelles personnes qui profitent de ce moment de générosité. Maman d’un garçon qui entrera en quatrième année est ravie du contenu des sacs. Est-ce que cela sera utile ? «C’est sûr que oui», s’exclame-t-elle sans hésiter. Elle s’est d’ailleurs déjà inscrite pour le Marché solidaire de Noël.

Damien du Centre d’appui familial était chargé d’inscrire les familles pour le prochain Marché solidaire à noël. Crédit : Sarah Therrien

Pour Hélène aussi, il s’agit de sa première visite au marché. Elle a entendu parler de l’événement par son garçon qui fréquente l’école Sainte-Marguerite-Bourgeoys. «Mes enfants aiment lire», souligne-t-elle en voyant les bacs de livres à donner fournis par la bibliothèque du Centre d’appui familial. 

Hélène est ravie de pouvoir choisir parmi ses livres gratuits car ses enfants raffolent la lecture. Crédit : Sarah Therrien

Quatre bougies à souffler en décembre

Comment le marché solidaire a-t-il démarré ? «C’est vraiment une belle histoire», répond Alejandra, la coordinatrice du Marché Solidaire, en riant. Elle qui a grandi au Québec a connu «les Magasins-Partage». Un regroupement de 721 magasins qui aident au développement de la sécurité alimentaire sur l’île de Montréal. 

Grâce aux dons recueillis lors du Marché solidaire de septembre 2020, l’équipe a pu acheté des paniers de fruits et légumes de l’organisme Fresh Root, qui offre ces denrées à faible coût. Crédit : Sarah Therrien

Alors lorsqu’elle arrive en Alberta, «j’ai remarqué qu’il n’y avait pas de ce genre d’organisme. J’ai pris toutes les informations et on l’a adapté aux besoins de notre communauté». C’est ainsi que cela a commencé! 

Au mois de juillet, le taux de chômage de l’Alberta se situait en quatrième position au pays. Comme l’observe l’équipe, c’est une nouvelle clientèle qui requiert les services du Marché. Crédit : Sarah Therrien

Alors qu’il est attendu que les conséquences COVID-19 continuent d’avoir un impact sur le prix des aliments, les organismes francophones de Calgary se retroussent les manches pour y remédier. «Le marché solidaire c’est pour servir la communauté francophone», conclut Alejandra Aracena.

Pour plus d’informations :

Le Rapport sur les prix alimentaires canadiens 

La Cité de Rocheuses de Calgary 

Le Marché solidaire 

La cohorte enti�rement f�minine de Polyfonik a fait rayonner une fois de plus le talent franco-albertain. Malgr� les restrictions qui ont emp�ch� un vaste public, le concours musical fut diffus� en ligne le 23 juillet. �Une ann�e record par le nombre d’inscriptions�, mentionne Paul Cournoyer, coordonnateur au Centre de d�veloppement musical (CDM). Quatre dentre-elles ont �t� retenues.

La musique pour changer des vies

�Quand je chante, je ne veux pas que les gens disent « Belle voix! », je veux pouvoir passer un message de paix et damour�, explique Priscila Bieni, gagnante du concours.� Elle d�crit son style musical comme ayant �beaucoup de couleurs, avec un message qui touche le cSur�. Un message qui a dailleurs chang� depuis un an ce qui co�ncide avec sa conversion dans la foi �le style na pas chang�, mais surtout les paroles et le but en tant que chanteuse�, pr�cise-t-elle.

La gagnante de Polyfonik 2021, Priscila Bieni d�crit son style musical comme ayant �beaucoup de couleurs, avec un message qui touche le cSur�. Cr�dit : Julianna Damer

La gagnante de l�dition 2021 de Polyfonik a particuli�rement appr�ci� le parcours dapprentissage, mais souligne que �ce nest pas �vident de faire un atelier d�criture en ligne�.�

Cr�dit : Julianna Damer

Des projets pour la prochaine ann�e? �Lancer mon premier album et tout repr�senter ce que je suis dans cet album�, conclut Priscila.�

Performeuse habitu�e

Am�lie Pr�ville conna�t bien la sc�ne musicale albertaine notamment gr�ce � ses participations au Galala, La chicane et � la F�te Franco. �Je suis dans la musique depuis pas mal toute ma vie, ma m�re donnait des cours de musique chez nous�, explique-t-elle. La jeune musicienne re�oit le Prix du public avec honneur, ��cest valorisant de voir que le public appr�cie mon art.��

Am�lie Pr�ville remporte le Prix du public lors de Polyfonik 2021. Cr�dit : Julianna Damer

Polyfonik fut un d�fi dadaptation pour Am�lie, particuli�rement �sadapter � faire un show pour la cam�ra�, alors quelle est habitu�e � recevoir l�nergie du public.�

Cr�dit : Julianna Damer

Mais quen est-il de son prochain projet ? �Mon premier single va sortir assez vite. Wild flowers est une collaboration avec Sympa C�sar qui sera disponible sur toutes les plateformes�, d�clare-t-elle avec enthousiasme.�

� lire aussi : Regard sur les nouveaux ambassadeurs du fran�ais de lAlberta

Apr�s Isabelle la Wonderful, voici Isa Cliche

Isabelle Cliche en est � sa deuxi�me participation � Polyfonik. �Cette ann�e, la principale diff�rence est quon ne sest pas rencontr�. Le spectacle � la fin fut la premi�re exp�rience auditive des autres participantes�, pr�cise-t-elle. �Gagner Polyfonik pour moi �a ne change pas grand-chose, mais gagner la meilleure chanson cest le plus important�, confie Isabelle qui a remport� le Prix Ronald Tremblay pour sa chanson Jai besoin dair.

Isabelle Cliche a remport� le Prix Ronald Tremblay pour sa chanson Jai besoin dair.
Cr�dit : Julianna Damer

Isa Cliche d�crit son style musical comme �tant rock, folk pop, mais elle ne se limite pas ! �Cest pas parce que je ne lai pas fait que je ne le ferais pas��, lance-t-elle en riant. Son plus grand r�ve ? �Faire des shows de vari�t�s en Europe�, dit-elle sans h�siter.�

Cr�dit : Julianna Damer

Un processus psychologique dabord et musical ensuite

�C�tait la premi�re fois que je chantais devant des personnes� souligne �milie Ringuette. Celle-ci baigne en effet dans la musique �depuis toujours�, dabord dans linstrumental au piano et plus r�cemment au chant. Polyfonik fut pour elle une chance unique de pouvoir travailler sa voix avec des coachs, comme Marie-Jos�e Ouimet.�

�C�tait la premi�re fois que je chantais devant des personnes�, souligne �milie Ringuette.
Cr�dit : Dawn Wickhorst

�Une fois arriv� [au spectacle] le stress montait, montait, montait�, mais �milie ajoute quune fois sa m�re et son copain rep�r�s dans lassistance, elle put se d�tendre.��Cest comme si je chantais juste pour eux !� Des projets pour la prochaine ann�e ? �Je veux continuer � �crire des chansons et continuer � travailler celles que jai d�j� �crites. Jaimerais �tre capable de maccompagner au piano et au ukul�l�.�

Cr�dit : Dawn Wickhorst

Le vent dans les voiles pour le CDM

Lagenda du Centre de d�veloppement musical sera bien rempli pour les mois � venir. La Chicane albertaine proposera un album de compilations regroupant les performances des 9 jeunes artistes s�lectionn�s dun peu partout dans la province.� Le Galala reviendra sous forme hybride, m�langeant captation et spectacle. Les jeunes et moins jeunes sont invit� � sinscrire d�s la mi-septembre. � la fin ao�t, le CDM ainsi que 8 des 10 artistes iront pr�senter lalbum Hivernation au Festival d�t� francophone de Vancouver.�

Plus de d�tails seront � venir !