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Les recettes de la famille Mailloux pour les fêtes de fin d’année

Les recettes de la famille Mailloux pour les fêtes de fin d’année
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Lise Bélliveau, présidente de la Société historique francophone Régionale de Saint-Paul. Crédit : Courtoisie

 

 

Lise Bélliveau, présidente de la Société historique francophone Régionale de Saint-Paul, revisite les célébrations du temps des Fêtes de la famille Mailloux par l’entremise des recettes de sa grand-mère, Berthe Mailloux, et d’anecdotes.

La famille Mailloux et des membres de sa descendance habitent Saint-Paul depuis 1909.

PÂTÉ AU POULET 

1 poulet

Eau pour couvrir 

2 branches de céleri (feuilles incluses)

½ c. à thé de sarriette ou de thym

1 feuille de laurier

Faire bouillir le tout jusqu’à ce que le poulet soit tendre. Écumer. Retirer le poulet et continuer à faire bouillir jusqu’à ce que le bouillon réduise à trois tasses. Enlever la peau du poulet, laisser refroidir avant de le désosser et le couper/déchirer en morceaux. Vous pouvez faire refroidir le bouillon pour enlever le gras, si vous avez le temps. 

½ tasse de beurre

½ tasse de farine

1 c. à thé de jus de citron 

Faire fondre le beurre dans un très grand poêlon et y mélanger la farine et le jus de citron pour faire le roux. Ajouter lentement le bouillon chaud en brassant. Ajouter le poulet en morceaux, 1 tasse de petits oignons ou oignons coupés et bouillis 10 minutes, du sel et du poivre au goût. Mettre le tout dans une casserole (9×13 pouces) et recouvrir avec une pâte à biscuit. Faire cuire au four 40 minutes à 400 oF.

Peut servir 8 personnes.  

Le pâté au poulet était un plat que maman préparait pour le temps des Fêtes. Il est devenu une tradition chez les Bielech. 

Cécile (Mailloux) Bielech-Cook

There is never enough pâté au poulet at Jour de l’An…

                                                                 Denis Mailloux

À lire aussi : Illumination du sapin de Noël à l’ACFA régionale de Saint-Paul

FEUILLANTINES À LA CONFITURE – «LES BISCUITS DE NOTRE ENFANCE!»

2 œufs

1 tasse de cassonade, 

1 tasse de beurre, ramolli

6 c. à table de sirop (d’érable ou de maïs)

2 c. à thé de soda à pâte

1 c. à thé de vanille

3 à 4 tasses de farine

Cuire au four 8 à 10 minutes à 350 oF. 

Rouler (plus facile avec la pâte refroidie). Une fois cuits, coller 2 biscuits ensemble avec de la confiture épaisse (framboise préférée). Le secret est de laisser les feuillantines ramollir dans un contenant très hermétique pendant quelques jours ou de les congeler avant de servir. 

Le jour de l’An chez les Mailloux. Crédit : Archives – Colette Bielech

GÂTEAU AUX DATTES DE GRAND-MAMAN

1 ½ tasse de sucre

¾ tasse de beurre ou margarine 

3 œufs

1 tasse de lait

3 c. à table de cacao

2 c. à table de lait chaud

2 ½ tasse de farine 

3 c. à thé de poudre à pâte 

½ c. à thé de bicarbonate de soude 

2 c. à thé de vanille 

Sel 

1 ½ tasse de dattes coupées 

 

Crémer le beurre, ajouter le sucre et les jaunes d’œuf bien battus. Tamiser la farine avec la poudre à pâte et le sel. Ajouter les ingrédients secs en alternant avec le lait. Mélanger le cacao avec le lait chaud. Ajouter le bicarbonate de soude, les dattes et mélanger le tout. Bien battre les blancs d’œuf en neige et ajouter la vanille. Plier doucement avec la pâte. Verser dans trois moules. Cuire 25 minutes ou plus à 350 oF.

Une fois les biscuits cuits, maman étendait une confiture aux fruits entre les étages et recouvrait le tout avec son crémage au chocolat et des brisures de noix. Ceci les gardait plus frais. 

Cécile (Mailloux) Bielech-Cook

On pouvait s’attendre à ce que maman ait ce bon gâteau aux dattes pour fêter nos anniversaires. J’ai fait ce gâteau quelques fois, mais ce n’était pas comme celui de maman. C’est probablement parce que j’ajoutais les blancs d’œuf avant les dattes.

SUCRE À LA CRÈME 

1 Tasse de cassonade dorée

1 tasse de sucre blanc 

1 tasse de crème

Faire bouillir le tout jusqu’à ce qu’une boule molle se forme dans l’eau froide. (Grand-maman mettait de la neige dans l’eau froide.) Retirer du feu. Brasser/fouetter en ajoutant une noix de beurre et peut-être des noix, de la vanille et/ou du cacao. Verser dans un moule beurré. 

Parfois, Grand-maman versait une deuxième brassée sur la première pour faire des morceaux plus épais ou pour avoir deux différentes saveurs. 

Couper en petits morceaux avant que ça durcisse trop. 

Pour les petits-enfants Mailloux, Grand-maman et le sucre à la crème seront toujours liés ensemble dans nos souvenirs! Personne n’a réussi à faire comme elle. Avec tant de petits-enfants alentour de sa maison, elle a dû le cacher dans son garde-robe.

Grand-maman avait appris le métier de son père : le métier de tailleur. Souvent, elle nous racontait que c’était bien trop méticuleux et que son père était bien trop exigeant. Donc, elle a travaillé dans une boutique de confiseries à Saint-Jean-d’Iberville, au Québec. Chanceux petits-enfants!