le Vendredi 26 avril 2024
le Samedi 28 janvier 2023 9:00 Edmonton

Avant d’hiberner, réfléchissons !

La rubrique de Kaylie : À vous la jeunesse!
Avant d’hiberner, réfléchissons !
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par Kaylie Murangwa

Les festivités familiales sont terminées.

La Coupe du monde? Finie aussi!

Nous essayons maintenant de revenir à la routine quotidienne après ces journées bien remplies. Sans oublier la météo glaçante qui éveille le désir de s’enfermer chez soi et de se blottir proche de la cheminée en buvant du chocolat chaud (je rêve) et en regardant peut-être du hockey ou du soccer.

Avec ces chutes de température, ce qui nous manque peut-être, c’est ce désir de se défouler.

Petit rappel : regarder un sport à la télé, ce n’est pas le pratiquer. Ça ne compte pas!

La dernière chose qui nous viendrait à l’esprit, c’est d’aller faire de l’exercice physique, du moins à l’extérieur.

Quelle que soit l’excuse qui nous préoccupe, peu de personnes participent à des sports en plein air durant l’hiver. La cause : le froid souvent difficile à supporter. Certains, les snowbirds par exemple, vont même se réfugier à l’ombre des palmiers, sous un climat tropical plus accueillant.

Quoi qu’il en soit, l’hiver est là pour rester.

Serait-il possible que ce soit la raison pour laquelle j’ai choisi de skier?

Ma première expérience «tout schuss»

Je m’en rappelle comme si c’était hier. J’ai à peu près 4 ans. Il fait froid. L’air est vivifiant. Les couleurs sont fanées. Je doute de mes enseignantes qui me rassurent en m’expliquant que cela va être amusant, alors que moi, je marche déjà avec difficulté, en trébuchant, dans ces étranges nouvelles bottes de ski.

Des instructeurs arrivent pour nous enseigner les bases de ce sport de glisse. La théorie me semble facile. Ce n’est que quand j’ai atteint le sommet de la colline grâce à un tapis roulant et que je regarde vers le bas, que des sueurs froides gèlent mon excitation.

J’ai regretté un instant d’avoir ignoré ma peur, car à ma première descente, je suis tombée et mes skis ont dévalé la pente sans moi. Se lever et essayer à nouveau a été difficile, mais j’ai finalement réussi à m’y faire.

Après plusieurs reprises à vivre cette expérience de la brise d’hiver qui souffle sur mon visage, de l’adrénaline qui vient avec la vitesse de la pente, je suis devenue une amatrice de ski. Malgré mes nombreuses histoires rocambolesques à raconter à ma famille, ce jour-là, je me suis laissé emporter par le sommeil, après cette journée d’exercice.

Bénéfiques pour la santé et le moral

Que nous jetions notre dévolu sur le ski, la raquette ou le hockey à l’air frais, nous évacuons le stress et évitons la dépression saisonnière. Nous bénéficions de la production d’endorphines par notre organisme, ce qui nous apporte du positivisme.

Nous pouvons nous attendre à profiter de ces bienfaits aussi en été en pratiquant le volleyball, l’athlétisme ou même le football. Mais les froides températures font mieux réagir notre corps à l’activité sportive.

Par exemple, lorsqu’il fait froid, notre organisme augmente le taux métabolique. Cela veut donc dire que la vitesse à laquelle notre corps dépense l’énergie s’accélère lorsque nous faisons du sport en hiver.

Bien que les sports hivernaux pratiqués à l’extérieur offrent de grands bénéfices, celles et ceux qui ont décidé de pratiquer le patinage ou le hockey à l’intérieur profitent aussi de ces bienfaits et doivent continuer.

Selon l’Organisme mondial de la santé (OMS), un adulte a besoin de 2 heures et 30 minutes par semaine d’activité physique d’intensité modérée. Selon Statistique Canada, c’est la moitié de la population canadienne qui s’y adonne de manière nécessaire. Et j’en fais partie!

J’ai choisi le ski pour m’épanouir en hiver.

J’ai choisi le ski pour m’épanouir en hiver. En effet, il me permet de muscler mes jambes plutôt fines et donc de développer des muscles que je ne vois toujours pas. Mes mollets, mes quadriceps et mes abducteurs me diront merci. Sans oublier la ceinture abdominale et les muscles dorsaux tout autant sollicités. À cause de la grande dépense énergétique, ma capacité cardiovasculaire est aussi mise à contribution.

Les sports d’hiver sont amusants et permettent de remplir ce contrat évoqué par l’OMS sans même s’en rendre compte, et ce, tout en restant en bonne santé.

Alors que certains fuient l’arrivée des flocons, d’autres l’attendent pour s’amuser et en tirer profit. Là d’où je suis originaire, il n’y a que deux saisons, la saison des pluies et l’été. Je me sens donc très chanceuse de vivre dans un lieu où les quatre saisons rythment notre vie. Cela me permet aussi d’essayer ces sports inconnus chez moi. J’espère d’ailleurs que ma première expérience de ski ne vous a pas dissuadé de pratiquer un de ces sports d’hiver si amusant.

Comme dit l’expression commune, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Nous devons tous être prêts à faire le premier pas et rassurez-vous, avec la pratique s’acquiert la maîtrise.

C’est en forgeant qu’on devient forgeron.

La prochaine fois que vous regarderez la télé en admirant ces athlètes qui dévalent les pentes, ne soyez plus un simple spectateur, soyez inspirés et enfilez vos bottes!

Notre province compte de nombreuses pentes enneigées pour glisser sur votre luge, de multiples stations de ski pour utiliser votre planche à neige. Et si vous n’avez pas ce type d’équipement, sa location est aisée.

Comme vous l’aurez compris, il n’est jamais trop tard pour ajouter de nouvelles activités à votre liste de résolutions du Nouvel An.