(IJL-RÉSEAU.PRESS-LE FRANCO) – L’art est envisagé par certains artistes autochtones comme une forme de guérison. Libérateur de la parole, celui-ci met en lumière des enjeux systémiques encore trop méconnus du grand public. Mais lorsque l’approche artistique adopte une dimension communautaire, il a également le pouvoir de bâtir des ponts entre les Autochtones et les allochtones et de contribuer à l’amorce d’un processus de réconciliation essentiel, estime Diana Frost. Cette entrepreneure, peintre et musicienne métisse algonquine, qui réside à Calgary, s’engage pleinement dans cette démarche depuis quelques années.