le Vendredi 15 août 2025

Gabrielle Audet-Michaud

Journaliste

«Que ce soit au cours de ma formation en journalisme à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ou lors de mes études en littératures françaises à McGill ou encore comme rédactrice jeunesse, j’ai toujours gravité autour des mots et de l’écriture. Autre dénominateur commun de mon parcours : ma volonté de creuser des questions de société et des enjeux qui affectent les minorités. En tant que journaliste, je suis guidée par une soif insatiable de savoir et le désir d’entrer en relation avec autrui. C’est un privilège que de me joindre à l’équipe du Franco et de pouvoir effectuer le métier qui me fait vibrer dans ma langue, le français!»

La «Pokaiks» est une marche organisée à Calgary chaque 30 septembre en mémoire des enfants autochtones qui ont été victimes du système des pensionnats. Photo : Courtoisie

Peindre la réconciliation : l’art autochtone peut unir les communautés

5 octobre 2023 Éducation

(IJL-RÉSEAU.PRESS-LE FRANCO) – L’art est envisagé par certains artistes autochtones comme une forme de guérison. Libérateur de la parole, celui-ci met en lumière des enjeux systémiques encore trop méconnus du grand public. Mais lorsque l’approche artistique adopte une dimension communautaire, il a également le pouvoir de bâtir des ponts entre les Autochtones et les allochtones et de contribuer à l’amorce d’un processus de réconciliation essentiel, estime Diana Frost. Cette entrepreneure, peintre et musicienne métisse algonquine, qui réside à Calgary, s’engage pleinement dans cette démarche depuis quelques années.

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